L'Organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé à prendre des mesures urgentes pour lutter contre la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique, à la veille d'une réunion à Rome visant à mobiliser un soutien international en faveur des pays touchés. L'Organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé à prendre des mesures urgentes pour lutter contre la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique, à la veille d'une réunion à Rome visant à mobiliser un soutien international en faveur des pays touchés. La FAO avait lancé un appel pour la mobilisation de 120 millions de dollars supplémentaires pour la Corne de l'Afrique dont 50 millions pour l'Ethiopie, le Kenya, Djibouti et l'Ouganda, touchés de plein fouet par la famine provoquée par la sécheresse. Selon l'Onu, plus de 10 millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire dans cette région, en particulier en Somalie, privée de gouvernement central depuis deux décennies. Une réunion internationale d'urgence a été convoquée à Rome et se tiendra aujourd'hui, afin d'examiner les mesures à prendre face à la crise de la Corne de l'Afrique et mobiliser un soutien international en faveur des pays touchés. Organisée par la FAO, la réunion rassemblera des ministres ou hauts représentants des 191 Etats membres de la FAO, d'autres organes des Nations unies, des organisations intergouvernementales, des ONG et des banques régionales de développement. Les participants doivent débattre de la situation qui prévaut dans la Corne de l'Afrique, une région qui fait face à la sécheresse provoquant une crise alimentaire sans précédent qui affecte notamment la Somalie, l'Ethiopie, le Kenya, Djibouti, le Soudan et l'Ouganda. «Des centaines de personnes meurent chaque jour, et si nous ne prenons par des mesures, d'autres mourront également», a averti le président de la FAO, Jacques Diouf. La Somalie est la plus affectée par cette crise, exacerbée par une absence de stabilité et d'un gouvernement central fort, sans oublier les violences et les attaques liées au groupe d'insurgés Shebab, ce qui rend difficile, voire impossible, l'acheminement de l'aide humanitaire dans ce pays. Selon les Nations unies, 3,7 millions de personnes sont frappées par la crise en Somalie due à une grave sécheresse. Préoccupé par cette situation, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à mobiliser des ressources afin de soutenir les agences de l'Onu et les organisations non-gouvernementales à financer leurs opérations d'assistance en Somalie. «Pour sauver des vies, majoritairement d'enfants et de femmes, nous avons besoin approximativement de 1,6 milliard de dollars d'aide», a plaidé Ban Ki-moon. «A ce jour, les donateurs internationaux ont seulement donné la moitié de cette somme. Pour offrir de l'espoir au nom de notre humanité commune, nous devons mobiliser le monde entier», a-t-il martelé. Il a ajouté qu'«aussi longtemps qu'il y aura un conflit en Somalie, nous ne pourrons combattre la famine de manière efficace. Davantage d'enfants vont être affamés, de plus en plus de personnes vont mourir inutilement». La FAO avait lancé un appel pour la mobilisation de 120 millions de dollars supplémentaires pour la Corne de l'Afrique dont 50 millions pour l'Ethiopie, le Kenya, Djibouti et l'Ouganda, touchés de plein fouet par la famine provoquée par la sécheresse. Selon l'Onu, plus de 10 millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire dans cette région, en particulier en Somalie, privée de gouvernement central depuis deux décennies. Une réunion internationale d'urgence a été convoquée à Rome et se tiendra aujourd'hui, afin d'examiner les mesures à prendre face à la crise de la Corne de l'Afrique et mobiliser un soutien international en faveur des pays touchés. Organisée par la FAO, la réunion rassemblera des ministres ou hauts représentants des 191 Etats membres de la FAO, d'autres organes des Nations unies, des organisations intergouvernementales, des ONG et des banques régionales de développement. Les participants doivent débattre de la situation qui prévaut dans la Corne de l'Afrique, une région qui fait face à la sécheresse provoquant une crise alimentaire sans précédent qui affecte notamment la Somalie, l'Ethiopie, le Kenya, Djibouti, le Soudan et l'Ouganda. «Des centaines de personnes meurent chaque jour, et si nous ne prenons par des mesures, d'autres mourront également», a averti le président de la FAO, Jacques Diouf. La Somalie est la plus affectée par cette crise, exacerbée par une absence de stabilité et d'un gouvernement central fort, sans oublier les violences et les attaques liées au groupe d'insurgés Shebab, ce qui rend difficile, voire impossible, l'acheminement de l'aide humanitaire dans ce pays. Selon les Nations unies, 3,7 millions de personnes sont frappées par la crise en Somalie due à une grave sécheresse. Préoccupé par cette situation, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à mobiliser des ressources afin de soutenir les agences de l'Onu et les organisations non-gouvernementales à financer leurs opérations d'assistance en Somalie. «Pour sauver des vies, majoritairement d'enfants et de femmes, nous avons besoin approximativement de 1,6 milliard de dollars d'aide», a plaidé Ban Ki-moon. «A ce jour, les donateurs internationaux ont seulement donné la moitié de cette somme. Pour offrir de l'espoir au nom de notre humanité commune, nous devons mobiliser le monde entier», a-t-il martelé. Il a ajouté qu'«aussi longtemps qu'il y aura un conflit en Somalie, nous ne pourrons combattre la famine de manière efficace. Davantage d'enfants vont être affamés, de plus en plus de personnes vont mourir inutilement».