Le procès du président égyptien déchu, Hosni Moubarak, accusé de «corruption» et de «meurtre de manifestants», lors de la révolte populaire de janvier et février derniers, a été ajourné au 15 août, a déclaré, hier, le président du tribunal Ahmed Refaâat. Le procès du président égyptien déchu, Hosni Moubarak, accusé de «corruption» et de «meurtre de manifestants», lors de la révolte populaire de janvier et février derniers, a été ajourné au 15 août, a déclaré, hier, le président du tribunal Ahmed Refaâat. Le procès de l'ancien chef de l'Etat égyptien s'est ouvert, dans la journée, au Caire. Quelque 600 personnes (avocats, familles des victimes, journalistes) ont été autorisées à assister aux audiences qui se sont tenues sous une forte protection policière et militaire. Allongé sur une civière dans le box des accusés après une brève interruption d'audience, M. Moubarak a plaidé non coupable. Ses deux fils Alaâ et Gamal ont, ensuite, pris la parole pour se dire non coupables eux aussi. Le président du tribunal a, également, ordonné que Moubarak malade, soit admis dans un hôpital près du Caire en attendant la prochaine audience. Outre le procès de Moubarak, celui de l'ex-ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, et de six hauts responsables de la police a été ajourné à jeudi. Ce procès, qualifié d'«historique» par la rue et les médias égyptiens, se déroule à l'Académie de police à Masr el-Gedida, dans le nord du Caire. Le choix de ce lieu a été dicté par souci de sécurité, a-t-on expliqué de source judiciaire. Quelque 600 personnes (avocats, familles des victimes, journalistes) ont été autorisées à assister au procès qui se tient sous forte protection policière et militaire. L'audience est retransmise en direct à la Télévision publique «pour rassurer le peuple sur la (crédibilité) de la procédure». Des centaines de personnes, dont des familles de victimes, regroupées devant le tribunal, le suivaient sur un écran géant. Avant l'ouverture du procès des partisans du Président déchu se sont heurtés à ses opposants devant l'Académie de police. Le Président déchu est apparu, mercredi, pour la première fois publiquement depuis sa démission le 11 février, vêtu de blanc et couché sur une civière dans un box grillagé et muni de barreaux, ses fils Alaâ et Gamal se tenant debout tout près de lui. Le président du tribunal pénal du Caire, le juge Ahmed Refaât, a demandé à l'assistance un «silence total» sous peine d'expulsion de la salle d'audience tout contrevenant à ses instructions. Mais, parfois, il avait du mal à se faire entendre face aux avocats des prévenus dont certains intervenaient en même temps sur des points de procédure. Le juge Ahmed Refaât avait fait savoir, lundi, que les audiences se tiendront «tous les jours jusqu'à leur terme». L'ancien chef de l'Etat égyptien, 83 ans, est, notamment, accusé de corruption, ainsi que de la mort de manifestants au cours de la révolte contre son régime en janvier et février. Ces événements auraient fait près de 850 morts. M. Moubarak risque la peine de mort s'il est reconnu coupable du meurtre. En avril dernier, il a été admis à l'hôpital international de Charm El-Cheikh, à la suite d'un malaise cardiaque. Il y séjourne depuis en état de détention préventive. Alaâ et Gamal Moubarak, l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib El-Adli, en détention préventive à la prison de Tora du Caire, ainsi que six de ses adjoints sont jugés en même temps que le Président déchu. Un autre accusé, l'homme d'affaires, Hussein Salem, n'est pas présent au procès, se trouvant actuellement à l'étranger. Le procès intervient alors que l'opposition et la rue égyptienne continuent de faire pression sur les nouvelles autorités du pays, réclamant l'accélération des réformes et le début de la transition au pouvoir. Dimanche, les contestataires qui occupaient la place Tahrir au centre du Caire ont décidé de suspendre leur rassemblement à l'approche de la tenue du procès. Vingt-six mouvements et partis ont mis fin au sit-in, estimant que la tenue du procès de Moubarak était «un pas important vers la satisfaction de leurs revendications». Les protestataires réclament, notamment, la fin des procès militaires de civils, la comparution des dignitaires de l'ancien régime et la redistribution des richesses. Lundi, l'armée et les forces de sécurité égyptiennes se sont déployées sur la place Tahrir pour enlever les dernières tentes des manifestants. Les rassemblements et les sit-in sur la place Tahrir avaient été déclenchés le 8 juillet pour demander l'accélération des réformes politiques promises par l'armée et le jugement des responsables de l'ancien régime de Moubarak. Pour rassurer l'opinion publique égyptienne, le Conseil suprême des forces armées égyptiennes (CSFA), qui a pris les rênes du pouvoir en Egypte depuis la chute de l'ancien régime, a réaffirmé samedi sa détermination à oeuvrer pour «un Etat démocratique à travers des élections parlementaires libres et justes». Le chef du CSFA, le maréchal Hussein Tantaoui, a promis de créer les «piliers d'un Etat démocratique» défenseur de la liberté et des droits de ses citoyens à travers des élections parlementaires libres et justes, «une nouvelle Constitution et l'élection d'un Président choisi par le peuple». Le 21 juillet, le Premier ministre, Essam Charaf, a procédé à un remaniement de son gouvernement pour à apaiser la colère des manifestants, mais des anciens ministres ayant travaillé dans le gouvernement de Moubarak sont toujours en place. Les nouvelles autorités égyptiennes auront la lourde tâche d'organiser des élections générales prévues initialement en septembre mais reportées, ensuite, de