L'Algérie a déploré les violences en Syrie, qui continue de faire l'objet d'un mouvement de contestation, déclenché le 15 mars, contre le régime du président al-Assad. Suite aux manifestations antigouvernementales, marquées souvent par des violences secouant plusieurs villes du pays, Alger a appelé les parties syriennes à la sagesse et au dialogue national «inclusif». L'Algérie a déploré les violences en Syrie, qui continue de faire l'objet d'un mouvement de contestation, déclenché le 15 mars, contre le régime du président al-Assad. Suite aux manifestations antigouvernementales, marquées souvent par des violences secouant plusieurs villes du pays, Alger a appelé les parties syriennes à la sagesse et au dialogue national «inclusif». Ainsi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a déclaré, hier, à la presse qu'«aujourd'hui, nous ne pouvons que déplorer les violences et exhorter les parties syriennes à faire prévaloir la voie de la sagesse et du dialogue national inclusif pour surmonter la crise et progresser dans la mise en oeuvre des réformes politiques annoncées par les autorités syriennes afin de préserver la sécurité et la stabilité de ce pays frère qui joue un rôle important dans la région». A une question sur le silence d'Alger face aux événements sanglants en Syrie, M. Belani a mis en exergue que l'Algérie s'est déjà exprimée sur la situation. Il a, ainsi, rappelé qu'«elle l'a fait, dès le 21 juin dernier, lorsque le ministre des AE, M. Mourad Medelci, avait souligné, lors d'un point de presse tenu à Luxembourg à l'issue de la 6e session du Conseil d'association Algérie-UE, que ‘'l'Algérie est très préoccupée par ce qui se passe dans ce pays frère. Ce qui s'y passe n'est pas acceptable''». Le porte parole du MAE a, dans ce sens, fait remarquer que «l'Algérie reconnaît les Etats et non les régimes comme cela a été souligné, encore récemment, tant par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, que par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci». M. Belani a, à cet effet, rappelé les principes «clairs» sur lesquels se fonde la politique étrangère de l'Algérie, en soulignant que «ceci est valable pour les événements qui se déroulent dans le monde arabe». «L'Algérie -- sans s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats -- réaffirme constamment son attachement à la souveraineté pleine et entière des pays arabes et à leur unité, ainsi qu'au respect des aspirations légitimes des peuples à la liberté, à la démocratie et au développement», a-t-il expliqué. «Il s'agit, bien entendu, de prendre en charge et de répondre à ces aspirations par des moyens pacifiques dans le cadre d'un dialogue national responsable, afin de conjurer les risques de violence et d'effusion de sang», a-t-il poursuivi. Rappelons, enfin, que le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avait exprimé, lundi dernier, l'inquiétude de l'organisation panarabe au regard de la situation actuelle en Syrie et appelé à un dialogue «sérieux» en vue de parvenir à une «réconciliation» et à surmonter la crise dans le pays. «Ce qui se passe en Syrie inquiète la Ligue arabe et tous les pays (...). Nous espérons qu'elle (la Syrie) pourra surmonter (la crise) par des moyens pacifiques et par l'ouverture d'un dialogue sérieux en vue de la réconciliation réclamée par le peuple», avait-il déclaré à la presse. Ainsi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a déclaré, hier, à la presse qu'«aujourd'hui, nous ne pouvons que déplorer les violences et exhorter les parties syriennes à faire prévaloir la voie de la sagesse et du dialogue national inclusif pour surmonter la crise et progresser dans la mise en oeuvre des réformes politiques annoncées par les autorités syriennes afin de préserver la sécurité et la stabilité de ce pays frère qui joue un rôle important dans la région». A une question sur le silence d'Alger face aux événements sanglants en Syrie, M. Belani a mis en exergue que l'Algérie s'est déjà exprimée sur la situation. Il a, ainsi, rappelé qu'«elle l'a fait, dès le 21 juin dernier, lorsque le ministre des AE, M. Mourad Medelci, avait souligné, lors d'un point de presse tenu à Luxembourg à l'issue de la 6e session du Conseil d'association Algérie-UE, que ‘'l'Algérie est très préoccupée par ce qui se passe dans ce pays frère. Ce qui s'y passe n'est pas acceptable''». Le porte parole du MAE a, dans ce sens, fait remarquer que «l'Algérie reconnaît les Etats et non les régimes comme cela a été souligné, encore récemment, tant par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, que par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci». M. Belani a, à cet effet, rappelé les principes «clairs» sur lesquels se fonde la politique étrangère de l'Algérie, en soulignant que «ceci est valable pour les événements qui se déroulent dans le monde arabe». «L'Algérie -- sans s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats -- réaffirme constamment son attachement à la souveraineté pleine et entière des pays arabes et à leur unité, ainsi qu'au respect des aspirations légitimes des peuples à la liberté, à la démocratie et au développement», a-t-il expliqué. «Il s'agit, bien entendu, de prendre en charge et de répondre à ces aspirations par des moyens pacifiques dans le cadre d'un dialogue national responsable, afin de conjurer les risques de violence et d'effusion de sang», a-t-il poursuivi. Rappelons, enfin, que le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avait exprimé, lundi dernier, l'inquiétude de l'organisation panarabe au regard de la situation actuelle en Syrie et appelé à un dialogue «sérieux» en vue de parvenir à une «réconciliation» et à surmonter la crise dans le pays. «Ce qui se passe en Syrie inquiète la Ligue arabe et tous les pays (...). Nous espérons qu'elle (la Syrie) pourra surmonter (la crise) par des moyens pacifiques et par l'ouverture d'un dialogue sérieux en vue de la réconciliation réclamée par le peuple», avait-il déclaré à la presse.