Les réformes politiques initiées par le président de la République à la lumière des changements qui s'opèrent dans le monde arabe en ce début de l'année en cours ne font pas que des heureux. Les réformes politiques initiées par le président de la République à la lumière des changements qui s'opèrent dans le monde arabe en ce début de l'année en cours ne font pas que des heureux. Si certaines parties voient en ces réformes un prélude à l'instauration d'une véritable démocratie dans le pays, d'autres n'y vont pas de mainmorte pour exprimer leur scepticisme quant à l'aboutissement de cette entreprise politique. C'est le cas en effet du politologue Mohammed Hennad, qui affirme que lesdites réformes engagées par le chef de l'Etat sont vouées à l'échec en l'absence d'une assise solide sur laquelle elles devraient être édifiées. S'exprimant lors d'une rencontre-débat organisée par la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) à Alger, il trouve « irraisonnable » d'amorcer des réformes à travers l'amendement de lois à l'instar de celle sur les partis politiques et les associations et la loi électorale, avant même le changement de la Constitution qui est la mère de toutes les réformes. « On s'attendait à ce qu'elles soient précédées par un changement des membres du gouvernement qui ont échoué et à une élection législative anticipée, on s'attendait aussi à ce que la commission des consultations soit indépendante pour être crédible en plus d'un autre souci, celui du classement des priorités », a souligné Mohammed Hennad, tout en relevant la non participation de la classe politique dans le cycle de réformes qu'on annonçait depuis 1999. De son côté, le sociologue Nacer Djabi, invité également de la LADDH, a présenté une communication intitulée « L'impasse de la transition politique: entre 3 générations et 2 scénarios ». Pour les générations, le sociologue a énuméré la première génération, celle de la Révolution et qui détient le pouvoir politique actuellement en Algérie, la deuxième génération post-indépendance faite de technocrates qui gèrent mais qui n'ont pas le pouvoir de décision et la troisième génération, celle des mouvements sociaux et qui a vécu la crise. Les deux scénarii présentés par le conférencier sont assez distincts : Une première option de changement où la première génération décide de passer le pouvoir à la seconde de manière pacifique et à défaut c'est le second scénario qui s'imposerait de lui-même, et la troisième génération qui entrera en confrontation directe avec la première. C'est le scénario redouté de tous justement et que les réformes politiques, engagées par le chef de l'Etat, visent à en épargner le pays. Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, Mustapha Bouchachi, lui a estimé que le changement ne pourrait survenir sans le concours de la classe politique et de la société civile qui œuvreront pacifiquement pour parvenir à cet objectif. Si certaines parties voient en ces réformes un prélude à l'instauration d'une véritable démocratie dans le pays, d'autres n'y vont pas de mainmorte pour exprimer leur scepticisme quant à l'aboutissement de cette entreprise politique. C'est le cas en effet du politologue Mohammed Hennad, qui affirme que lesdites réformes engagées par le chef de l'Etat sont vouées à l'échec en l'absence d'une assise solide sur laquelle elles devraient être édifiées. S'exprimant lors d'une rencontre-débat organisée par la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) à Alger, il trouve « irraisonnable » d'amorcer des réformes à travers l'amendement de lois à l'instar de celle sur les partis politiques et les associations et la loi électorale, avant même le changement de la Constitution qui est la mère de toutes les réformes. « On s'attendait à ce qu'elles soient précédées par un changement des membres du gouvernement qui ont échoué et à une élection législative anticipée, on s'attendait aussi à ce que la commission des consultations soit indépendante pour être crédible en plus d'un autre souci, celui du classement des priorités », a souligné Mohammed Hennad, tout en relevant la non participation de la classe politique dans le cycle de réformes qu'on annonçait depuis 1999. De son côté, le sociologue Nacer Djabi, invité également de la LADDH, a présenté une communication intitulée « L'impasse de la transition politique: entre 3 générations et 2 scénarios ». Pour les générations, le sociologue a énuméré la première génération, celle de la Révolution et qui détient le pouvoir politique actuellement en Algérie, la deuxième génération post-indépendance faite de technocrates qui gèrent mais qui n'ont pas le pouvoir de décision et la troisième génération, celle des mouvements sociaux et qui a vécu la crise. Les deux scénarii présentés par le conférencier sont assez distincts : Une première option de changement où la première génération décide de passer le pouvoir à la seconde de manière pacifique et à défaut c'est le second scénario qui s'imposerait de lui-même, et la troisième génération qui entrera en confrontation directe avec la première. C'est le scénario redouté de tous justement et que les réformes politiques, engagées par le chef de l'Etat, visent à en épargner le pays. Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, Mustapha Bouchachi, lui a estimé que le changement ne pourrait survenir sans le concours de la classe politique et de la société civile qui œuvreront pacifiquement pour parvenir à cet objectif.