Le colonel Maâmar El-Gueddafi a appelé, lundi, ses partisans à résister et à se «préparer pour la bataille pour libérer» les villes tenues par les rebelles qui ont indiqué avoir enregistré «une avancée significative» dans l'ouest du pays. Le colonel Maâmar El-Gueddafi a appelé, lundi, ses partisans à résister et à se «préparer pour la bataille pour libérer» les villes tenues par les rebelles qui ont indiqué avoir enregistré «une avancée significative» dans l'ouest du pays. Dans un message sonore diffusé par la télévision libyenne, le colonel El-Gueddafi a déclaré que la fin des rebelles «est imminente». «La fin du colonisateur est proche. Ils (les rebelles) fuient d'une maison à une autre devant les masses qui les chassent», a-t-il dit. «Le colonisateur et ses agents n'ont plus qu'à recourir au mensonge et à la guerre psychologique après que toutes les guerres avec toutes les armes ont échoué», a-t-il ajouté en référence à l'incapacité de l'Otan à mettre un terme au conflit, déclenché à la mi-février dans le pays. Face à l'avancée des rebelles ces dernières 48 heures, notamment dans l'ouest libyen, El-Gueddafi a appelé ses partisans à «garder le moral haut», à résister et à se «préparer pour la bataille pour libérer» les villes tenues par les insurgés qui ont affirmé, lundi, avoir pris le contrôle de plusieurs villes dont Zawiyah, Sorman ou Gharyan (ouest). Dimanche soir, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a reconnu une progression de la rebellion dans certaines villes de l'ouest tout en assurant que les forces loyalistes étaient capables de «rétablir la situation». Au cours d'une conférence réservée à la presse locale, M. Ibrahim, cité par l'agence de presse libyenne Jana, a indiqué que les forces loyalistes ont pu repousser, dimanche, une nouvelle offensive des rebelles sur Zawiyah. Il a ajouté, par ailleurs, que les troupes fidèles au colonel El-Gueddafi ont «repris le contrôle de Touarga et tué la plupart de ceux qui ont avancé vers la ville parmi les bandes se trouvant à Misrata». Le porte-parole a reconnu, par ailleurs, que les rebelles sont entrés dans la ville de Gharyan, dans la région du Djebel Nefoussa. «Quelques bandes sont entrées dans certaines zones de Gharyan dans le but de provoquer la terreur (...), mais rien ne pousse à l'inquiétude», a indiqué M. Ibrahim, affirmant que le gouvernement reprendra le «contrôle total de Gharyan dans les prochaines heures». Le porte-parole a évoqué des «problèmes» à Sorman faisant état d'«affrontements» pour le contrôle de la ville. Les rebelles ont, de leur côté, affirmé, lundi, contrôler les villes de Gharyane et de Sorman, situées respectivement à 50 km au sud de Tripoli et à une soixantaine de km à l'ouest. Les localités de Gharyane et Sorman ont été «libérées», «toutes les portes d'entrée» de ces villes étant «sous le contrôle» de la rebellion, a indiqué le porte-parole du conseil militaire des rebelles pour la région ouest, Abdessalam Othmane, cité par des médias. Par le biais d'un autre porte-parole, la rébellion dit avoir aussi «le contrôle total» des 15 km de route entre les villes côtières de Zawiyah et de Sorman. En revanche, les insurgés ont admis faire face à une «forte résistance» à Zawiyah : s'ils maintiennent leur contrôle sur les entrées sud et ouest de la ville, ils n'ont pu que très peu progresser, dimanche, selon les médias. Dans cette ville située à une quarantaine de km de la capitale libyenne, les combats se sont intensifiés à la mi-journée, les forces loyalistes bombardant les quartiers contrôlés par les rebelles. Au total, sur ces trois fronts (Sorman, Zawiyah et Gharyane), 12 rebelles ont été tués, dimanche, et des dizaines blessés dans des combats tandis que 52 soldats du colonel El-Gueddafi ont été capturés, a affirmé la rébellion. Pour le moment, Tripoli n'a donné aucun bilan de ces affrontements. L'agence de presse Jana a fait état, lundi, de raids de l'Otan sur Tripoli et sa banlieue-ouest, Janzour, ainsi qu'à Sabrata, à 70 km à l'ouest de la capitale libyenne. Le gouvernement libyen a dénoncé ces deux derniers jours une «intensification» des raids de l'Alliance dont l'un a causé, selon Tripoli, la mort de 85 civils (33 enfants, 32 femmes et 20 hommes) à Majer, un village au sud de Zliten (ouest). Une frappe vivement condamnée par Tripoli qui a accusé, une nouvelle fois, l'Alliance atlantique d'avoir ciblé délibérément des civils. L'Otan a pris le