Le gouvernement libyen a démenti, mardi, l'existence de négociations sur l'abandon du pouvoir par Mouammar Kadhafi. Le gouvernement libyen a démenti, mardi, l'existence de négociations sur l'abandon du pouvoir par Mouammar Kadhafi. «Les informations sur des négociations à propos d'un abandon du pouvoir par Kadhafi, qui chercherait à se retirer dans un endroit sûr à l'intérieur ou à l'extérieur de la Libye, sont tout simplement infondées», a dit à Reuters le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim. "Les discussions portent sur un cessez-le-feu, l'aide humanitaire et l'ouverture d'un dialogue entre Libyens. Une quatrième phase serait une période de transition engageant des réformes politiques, sur lesquelles seuls les Libyens peuvent se prononcer", a-t-il ajouté. "Il n'y a rien à négocier à propos de Kadhafi, c'est notre position de principe. L'avenir de la Libye ne peut être décidé que par les Libyens. Kadhafi est un symbole historique, les Libyens mourront pour le défendre." Dans son édition de mardi, le journal russe Kommersant affirme que Mouammar Kadhafi est désormais prêt à quitter le pouvoir s'il obtient des garanties sur sa sécurité. "Le colonel (Kadhafi) envoie des signaux qui indiquent qu'il est prêt à renoncer au pouvoir en échange de garanties de sécurité", écrit Kommersant qui cite une source russe haut placée. Cette source laisse entendre que des pays, y compris la France, pourraient apporter de telles garanties. L'article ajoute que Kadhafi voudrait que s'il quitte le pouvoir, son fils Saïf al Islam puisse participer à d'éventuelles élections. Des spécialistes de la Libye estiment que le "Guide", au pouvoir depuis près de 42 ans, n'exclut plus, en effet, de se retirer face à la pression militaire des rebelles, aux bombardements de l'Otan et aux difficultés économiques qui en découlent, notamment sur l'approvisionnement en carburant. Lundi, une réunion sur la Libye a rassemblé à Sotchi, sur la mer Noire, le président russe, Dmitri Medvedev, son homologue sud-africain, Jacob Zuma, qui mène une médiation au nom de l'Union africaine, et le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. A son retour en Afrique du Sud, Jacob Zuma a publié un communiqué dans lequel il dit avoir demandé à l'Otan de tout faire pour convaincre les rebelles libyens du Conseil national de transition (CNT) de s'asseoir à la table de négociations. Tripoli a affirmé que des représentants du gouvernement libyen avaient rencontré à plusieurs reprises des membres de l'opposition dans des capitales étrangères en vue de négocier un accord de paix. Ces réunions auraient eu lieu en Italie, en Egypte et en Norvège en présence de représentants des pays hôtes. Un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères a opposé un démenti catégorique. A Bruxelles, une délégation du CNT conduite par Mahmoud Djibril est attendue le 13 juillet pour rencontrer des dirigeants de l'Union européenne et de l'Otan, notamment le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, a-t-on appris de source diplomatique. Les délégués de l'insurrection devraient également rencontrer le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission, José Manuel Barroso. «Les informations sur des négociations à propos d'un abandon du pouvoir par Kadhafi, qui chercherait à se retirer dans un endroit sûr à l'intérieur ou à l'extérieur de la Libye, sont tout simplement infondées», a dit à Reuters le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim. "Les discussions portent sur un cessez-le-feu, l'aide humanitaire et l'ouverture d'un dialogue entre Libyens. Une quatrième phase serait une période de transition engageant des réformes politiques, sur lesquelles seuls les Libyens peuvent se prononcer", a-t-il ajouté. "Il n'y a rien à négocier à propos de Kadhafi, c'est notre position de principe. L'avenir de la Libye ne peut être décidé que par les Libyens. Kadhafi est un symbole historique, les Libyens mourront pour le défendre." Dans son édition de mardi, le journal russe Kommersant affirme que Mouammar Kadhafi est désormais prêt à quitter le pouvoir s'il obtient des garanties sur sa sécurité. "Le colonel (Kadhafi) envoie des signaux qui indiquent qu'il est prêt à renoncer au pouvoir en échange de garanties de sécurité", écrit Kommersant qui cite une source russe haut placée. Cette source laisse entendre que des pays, y compris la France, pourraient apporter de telles garanties. L'article ajoute que Kadhafi voudrait que s'il quitte le pouvoir, son fils Saïf al Islam puisse participer à d'éventuelles élections. Des spécialistes de la Libye estiment que le "Guide", au pouvoir depuis près de 42 ans, n'exclut plus, en effet, de se retirer face à la pression militaire des rebelles, aux bombardements de l'Otan et aux difficultés économiques qui en découlent, notamment sur l'approvisionnement en carburant. Lundi, une réunion sur la Libye a rassemblé à Sotchi, sur la mer Noire, le président russe, Dmitri Medvedev, son homologue sud-africain, Jacob Zuma, qui mène une médiation au nom de l'Union africaine, et le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. A son retour en Afrique du Sud, Jacob Zuma a publié un communiqué dans lequel il dit avoir demandé à l'Otan de tout faire pour convaincre les rebelles libyens du Conseil national de transition (CNT) de s'asseoir à la table de négociations. Tripoli a affirmé que des représentants du gouvernement libyen avaient rencontré à plusieurs reprises des membres de l'opposition dans des capitales étrangères en vue de négocier un accord de paix. Ces réunions auraient eu lieu en Italie, en Egypte et en Norvège en présence de représentants des pays hôtes. Un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères a opposé un démenti catégorique. A Bruxelles, une délégation du CNT conduite par Mahmoud Djibril est attendue le 13 juillet pour rencontrer des dirigeants de l'Union européenne et de l'Otan, notamment le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, a-t-on appris de source diplomatique. Les délégués de l'insurrection devraient également rencontrer le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission, José Manuel Barroso.