De vrais faux billets, en coupures de 1 000, 500 et 200 dinars, ont été fabriqués au Maroc pour être acheminés vers l'Algérie. Ce sont là les aveux de l'un des membres d'un réseau international spécialisé dans le trafic de monnaie et la falsification de timbres fiscaux, démantelé récemment par les gendarmes de la section de recherches du groupement d'Alger. Ce réseau, composé de 2 associations criminelles, opérait l'échange d'une somme de 100 millions de centimes falsifiés contre 30 millions en vrais billets. Outre cette pratique, les trafiquants, au nombre de 8, auraient acheté plusieurs voitures, choisissant pour cela des véhicules aux documents administratifs falsifiés afin que leurs propriétaires ne puissent pas recourir à la justice. Ils payaient ces derniers à l'aide de faux billets y introduisant quelques vrais billets. Ces deux associations criminelles exerçaient au niveau de de deux ateliers : le premier installé dans la région de Tikdjda, à Bouira alors que le deuxième était situé à Aïn Témouchent. Le fil conducteur des deux bandes était G. B. Agé de 32 ans, celui-ci écoulait les faux billets, dans la localité de Baraki en achetant des voitures. Suite à des renseignements, le mis en cause a été arrêté le 24 juillet passé. G. B. a fini par passer aux aveux et donner le nom de ses deux principaux complices. Il s'agit de B. N., âgé de 35 ans et résidant à Bordj El-Kiffan, et de K. S. 30 ans résidant à Bouira. Ce dernier a, pour sa part, dévoilé le nom de deux autres complices activant dans la même wilaya. Suite aux perquisitions opérées aux domiciles des prévenus les gendarmes ont récupéré une somme de 105 millions de centimes. Deux imprimantes laser et un ordinateur ont été récupérés à Tikdjda. Deux autres imprimantes laser, des produits chimiques, un rouleau de filigrane ainsi que 20 millions de centimes ont été saisis à Aïn Témouchent. 3 personnes ont été arrêtées à cet effet tandis qu'une quatrième est en fuite. Celle-ci serait la pièce maîtresse de ce puzzle, nous dira le commandant de la section de recherche de la capitale. Selon lui, le mis en cause, B. B. âgé de 49 ans, pourrait conduire à d'autres associations criminelles. «D'après nos renseignements, l'arrestation de B. B. pourrait conduire à d'autres criminels (…); son arrestation pourrait, également, nous permettre de mettre la main sur d'autres réseaux, y compris ceux marocains», affirme-t-il. Poursuivant que B. B. avait introduit des faux dinars du Maroc et les avait écoulé à l'Ouest. Notons que les mis en cause disent que c'est leur première «opération», pour battre en brèche l'Institut national de criminologie et criminalistique relevant de la Gendarmerie nationale, entrera en œuvre, ses expertises révéleront tous les tenants et aboutissants de cette affaire. De vrais faux billets, en coupures de 1 000, 500 et 200 dinars, ont été fabriqués au Maroc pour être acheminés vers l'Algérie. Ce sont là les aveux de l'un des membres d'un réseau international spécialisé dans le trafic de monnaie et la falsification de timbres fiscaux, démantelé récemment par les gendarmes de la section de recherches du groupement d'Alger. Ce réseau, composé de 2 associations criminelles, opérait l'échange d'une somme de 100 millions de centimes falsifiés contre 30 millions en vrais billets. Outre cette pratique, les trafiquants, au nombre de 8, auraient acheté plusieurs voitures, choisissant pour cela des véhicules aux documents administratifs falsifiés afin que leurs propriétaires ne puissent pas recourir à la justice. Ils payaient ces derniers à l'aide de faux billets y introduisant quelques vrais billets. Ces deux associations criminelles exerçaient au niveau de de deux ateliers : le premier installé dans la région de Tikdjda, à Bouira alors que le deuxième était situé à Aïn Témouchent. Le fil conducteur des deux bandes était G. B. Agé de 32 ans, celui-ci écoulait les faux billets, dans la localité de Baraki en achetant des voitures. Suite à des renseignements, le mis en cause a été arrêté le 24 juillet passé. G. B. a fini par passer aux aveux et donner le nom de ses deux principaux complices. Il s'agit de B. N., âgé de 35 ans et résidant à Bordj El-Kiffan, et de K. S. 30 ans résidant à Bouira. Ce dernier a, pour sa part, dévoilé le nom de deux autres complices activant dans la même wilaya. Suite aux perquisitions opérées aux domiciles des prévenus les gendarmes ont récupéré une somme de 105 millions de centimes. Deux imprimantes laser et un ordinateur ont été récupérés à Tikdjda. Deux autres imprimantes laser, des produits chimiques, un rouleau de filigrane ainsi que 20 millions de centimes ont été saisis à Aïn Témouchent. 3 personnes ont été arrêtées à cet effet tandis qu'une quatrième est en fuite. Celle-ci serait la pièce maîtresse de ce puzzle, nous dira le commandant de la section de recherche de la capitale. Selon lui, le mis en cause, B. B. âgé de 49 ans, pourrait conduire à d'autres associations criminelles. «D'après nos renseignements, l'arrestation de B. B. pourrait conduire à d'autres criminels (…); son arrestation pourrait, également, nous permettre de mettre la main sur d'autres réseaux, y compris ceux marocains», affirme-t-il. Poursuivant que B. B. avait introduit des faux dinars du Maroc et les avait écoulé à l'Ouest. Notons que les mis en cause disent que c'est leur première «opération», pour battre en brèche l'Institut national de criminologie et criminalistique relevant de la Gendarmerie nationale, entrera en œuvre, ses expertises révéleront tous les tenants et aboutissants de cette affaire.