Kadhafi demeure introuvable au lendemain de la prise de son quartier général par les rebelles. Mieux, de sa retraite cachée, il nargue et les forces de l'Otan et les insurgés et ne baisse pas les armes. L'abandon de Bab al-Azizia rasé, selon lui, par 64 bombardements aériens de l'Otan, ne serait qu'une «décision tactique». S'exprimant sur les ondes d'une radio de Tripoli, dans un enregistrement sonore diffusé, hier, par la chaîne Al Rai, reprise par la chaîne de télévision Al Orouba, Mouammar Kadhafi a promis de se battre jusqu'au «martyre» ou jusqu'à la victoire contre l'Otan et affirme avoir fait «un tour discret de Tripoli» et avoir «senti que la ville n'était pas en danger». Des déclarations rassurantes pour le moral de ses troupes et ses partisans. Dans la même veine, l'un de ses porte-parole, Moussa Ibrahim, déclare que les forces du leader libyen sont capables de résister pendant des années face aux insurgés qui ont pris le contrôle de Tripoli, promettant de transformer la Libye en «volcans, lave et flammes». Il a affirmé que les dirigeants de l'insurrection ne connaîtraient aucun répit s'ils quittaient leur fief de Benghazi, dans l'est de la Libye, pour s'installer à Tripoli. Le même responsable parle de la capture, par les forces loyalistes, de quatre Qatariens «de haut rang» et d'un ressortissant des Emirats arabes unis. Il ne précise pas le lieu de leur capture ni les tâches qu'ils assument en Libye. Sur le plan militaire, hier matin, des fusillades et des combats étant toujours signalés en Libye. Des combats nourris faisaient rage dans le quartier de Bab al-Aziziya. Une épaisse fumée s'élevait du secteur du complexe, où des tirs d'armes légères, de mitrailleuse lourde, de RPG (lance-roquettes) et de mortiers ont été observés, et les combats s'étendaient au quartier voisin d'Abou Slim d'où les rebelles reculaient. Des combattants ont, toutefois, indiqué procéder à une manœuvre pour tenter de prendre les pro-Kadhafi à revers, dans ce secteur proche de l'hôtel Rixos, où une trentaine de journalistes étrangers sont confinés par des hommes armés depuis quatre jours. D'après les insurgés, les combats pour le contrôle de Tripoli ont fait plus de 400 morts et au moins 2.200 blessés. A la tombée de la nuit, mardi, des correspondants de presse ont fait état de fusillades dans le centre de la capitale et de pillages. Un témoin, cité par une chaîne satellitaire arabe, a pour sa part affirmé que des forces loyalistes avaient tiré plusieurs dizaines de missiles Grad sur Tripoli. Cette chaîne de télévision a aussi signalé des bombardements sur les villes de Zouara et Adjelat, à l'ouest de la capitale. D'intenses combats auraient lieu à Sebha. Les insurgés disent s'attendre à une farouche résistance de partisans de Mouammar Kadhafi dans cette ville située dans le désert du centre de la Libye. Selon le président du CNT, Mustafa Abdeldjelil, il resterait des poches de résistance dans la région de Syrte, fief historique du Guide de la Jamahiria. Cette nuit notamment, les pro-Kadhafi ont lancé des missiles Scud depuis Syrte vers Misrata, ville contrôlée par les insurgés. «Des missiles Scuds ont été tirés sur Misrata. De puissantes explosions ont été entendues», a affirmé dans un communiqué le Centre des médias du Conseil militaire de Misrata, cité par les agences de presse. Pour sa part, Moustafa Abdeldjelil a mis en garde : «Il est prématuré de dire que la bataille de Tripoli est terminée. Ce ne sera pas le cas tant que Kadhafi et ses fils n'auront pas été capturés.» Pas plus de nouvelles de Seïf Al-Islam depuis sa descente à l'hôtel Rixos de Tripoli il y a plus de 24 heures maintenant. Mohammed Kadhafi, qui s'était échappé de sa résidence surveillée, serait toujours en fuite. Seul Saâdi Kadhafi serait détenu par les rebelles, selon Moustapha Abdeljalil, président du CNT