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31 morts dans des manifestations antigouvernementales
Syrie, l'escalade de la répression
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2011

En ce jour de grande prière hebdomadaire, des milliers de personnes, galvanisées par les appels à la démission d'Assad lancés la veille par les Etats-Unis et l'Union européenne, sont encore descendues dans les rues
Trente- et une personnes ont été tuées vendredi lors de la dispersion par les forces de l'ordre syriennes de manifestations anti-gouvernementales à travers la Syrie, malgré les assurances données par le président Bachar al Assad sur la fin des opérations militaires, ont rapporté samedi des médias citant l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon l'OSDH, il y a eu 15 morts et 25 blessés dans des localités près de Deraa, berceau de la contestation dans le sud : huit à Ghabagheb, cinq à Hirak, un à Ankhel et une autre personne est morte à Naawa.
En outre, un manifestant est mort à Harasta et un autre à Douma, dans la banlieue de Damas, ont ajouté les mêmes sources.
Dans la région de Homs (Centre), 13 personnes ont été tuées dans des manifestations anti-gouvernementales, selon l'OSDH.
En outre, un manifestant touché jeudi a succombé à ses blessures vendredi, selon un communiqué de l'OSDH.
Pour sa part, l'agence de presse syrienne Sana a fait état de la mort de trois policiers et ces hommes ont attaqué vendredi un poste de police à Ghabagheb, tuant un commissaire et un civil et blessant huit policiers.
A Hirak et Ankhel, un civil a été tué et cinq membres des services de sécurité ont été blessés et à Harasta, deux policiers ont été tués et quatre blessés, selon Sana.
"Au revoir Bachar, rendez-vous à La Haye", scandaient les manifestants à Homs, dans le centre du pays. "Le peuple veut l'exécution du président", criait la foule dans la province d'Idlib, dans le Nord, rapporte l'agence Reuters.
C'est de la province de Deraa qu'est parti en mars le mouvement de contestation contre le président syrien et le parti Baas au pouvoir.
Vendredi dernier, vingt manifestants avaient été tués lors des rassemblements qui suivent chaque semaine la grande prière.
Le président Assad a affirmé mercredi au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, que les opérations militaires avaient cessé, ce que l'opposition a démenti. Jeudi, les Etats-Unis et l'Union européenne ont réclamé la démission du président syrien. Le président Barack Obama a ordonné le gel des avoirs du gouvernement de Damas et interdit aux ressortissants américains d'avoir des relations commerciales et d'investir en Syrie. Les importations de pétrole syrien sont également interdites aux Etats-Unis.
"L'avenir de la Syrie doit être décidé par son peuple, mais le président Bachar al Assad s'y oppose. Les appels au dialogue et aux réformes sont restés lettres mortes tandis qu'il emprisonne, torture et massacre son propre peuple", a dit le chef de la Maison-Blanche. "Pour le bien du peuple syrien, le moment est venu pour le président Assad de démissionner", a-t-il ajouté.
La Russie a rejeté vendredi ces appels à la démission d'Assad, estimant que le président syrien avait besoin de temps pour mettre en place les réformes promises.
"Nous ne partageons pas le point de vue des Etats-Unis et de l'Europe à propos du président Bachar al Assad", a dit à l'agence de presse Interfax le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
Un rapport accablant remis à Genève au Conseil des droits de l'Homme de l'Onu affirme que les forces syriennes ont ouvert le feu sur des manifestants pacifiques, souvent à bout portant et sans avertissement, tuant au moins 1.900 civils depuis cinq mois, ce qui pourrait constituer un crime contre l'humanité. A Bruxelles, l'Union européenne a décidé d'allonger sa liste des personnalités et entités syriennes visées par ses sanctions et n'exclut pas un embargo sur le pétrole syrien, a-t-on appris de source diplomatique. Quinze individus et cinq institutions d'Etat syriennes vont être ajoutés à la liste, qui compte déjà 35 noms, a-t-on précisé.
Catherine Ashton, haute représentante de l'UE, a évoqué dans un communiqué des propositions en préparation pour un embargo des importations de pétrole syrien par les Vingt-Sept.