commandement, depuis le 31 mars, des opérations militaires étrangères lancées le 19 du même mois en Libye. Sa mission doit s'achever en septembre alors qu'aucune solution immédiate ne se profile à l'horizon quant à une sortie de crise dans ce pays. Dans un message sonore diffusé par la télévision libyenne, le colonel El-Gueddafi a déclaré que la fin des rebelles «est imminente». «La fin du colonisateur est proche. Ils (les rebelles) fuient d'une maison à une autre devant les masses qui les chassent», a-t-il dit. «Le colonisateur et ses agents n'ont plus qu'à recourir au mensonge et à la guerre psychologique après que toutes les guerres avec toutes les armes ont échoué», a-t-il ajouté en référence à l'incapacité de l'Otan à mettre un terme au conflit, déclenché à la mi-février dans le pays. Face à l'avancée des rebelles ces dernières 48 heures, notamment dans l'ouest libyen, El-Gueddafi a appelé ses partisans à «garder le moral haut», à résister et à se «préparer pour la bataille pour libérer» les villes tenues par les insurgés qui ont affirmé, lundi, avoir pris le contrôle de plusieurs villes dont Zawiyah, Sorman ou Gharyan (ouest). Dimanche soir, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a reconnu une progression de la rebellion dans certaines villes de l'ouest tout en assurant que les forces loyalistes étaient capables de «rétablir la situation». Au cours d'une conférence réservée à la presse locale, M. Ibrahim, cité par l'agence de presse libyenne Jana, a indiqué que les forces loyalistes ont pu repousser, dimanche, une nouvelle offensive des rebelles sur Zawiyah. Il a ajouté, par ailleurs, que les troupes fidèles au colonel El-Gueddafi ont «repris le contrôle de Touarga et tué la plupart de ceux qui ont avancé vers la ville parmi les bandes se trouvant à Misrata». Le porte-parole a reconnu, par ailleurs, que les rebelles sont entrés dans la ville de Gharyan, dans la région du Djebel Nefoussa. «Quelques bandes sont entrées dans certaines zones de Gharyan dans le but de provoquer la terreur (...), mais rien ne pousse à l'inquiétude», a indiqué M. Ibrahim, affirmant que le gouvernement reprendra le «contrôle total de Gharyan dans les prochaines heures». Le porte-parole a évoqué des «problèmes» à Sorman faisant état d'«affrontements» pour le contrôle de la ville. Les rebelles ont, de leur côté, affirmé, lundi, contrôler les villes de Gharyane et de Sorman, situées respectivement à 50 km au sud de Tripoli et à une soixantaine de km à l'ouest. Les localités de Gharyane et Sorman ont été «libérées», «toutes les portes d'entrée» de ces villes étant «sous le contrôle» de la rebellion, a indiqué le porte-parole du conseil militaire des rebelles pour la région ouest, Abdessalam Othmane, cité par des médias. Par le biais d'un autre porte-parole, la rébellion dit avoir aussi «le contrôle total» des 15 km de route entre les villes côtières de Zawiyah et de Sorman. En revanche, les insurgés ont admis faire face à une «forte résistance» à Zawiyah : s'ils maintiennent leur contrôle sur les entrées sud et ouest de la ville, ils n'ont pu que très peu progresser, dimanche, selon les médias. Dans cette ville située à une quarantaine de km de la capitale libyenne, les combats se sont intensifiés à la mi-journée, les forces loyalistes bombardant les quartiers contrôlés par les rebelles. Au total, sur ces trois fronts (Sorman, Zawiyah et Gharyane), 12 rebelles ont été tués, dimanche, et des dizaines blessés dans des combats tandis que 52 soldats du colonel El-Gueddafi ont été capturés, a affirmé la rébellion. Pour le moment, Tripoli n'a donné aucun bilan de ces affrontements. L'agence de presse Jana a fait état, lundi, de raids de l'Otan sur Tripoli et sa banlieue-ouest, Janzour, ainsi qu'à Sabrata, à 70 km à l'ouest de la capitale libyenne. Le gouvernement libyen a dénoncé ces deux derniers jours une «intensification» des raids de l'Alliance dont l'un a causé, selon Tripoli, la mort de 85 civils (33 enfants, 32 femmes et 20 hommes) à Majer, un village au sud de Zliten (ouest). Une frappe vivement condamnée par Tripoli qui a accusé, une nouvelle fois, l'Alliance atlantique d'avoir ciblé délibérément des civils. L'Otan a pris le commandement, depuis le 31 mars, des opérations militaires étrangères lancées le 19 du même mois en Libye. Sa mission doit s'achever en septembre alors qu'aucune solution immédiate ne se profile à l'horizon quant à une sortie de crise dans ce pays.