Entre la Direction des transports et le collectif des propriétaires de bus, un dialogue de sourds s'est installé. Par ailleurs, deux bus appartenant à un transporteur ont été incendiés avant-hier à Fréha. Le conflit ne fait que se corser surtout avec l'appel à la grève lancé hier par l'Union nationale des transporteurs pour une grève de l'ensemble des wilayas du centre du pays, en guise de solidarité avec ceux de Tizi-Ouzou pour le 26 juillet. Entre la Direction des transports et le collectif des propriétaires de bus, un dialogue de sourds s'est installé. Par ailleurs, deux bus appartenant à un transporteur ont été incendiés avant-hier à Fréha. Le conflit ne fait que se corser surtout avec l'appel à la grève lancé hier par l'Union nationale des transporteurs pour une grève de l'ensemble des wilayas du centre du pays, en guise de solidarité avec ceux de Tizi-Ouzou pour le 26 juillet. D'un côté, le directeur des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou martèle que la décision du transfert de la gare routière est irréversible, de l'autre, les transporteurs décident de ne pas reprendre le travail tant que l'ancienne agence située au centre-ville n'est pas réhabilitée. La seule solution qui pourrait dégager une issue à ce conflit qui dure depuis plus de trente-cinq jours reste l'intervention d'une autorité supérieure. Il est difficile de comprendre comment est né ce bras de fer, car il semble que tout le temps nécessaire pour effectuer ces changements ait été pris. C'est du moins la version des responsables du secteur du transport qui rappellent que cette question avait même fait l'objet d'une journée thématique au niveau de l'Assemblée populaire wilayale. En 2009 et 2010, ce projet qui met en œuvre un nouveau plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou a été également présenté devant l'APW dans le cadre des réunions des bilans annuels. En plus de la direction des transports, d'autres secteurs comme celui de l'environnement ainsi que les représentants de la population ont été de la partie. Même l'association des transporteurs de Kabylie aurait donné son aval quant à la faisabilité et aux avantages d'un tel transfert. Comme il fallait s'y attendre, les premiers à payer les frais d'un tel débrayage, inédit dans les annales de la région, ce sont les voyageurs. La direction des transports a pris des mesures afin de permettre le transport d'un maximum de citoyens par voie ferroviaire. Ainsi, trois nouveaux départs de trains vers la ville de Thénia sont lancés suite à la grève des bus. Les départs ont lieu chaque jour à 8h, midi et à 15h sans oublier celui de 5h 25 min. Mais ceci reste une mesure insuffisante car les voyageurs sont otages des taxis et autres fraudeurs qui appliquent des prix qui dépassent tout entendement à cause de la grève et de la crise qu'elle a engendrée. Ainsi, la place vers la ville d'Alger peut atteindre les mille dinars au lieu des 200 dinars habituels. Un aller par place vers la ville de Bordj Ménaïel (wilaya de Boumerdès) est payé à 200 dinars ! Et c'est le même constat concernant toutes les autres destinations vers les wilayas limitrophes. Suite à ce débrayage, les clandestins sont en train de pousser comme des champignons et ils appliquent des prix exorbitants et aucune réaction de la part des autorités locales n'est entreprise pour mettre fin à cette cacophonie. Notons que le fond de ce mécontentement des transporteurs interwilayas est surtout la proximité de la nouvelle gare routière avec la station ferroviaire. Les transporteurs expriment leurs appréhensions quant à ne pas pouvoir concurrencer le train bien que selon des chiffres officiels, la desserte du train à Tizi-Ouzou ne prend en charge que 3 % du nombre total de voyageurs. Au total, 8.000 personnes sont transportées tous les jours par bus vers Alger contre 200 seulement par train. Mais la proximité des deux stations (bus, train), ajoutée aux problèmes inextricables des longs bouchons qui se forment sur la RN 12 quotidiennement pourrait inciter les voyageurs à opter pour le train dans un futur proche. Une chose mérite, en revanche, d'être signalée : depuis la délocalisation des stations de transport du centre-ville, Tizi-Ouzou respire mieux. La ville est sérieusement désengorgée et la circulation automobile est devenue très fluide. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. D'un côté, le directeur des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou martèle que la décision du transfert de la gare routière est irréversible, de l'autre, les transporteurs décident de ne pas reprendre le travail tant que l'ancienne agence située au centre-ville n'est pas réhabilitée. La seule solution qui pourrait dégager une issue à ce conflit qui dure depuis plus de trente-cinq jours reste l'intervention d'une autorité supérieure. Il est difficile de comprendre comment est né ce bras de fer, car il semble que tout le temps nécessaire pour effectuer ces changements ait été pris. C'est du moins la version des responsables du secteur du transport qui rappellent que cette question avait même fait l'objet d'une journée thématique au niveau de l'Assemblée populaire wilayale. En 2009 et 2010, ce projet qui met en œuvre un nouveau plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou a été également présenté devant l'APW dans le cadre des réunions des bilans annuels. En plus de la direction des transports, d'autres secteurs comme celui de l'environnement ainsi que les représentants de la population ont été de la partie. Même l'association des transporteurs de Kabylie aurait donné son aval quant à la faisabilité et aux avantages d'un tel transfert. Comme il fallait s'y attendre, les premiers à payer les frais d'un tel débrayage, inédit dans les annales de la région, ce sont les voyageurs. La direction des transports a pris des mesures afin de permettre le transport d'un maximum de citoyens par voie ferroviaire. Ainsi, trois nouveaux départs de trains vers la ville de Thénia sont lancés suite à la grève des bus. Les départs ont lieu chaque jour à 8h, midi et à 15h sans oublier celui de 5h 25 min. Mais ceci reste une mesure insuffisante car les voyageurs sont otages des taxis et autres fraudeurs qui appliquent des prix qui dépassent tout entendement à cause de la grève et de la crise qu'elle a engendrée. Ainsi, la place vers la ville d'Alger peut atteindre les mille dinars au lieu des 200 dinars habituels. Un aller par place vers la ville de Bordj Ménaïel (wilaya de Boumerdès) est payé à 200 dinars ! Et c'est le même constat concernant toutes les autres destinations vers les wilayas limitrophes. Suite à ce débrayage, les clandestins sont en train de pousser comme des champignons et ils appliquent des prix exorbitants et aucune réaction de la part des autorités locales n'est entreprise pour mettre fin à cette cacophonie. Notons que le fond de ce mécontentement des transporteurs interwilayas est surtout la proximité de la nouvelle gare routière avec la station ferroviaire. Les transporteurs expriment leurs appréhensions quant à ne pas pouvoir concurrencer le train bien que selon des chiffres officiels, la desserte du train à Tizi-Ouzou ne prend en charge que 3 % du nombre total de voyageurs. Au total, 8.000 personnes sont transportées tous les jours par bus vers Alger contre 200 seulement par train. Mais la proximité des deux stations (bus, train), ajoutée aux problèmes inextricables des longs bouchons qui se forment sur la RN 12 quotidiennement pourrait inciter les voyageurs à opter pour le train dans un futur proche. Une chose mérite, en revanche, d'être signalée : depuis la délocalisation des stations de transport du centre-ville, Tizi-Ouzou respire mieux. La ville est sérieusement désengorgée et la circulation automobile est devenue très fluide. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres.