Mouammar Kadhafi doit renoncer au pouvoir en Libye et la Russie est prête à y contribuer en négociant son départ, ont déclaré vendredi dernier des responsables russes, rejoignant ainsi le choeur des pays occidentaux. Cette offre, qui marque un changement de ton par rapport aux critiques formulées précédemment par le Kremlin au sujet de l'intervention étrangère en Libye, est de nature à stimuler des pays de l'Otan résolus à "finir le travail" engagé en mars pour mettre fin aux 41 ans de règne de Kadhafi. L'Alliance atlantique se prépare à déployer pour la première fois des hélicoptères de combat en Libye pour accroître la pression sur les forces terrestres de Kadhafi. A l'issue du sommet du G8 organisé à Deauville, le président français Nicolas Sarkozy a évoqué une intensification possible des opérations militaires de la coalition internationale pour obtenir le départ de Kadhafi. "Il y a une grande unanimité sur cet objectif", a-t-il dit. L'offre de médiation russe a été formulée en marge du sommet de Deauville, auquel participait Dmitri Medvedev. "La communauté internationale ne le considère plus (Kadhafi) comme le dirigeant de la Libye", a déclaré le président russe, ajoutant qu'il envoyait un émissaire en Libye pour entamer des discussions, sans présenter de plan précis pour un départ de Mouammar Kadhafi. S'il a jugé "bienvenue l'aide de la Russie", Nicolas Sarkozy a jugé qu'il n'y avait "pas de médiation possible avec M. Kadhafi". Le président français a prévenu qu'un refus de Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir entraînerait une "intensification de l'intervention militaire" de l'Otan. A Washington, le département d'Etat a souligné que la proposition russe faisait partie d'un éventail d'efforts visant à résoudre la crise et que Mouammar Kadhafi ne devait s'attendre à aucun traitement de faveur. A Tripoli, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères a dit que le gouvernement n'avait pas été informé de la position de la Russie. "Toute décision au sujet de l'avenir de la Libye appartient aux Libyens et à personne d'autre", a déclaré Khaled Kaïm. Dans leur déclaration finale, les dirigeants du G8 affirment que le dirigeant libyen a "perdu toute légitimité", n'a "aucun avenir" dans une Libye démocratique et libre et "doit partir". Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont estimé que la situation évoluait au profit de l'opposition libyenne. L'armée libyenne a toutefois montré qu'elle était loin de renoncer. Elle a procédé dans la nuit de jeudi à vendredi à des tirs de roquette sur Tinzan, ville sous contrôle rebelle, et combat les insurgés à la périphérie de la ville de Misrata. Les forces de Mouammar Kadhafi ont aussi tiré une centaine de roquettes dans la nuit de jeudi à vendredi sur la ville libyenne de Zentane, tenue par les rebelles à 150 km au sud-ouest de Tripolise lon Reuters. Tripoli a proposé jeudi un cessez-le-feu mais s'est heurté à un scepticisme d'autant plus grand que ses forces pilonnaient Misrata au même moment avec une vigueur inégalée. Mouammar Kadhafi doit renoncer au pouvoir en Libye et la Russie est prête à y contribuer en négociant son départ, ont déclaré vendredi dernier des responsables russes, rejoignant ainsi le choeur des pays occidentaux. Cette offre, qui marque un changement de ton par rapport aux critiques formulées précédemment par le Kremlin au sujet de l'intervention étrangère en Libye, est de nature à stimuler des pays de l'Otan résolus à "finir le travail" engagé en mars pour mettre fin aux 41 ans de règne de Kadhafi. L'Alliance atlantique se prépare à déployer pour la première fois des hélicoptères de combat en Libye pour accroître la pression sur les forces terrestres de Kadhafi. A l'issue du sommet du G8 organisé à Deauville, le président français Nicolas Sarkozy a évoqué une intensification possible des opérations militaires de la coalition internationale pour obtenir le départ de Kadhafi. "Il y a une grande unanimité sur cet objectif", a-t-il dit. L'offre de médiation russe a été formulée en marge du sommet de Deauville, auquel participait Dmitri Medvedev. "La communauté internationale ne le considère plus (Kadhafi) comme le dirigeant de la Libye", a déclaré le président russe, ajoutant qu'il envoyait un émissaire en Libye pour entamer des discussions, sans présenter de plan précis pour un départ de Mouammar Kadhafi. S'il a jugé "bienvenue l'aide de la Russie", Nicolas Sarkozy a jugé qu'il n'y avait "pas de médiation possible avec M. Kadhafi". Le président français a prévenu qu'un refus de Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir entraînerait une "intensification de l'intervention militaire" de l'Otan. A Washington, le département d'Etat a souligné que la proposition russe faisait partie d'un éventail d'efforts visant à résoudre la crise et que Mouammar Kadhafi ne devait s'attendre à aucun traitement de faveur. A Tripoli, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères a dit que le gouvernement n'avait pas été informé de la position de la Russie. "Toute décision au sujet de l'avenir de la Libye appartient aux Libyens et à personne d'autre", a déclaré Khaled Kaïm. Dans leur déclaration finale, les dirigeants du G8 affirment que le dirigeant libyen a "perdu toute légitimité", n'a "aucun avenir" dans une Libye démocratique et libre et "doit partir". Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont estimé que la situation évoluait au profit de l'opposition libyenne. L'armée libyenne a toutefois montré qu'elle était loin de renoncer. Elle a procédé dans la nuit de jeudi à vendredi à des tirs de roquette sur Tinzan, ville sous contrôle rebelle, et combat les insurgés à la périphérie de la ville de Misrata. Les forces de Mouammar Kadhafi ont aussi tiré une centaine de roquettes dans la nuit de jeudi à vendredi sur la ville libyenne de Zentane, tenue par les rebelles à 150 km au sud-ouest de Tripolise lon Reuters. Tripoli a proposé jeudi un cessez-le-feu mais s'est heurté à un scepticisme d'autant plus grand que ses forces pilonnaient Misrata au même moment avec une vigueur inégalée.