Une personne sur deux a fait ou fera une syncope. Mais ces pertes de connaissance ne sont pas forcément graves : d'ailleurs elles ne concernent que 2 à 3 % des consultations dans les hôpitaux. Ce qu'il faut savoir pour bien réagir face à une syncope. Une personne sur deux a fait ou fera une syncope. Mais ces pertes de connaissance ne sont pas forcément graves : d'ailleurs elles ne concernent que 2 à 3 % des consultations dans les hôpitaux. Ce qu'il faut savoir pour bien réagir face à une syncope. Toutes les pertes de connaissance sont des syncopes Faux Une syncope est une perte de connaissance brève, de l'ordre de trente secondes à une minute, suivie d'un retour spontané à la conscience. Si elle est plus longue ou nécessite des manoeuvres de réanimation, c'est autre chose. Les crises d'épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux ou les hypoglycémies chez un sujet diabétique ne sont pas non plus des syncopes, même sils peuvent entraîner des pertes de connaissance. Si on sent venir la syncope, ce n'est pas grave Faux Contrairement au malaise vagal, les signes annonciateurs de la syncope sont assez rares. Mais certaines personnes ressentent juste avant une faiblesse, des bouffées de chaleur, une impression de cœur qui s'emballe ou ralentit. Il peut exister d'autres symptômes : sensation de tête vide, bourdonnements d'oreilles, mal de ventre, douleur dans la poitrine. Il faut alors veiller à ne pas se blesser, s'éloigner dune table basse, se laisser tomber doucement. Une syncope est toujours due à un problème cardiaque Faux Le cœur est responsable dans seulement 20% des cas de syncopes. Il peut alors s'agir d'un trouble du rythme, trop rapide ou trop lent, ou d'une cardiopathie (maladie du cœur) entraînant une circulation sanguine insuffisante au niveau du cerveau. Le stress induit parfois des anomalies cardiaques qui peuvent aller jusqu'à l'infarctus. Dans les autres cas, la syncope survient à l'occasion d'un choc émotionnel, d'une grande frayeur, d'une douleur aiguë C'est alors une syncope-réflexe. Très rarement, une affection d'origine neurologique ou psychiatrique peut être en cause. On est sujet à la syncope si on a une tension basse Vrai L'hypotension favorise la survenue de syncope. Cette tension artérielle trop basse peut être permanente ou épisodique, en cas de changement soudain de position : c'est ce que l'on appelle l'hypotension orthostatique. Elle est le plus souvent due à la prise de médicaments hypotenseurs, voire à une déshydratation. Ce n'est pas grave. On peut prévenir les syncopes cardiaques Vrai Lorsqu'une syncope demeure inexpliquée, mais qu'une affection cardiaque est suspectée, on peut insérer sous la peau un petit appareil : le moniteur cardiaque implantable Reveal. Il permet de surveiller l'activité du cœur pendant trois ans ou d'enregistrer un ECG en cas de symptômes (palpitations ou perte de connaissance). L'analyse de ces enregistrements peut être réalisée à distance par le médecin. Elle aide à comprendre la cause de la syncope et donc à mettre en place un traitement efficace. On trouve toujours la cause d'une syncope Faux Dans 20 à 30 % des cas, la syncope reste inexpliquée. Cela entraîne des examens complémentaires afin d'éliminer une cause cardiaque : électrocardiogramme (ECG), échographie du cœur, enregistrement de la tension et de l'ECG sur 24, 48 voire 72 heures (Holter), épreuve d'effort… Un électroencéphalogramme (EEG) ou un scanner cérébral vise à éliminer une cause neurologique. D'autres examens plus poussés pourront être proposés pour analyser de manière fine le fonctionnement électrique du cœur au moyen d'une sonde introduite à partir d'une veine du pli de l'aine. Après une syncope il faut consulter le médecin Vrai Il pourra confirmer le diagnostic de syncope, en rechercher la cause et éliminer le risque de mort subite. Mais l'interrogatoire n'est pas évident, car la personne est souvent seule au moment de sa perte de connaissance et peut donc difficilement décrire ce qui s'est passé. Pour connaître les circonstances du malaise, sa durée et les modalités du retour à la conscience, le médecin interroge donc aussi l'entourage. Puis il effectue un examen clinique (prise de tension aux deux bras en position couchée puis debout, auscultation minutieuse du cœur et des artères) et fait le point sur les traitements en cours. Il existe des traitements pour les syncopes Vrai Pour les problèmes de pression artérielle (trop basse ou trop élevée), on fait appel aux médicaments. Pour traiter les troubles du rythme, on utilise des dispositifs implantés dans l'organisme : stimulateur cardiaque (pacemaker) en cas de rythme