En ce jour de grande prière hebdomadaire, des milliers de personnes, galvanisées par les appels à la démission d'Assad lancés la veille par les Etats-Unis et l'Union européenne, sont encore descendues dans les rues
Trente- et une personnes ont été tuées vendredi lors de la dispersion par les forces de l'ordre syriennes de manifestations anti-gouvernementales à travers la Syrie, malgré les assurances données par le président Bachar al Assad sur la fin des opérations militaires, ont rapporté samedi des médias citant l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon l'OSDH, il y a eu 15 morts et 25 blessés dans des localités près de Deraa, berceau de la contestation dans le sud : huit à Ghabagheb, cinq à Hirak, un à Ankhel et une autre personne est morte à Naawa.
En outre, un manifestant est mort à Harasta et un autre à Douma, dans la banlieue de Damas, ont ajouté les mêmes sources.
Dans la région de Homs (Centre), 13 personnes ont été tuées dans des manifestations anti-gouvernementales, selon l'OSDH.
En outre, un manifestant touché jeudi a succombé à ses blessures vendredi, selon un communiqué de l'OSDH.
Pour sa part, l'agence de presse syrienne Sana a fait état de la mort de trois policiers et ces hommes ont attaqué vendredi un poste de police à Ghabagheb, tuant un commissaire et un civil et blessant huit policiers.
A Hirak et Ankhel, un civil a été tué et cinq membres des services de sécurité ont été blessés et à Harasta, deux policiers ont été tués et quatre blessés, selon Sana.
"Au revoir Bachar, rendez-vous à La Haye", scandaient les manifestants à Homs, dans le centre du pays. "Le peuple veut l'exécution du président", criait la foule dans la province d'Idlib, dans le Nord, rapporte l'agence Reuters.
C'est de la province de Deraa qu'est parti en mars le mouvement de contestation contre le président syrien et le parti Baas au pouvoir.
Vendredi dernier, vingt manifestants avaient été tués lors des rassemblements qui suivent chaque semaine la grande prière.
Le président Assad a affirmé mercredi au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, que les opérations militaires avaient cessé, ce que l'opposition a démenti. Jeudi, les Etats-Unis et l'Union européenne ont réclamé la démission du président syrien. Le président Barack Obama a ordonné le gel des avoirs du gouvernement de Damas et interdit aux ressortissants américains d'avoir des relations commerciales et d'investir en Syrie. Les importations de pétrole syrien sont également interdites aux Etats-Unis.
"L'avenir de la Syrie doit être décidé par son peuple, mais le président Bachar al Assad s'y oppose. Les appels au dialogue et aux réformes sont restés lettres mortes tandis qu'il emprisonne, torture et massacre son propre peuple", a dit le chef de la Maison-Blanche. "Pour le bien du peuple syrien, le moment est venu pour le président Assad de démissionner", a-t-il ajouté.
La Russie a rejeté vendredi ces appels à la démission d'Assad, estimant que le président syrien avait besoin de temps pour mettre en place les réformes promises.
"Nous ne partageons pas le point de vue des Etats-Unis et de l'Europe à propos du président Bachar al Assad", a dit à l'agence de presse Interfax le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
Un rapport accablant remis à Genève au Conseil des droits de l'Homme de l'Onu affirme que les forces syriennes ont ouvert le feu sur des manifestants pacifiques, souvent à bout portant et sans avertissement, tuant au moins 1.900 civils depuis cinq mois, ce qui pourrait constituer un crime contre l'humanité. A Bruxelles, l'Union européenne a décidé d'allonger sa liste des personnalités et entités syriennes visées par ses sanctions et n'exclut pas un embargo sur le pétrole syrien, a-t-on appris de source diplomatique. Quinze individus et cinq institutions d'Etat syriennes vont être ajoutés à la liste, qui compte déjà 35 noms, a-t-on précisé.
Catherine Ashton, haute représentante de l'UE, a évoqué dans un communiqué des propositions en préparation pour un embargo des importations de pétrole syrien par les Vingt-Sept.


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