deux mois au maximum. Le processus électoral commencerait le 30 septembre. Il inclut la présentation des candidatures, la campagne, ainsi que l'établissement de listes électorales et de circonscriptions, selon un membre du CSFA, Mamdouh Chahine. Le procès de l'ancien chef de l'Etat égyptien s'est ouvert, dans la journée, au Caire. Quelque 600 personnes (avocats, familles des victimes, journalistes) ont été autorisées à assister aux audiences qui se sont tenues sous une forte protection policière et militaire. Allongé sur une civière dans le box des accusés après une brève interruption d'audience, M. Moubarak a plaidé non coupable. Ses deux fils Alaâ et Gamal ont, ensuite, pris la parole pour se dire non coupables eux aussi. Le président du tribunal a, également, ordonné que Moubarak malade, soit admis dans un hôpital près du Caire en attendant la prochaine audience. Outre le procès de Moubarak, celui de l'ex-ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, et de six hauts responsables de la police a été ajourné à jeudi. Ce procès, qualifié d'«historique» par la rue et les médias égyptiens, se déroule à l'Académie de police à Masr el-Gedida, dans le nord du Caire. Le choix de ce lieu a été dicté par souci de sécurité, a-t-on expliqué de source judiciaire. Quelque 600 personnes (avocats, familles des victimes, journalistes) ont été autorisées à assister au procès qui se tient sous forte protection policière et militaire. L'audience est retransmise en direct à la Télévision publique «pour rassurer le peuple sur la (crédibilité) de la procédure». Des centaines de personnes, dont des familles de victimes, regroupées devant le tribunal, le suivaient sur un écran géant. Avant l'ouverture du procès des partisans du Président déchu se sont heurtés à ses opposants devant l'Académie de police. Le Président déchu est apparu, mercredi, pour la première fois publiquement depuis sa démission le 11 février, vêtu de blanc et couché sur une civière dans un box grillagé et muni de barreaux, ses fils Alaâ et Gamal se tenant debout tout près de lui. Le président du tribunal pénal du Caire, le juge Ahmed Refaât, a demandé à l'assistance un «silence total» sous peine d'expulsion de la salle d'audience tout contrevenant à ses instructions. Mais, parfois, il avait du mal à se faire entendre face aux avocats des prévenus dont certains intervenaient en même temps sur des points de procédure. Le juge Ahmed Refaât avait fait savoir, lundi, que les audiences se tiendront «tous les jours jusqu'à leur terme». L'ancien chef de l'Etat égyptien, 83 ans, est, notamment, accusé de corruption, ainsi que de la mort de manifestants au cours de la révolte contre son régime en janvier et février. Ces événements auraient fait près de 850 morts. M. Moubarak risque la peine de mort s'il est reconnu coupable du meurtre. En avril dernier, il a été admis à l'hôpital international de Charm El-Cheikh, à la suite d'un malaise cardiaque. Il y séjourne depuis en état de détention préventive. Alaâ et Gamal Moubarak, l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib El-Adli, en détention préventive à la prison de Tora du Caire, ainsi que six de ses adjoints sont jugés en même temps que le Président déchu. Un autre accusé, l'homme d'affaires, Hussein Salem, n'est pas présent au procès, se trouvant actuellement à l'étranger. Le procès intervient alors que l'opposition et la rue égyptienne continuent de faire pression sur les nouvelles autorités du pays, réclamant l'accélération des réformes et le début de la transition au pouvoir. Dimanche, les contestataires qui occupaient la place Tahrir au centre du Caire ont décidé de suspendre leur rassemblement à l'approche de la tenue du procès. Vingt-six mouvements et partis ont mis fin au sit-in, estimant que la tenue du procès de Moubarak était «un pas important vers la satisfaction de leurs revendications». Les protestataires réclament, notamment, la fin des procès militaires de civils, la comparution des dignitaires de l'ancien régime et la redistribution des richesses. Lundi, l'armée et les forces de sécurité égyptiennes se sont déployées sur la place Tahrir pour enlever les dernières tentes des manifestants. Les rassemblements et les sit-in sur la place Tahrir avaient été déclenchés le 8 juillet pour demander l'accélération des réformes politiques promises par l'armée et le jugement des responsables de l'ancien régime de Moubarak. Pour rassurer l'opinion publique égyptienne, le Conseil suprême des forces armées égyptiennes (CSFA), qui a pris les rênes du pouvoir en Egypte depuis la chute de l'ancien régime, a réaffirmé samedi sa détermination à oeuvrer pour «un Etat démocratique à travers des élections parlementaires libres et justes». Le chef du CSFA, le maréchal Hussein Tantaoui, a promis de créer les «piliers d'un Etat démocratique» défenseur de la liberté et des droits de ses citoyens à travers des élections parlementaires libres et justes, «une nouvelle Constitution et l'élection d'un Président choisi par le peuple». Le 21 juillet, le Premier ministre, Essam Charaf, a procédé à un remaniement de son gouvernement pour à apaiser la colère des manifestants, mais des anciens ministres ayant travaillé dans le gouvernement de Moubarak sont toujours en place. Les nouvelles autorités égyptiennes auront la lourde tâche d'organiser des élections générales prévues initialement en septembre mais reportées, ensuite, de deux mois au maximum. Le processus électoral commencerait le 30 septembre. Il inclut la présentation des candidatures, la campagne, ainsi que l'établissement de listes électorales et de circonscriptions, selon un membre du CSFA, Mamdouh Chahine.