trop lent (bradycardie) ou défibrillateur en cas de rythme trop rapide (tachycardie). Le traitement des syncopes réflexes repose sur la suppression des facteurs déclenchants, lorsqu'ils existent et que c'est possible (traitement des grandes douleurs…). Toutes les pertes de connaissance sont des syncopes Faux Une syncope est une perte de connaissance brève, de l'ordre de trente secondes à une minute, suivie d'un retour spontané à la conscience. Si elle est plus longue ou nécessite des manoeuvres de réanimation, c'est autre chose. Les crises d'épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux ou les hypoglycémies chez un sujet diabétique ne sont pas non plus des syncopes, même sils peuvent entraîner des pertes de connaissance. Si on sent venir la syncope, ce n'est pas grave Faux Contrairement au malaise vagal, les signes annonciateurs de la syncope sont assez rares. Mais certaines personnes ressentent juste avant une faiblesse, des bouffées de chaleur, une impression de cœur qui s'emballe ou ralentit. Il peut exister d'autres symptômes : sensation de tête vide, bourdonnements d'oreilles, mal de ventre, douleur dans la poitrine. Il faut alors veiller à ne pas se blesser, s'éloigner dune table basse, se laisser tomber doucement. Une syncope est toujours due à un problème cardiaque Faux Le cœur est responsable dans seulement 20% des cas de syncopes. Il peut alors s'agir d'un trouble du rythme, trop rapide ou trop lent, ou d'une cardiopathie (maladie du cœur) entraînant une circulation sanguine insuffisante au niveau du cerveau. Le stress induit parfois des anomalies cardiaques qui peuvent aller jusqu'à l'infarctus. Dans les autres cas, la syncope survient à l'occasion d'un choc émotionnel, d'une grande frayeur, d'une douleur aiguë C'est alors une syncope-réflexe. Très rarement, une affection d'origine neurologique ou psychiatrique peut être en cause. On est sujet à la syncope si on a une tension basse Vrai L'hypotension favorise la survenue de syncope. Cette tension artérielle trop basse peut être permanente ou épisodique, en cas de changement soudain de position : c'est ce que l'on appelle l'hypotension orthostatique. Elle est le plus souvent due à la prise de médicaments hypotenseurs, voire à une déshydratation. Ce n'est pas grave. On peut prévenir les syncopes cardiaques Vrai Lorsqu'une syncope demeure inexpliquée, mais qu'une affection cardiaque est suspectée, on peut insérer sous la peau un petit appareil : le moniteur cardiaque implantable Reveal. Il permet de surveiller l'activité du cœur pendant trois ans ou d'enregistrer un ECG en cas de symptômes (palpitations ou perte de connaissance). L'analyse de ces enregistrements peut être réalisée à distance par le médecin. Elle aide à comprendre la cause de la syncope et donc à mettre en place un traitement efficace. On trouve toujours la cause d'une syncope Faux Dans 20 à 30 % des cas, la syncope reste inexpliquée. Cela entraîne des examens complémentaires afin d'éliminer une cause cardiaque : électrocardiogramme (ECG), échographie du cœur, enregistrement de la tension et de l'ECG sur 24, 48 voire 72 heures (Holter), épreuve d'effort… Un électroencéphalogramme (EEG) ou un scanner cérébral vise à éliminer une cause neurologique. D'autres examens plus poussés pourront être proposés pour analyser de manière fine le fonctionnement électrique du cœur au moyen d'une sonde introduite à partir d'une veine du pli de l'aine. Après une syncope il faut consulter le médecin Vrai Il pourra confirmer le diagnostic de syncope, en rechercher la cause et éliminer le risque de mort subite. Mais l'interrogatoire n'est pas évident, car la personne est souvent seule au moment de sa perte de connaissance et peut donc difficilement décrire ce qui s'est passé. Pour connaître les circonstances du malaise, sa durée et les modalités du retour à la conscience, le médecin interroge donc aussi l'entourage. Puis il effectue un examen clinique (prise de tension aux deux bras en position couchée puis debout, auscultation minutieuse du cœur et des artères) et fait le point sur les traitements en cours. Il existe des traitements pour les syncopes Vrai Pour les problèmes de pression artérielle (trop basse ou trop élevée), on fait appel aux médicaments. Pour traiter les troubles du rythme, on utilise des dispositifs implantés dans l'organisme : stimulateur cardiaque (pacemaker) en cas de rythme trop lent (bradycardie) ou défibrillateur en cas de rythme trop rapide (tachycardie). Le traitement des syncopes réflexes repose sur la suppression des facteurs déclenchants, lorsqu'ils existent et que c'est possible (traitement des grandes douleurs…).