libyen. Kadhafi demeure introuvable au lendemain de la prise de son quartier général par les rebelles. Mieux, de sa retraite cachée, il nargue et les forces de l'Otan et les insurgés et ne baisse pas les armes. L'abandon de Bab al-Azizia rasé, selon lui, par 64 bombardements aériens de l'Otan, ne serait qu'une «décision tactique». S'exprimant sur les ondes d'une radio de Tripoli, dans un enregistrement sonore diffusé, hier, par la chaîne Al Rai, reprise par la chaîne de télévision Al Orouba, Mouammar Kadhafi a promis de se battre jusqu'au «martyre» ou jusqu'à la victoire contre l'Otan et affirme avoir fait «un tour discret de Tripoli» et avoir «senti que la ville n'était pas en danger». Des déclarations rassurantes pour le moral de ses troupes et ses partisans. Dans la même veine, l'un de ses porte-parole, Moussa Ibrahim, déclare que les forces du leader libyen sont capables de résister pendant des années face aux insurgés qui ont pris le contrôle de Tripoli, promettant de transformer la Libye en «volcans, lave et flammes». Il a affirmé que les dirigeants de l'insurrection ne connaîtraient aucun répit s'ils quittaient leur fief de Benghazi, dans l'est de la Libye, pour s'installer à Tripoli. Le même responsable parle de la capture, par les forces loyalistes, de quatre Qatariens «de haut rang» et d'un ressortissant des Emirats arabes unis. Il ne précise pas le lieu de leur capture ni les tâches qu'ils assument en Libye. Sur le plan militaire, hier matin, des fusillades et des combats étant toujours signalés en Libye. Des combats nourris faisaient rage dans le quartier de Bab al-Aziziya. Une épaisse fumée s'élevait du secteur du complexe, où des tirs d'armes légères, de mitrailleuse lourde, de RPG (lance-roquettes) et de mortiers ont été observés, et les combats s'étendaient au quartier voisin d'Abou Slim d'où les rebelles reculaient. Des combattants ont, toutefois, indiqué procéder à une manœuvre pour tenter de prendre les pro-Kadhafi à revers, dans ce secteur proche de l'hôtel Rixos, où une trentaine de journalistes étrangers sont confinés par des hommes armés depuis quatre jours. D'après les insurgés, les combats pour le contrôle de Tripoli ont fait plus de 400 morts et au moins 2.200 blessés. A la tombée de la nuit, mardi, des correspondants de presse ont fait état de fusillades dans le centre de la capitale et de pillages. Un témoin, cité par une chaîne satellitaire arabe, a pour sa part affirmé que des forces loyalistes avaient tiré plusieurs dizaines de missiles Grad sur Tripoli. Cette chaîne de télévision a aussi signalé des bombardements sur les villes de Zouara et Adjelat, à l'ouest de la capitale. D'intenses combats auraient lieu à Sebha. Les insurgés disent s'attendre à une farouche résistance de partisans de Mouammar Kadhafi dans cette ville située dans le désert du centre de la Libye. Selon le président du CNT, Mustafa Abdeldjelil, il resterait des poches de résistance dans la région de Syrte, fief historique du Guide de la Jamahiria. Cette nuit notamment, les pro-Kadhafi ont lancé des missiles Scud depuis Syrte vers Misrata, ville contrôlée par les insurgés. «Des missiles Scuds ont été tirés sur Misrata. De puissantes explosions ont été entendues», a affirmé dans un communiqué le Centre des médias du Conseil militaire de Misrata, cité par les agences de presse. Pour sa part, Moustafa Abdeldjelil a mis en garde : «Il est prématuré de dire que la bataille de Tripoli est terminée. Ce ne sera pas le cas tant que Kadhafi et ses fils n'auront pas été capturés.» Pas plus de nouvelles de Seïf Al-Islam depuis sa descente à l'hôtel Rixos de Tripoli il y a plus de 24 heures maintenant. Mohammed Kadhafi, qui s'était échappé de sa résidence surveillée, serait toujours en fuite. Seul Saâdi Kadhafi serait détenu par les rebelles, selon Moustapha Abdeljalil, président du CNT libyen.