«L'essentiel consiste à harmoniser nos positions et avoir des repères en termes d'analyse et se doter même d'une volonté de travailler au niveau national et sous-régional. Il s'agit également de discuter de la nécessité d'élargir la concertation avec des pays extraafricains (européens et USA), car il ne peut y avoir de sécurité sans développement économique et non plus, il n'y aura pas de développement sans sécurité et sans paix», a, notamment, déclaré le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse organisée, hier, au nouveau siège du ministère des Affaires étrangères. «L'essentiel consiste à harmoniser nos positions et avoir des repères en termes d'analyse et se doter même d'une volonté de travailler au niveau national et sous-régional. Il s'agit également de discuter de la nécessité d'élargir la concertation avec des pays extraafricains (européens et USA), car il ne peut y avoir de sécurité sans développement économique et non plus, il n'y aura pas de développement sans sécurité et sans paix», a, notamment, déclaré le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse organisée, hier, au nouveau siège du ministère des Affaires étrangères. La conférence prévue les 7 et 8 septembre prochains à Alger portant sur le partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ, à savoir l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, et les partenaires extrarégionaux, a pour objectif principal d'organiser le partenariat à travers, entre autres, la création de synergie entre les partenaires des pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel, selon Messahel. Le ministre ajoute que «l'important pour nous tous c'est de se rencontrer et de partager nos analyses en créant des synergies. Ce qui est fondamental c'est, en fait, de matérialiser le triptyque indissociable formation, équipement et partage d'informations». En effet, ce partenariat doit être basé, selon Messahel, «sur une approche globale combinant les dimensions indissociables de sécurité et de développement en axant, notamment, les efforts sur la formation des cadres et le renforcement des capacités, l'aide logistique et la fourniture de matériels et équipements, ainsi que le développement, grâce, notamment, à des projets bénéficiant directement aux populations déshéritées». Bailleurs de fonds et Banque africaine de développement présents à Alger Dans cet ordre d'idées, Messahel a mis en exergue la nécessité absolue d'éradiquer la misère et la pauvreté des populations des pays africains du Sahel en précisant que «la coopération et la convergence de vues et de stratégies pour un développement durable de la région passent, nécessairement, par la lutte contre le même ennemi que sont la pauvreté et le sous-développement. Des institutions participant à la conférence d'Alger des 7 et 8 septembre (Palais des Nations), tels que la Banque islamique, la Banque africaine de développement (BAD) et les bailleurs de fonds, contribueront activement et efficacement à l'éradication de la pauvreté en phase de consolidation appropriée et de lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Les travaux de la conférence d'Alger s'articuleront, selon le ministre, autour d'une réunion plénière qui est une séance publique ouverte à tout le monde avec des déclarations des pays du champ et d'autres délégations, que ce soit au titre des partenaires bilatéraux (Etats-Unis d'Amérique, France, Grande-Bretagne) des bailleurs de fonds (Banque africaine de développement) des organisations régionales (Union européenne) et 38 délégations du système des Nations unies (Office des Nations unies de lutte contre le crime organisé et la drogue-Vienne). Outre trois ateliers qui se réuniront en parallèle en débattant des questions inhérentes à la lutte antiterroriste, la lutte contre le crime transnational organisé et le développement, une réunion à huis clos permettra aux experts de donner des communications sur la stratégie commune des 4 pays du champ, y compris le mode opératoire mis en place, c'est-à-dire le Comité d'état-major conjoint (CEMOC) et l'Unité fusion et liaison (UFL). Selon le ministre, il sera également question de développer une communication sur la route transsaharienne en tant que modèle d'un projet structurant d'intégration régionale. Aussi, des représentants de l'Union européenne donneront des communications importantes sur la stratégie européenne sur le Sahel et, également, par la délégation américaine portant sur le «Trans-Sahara Counterterrorism Partnership (TSCTP)». Un forum de 35 pays, dont l'Algérie, aura lieu le 21 septembre à New York pour discuter autour de la question de la lutte antiterroriste, selon Messahel. L'Algérie devra faire face, aussi, aux flux migratoires et des mouvements des populations provenant de la Libye qui sont des charges lourdes pour les gouvernements de la région, selon le ministre. La conférence prévue les 7 et 8 septembre prochains à Alger portant sur le partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ, à savoir l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, et les partenaires extrarégionaux, a pour objectif principal d'organiser le partenariat à travers, entre autres, la création de synergie entre les partenaires des pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel, selon Messahel. Le ministre ajoute que «l'important pour nous tous c'est de se rencontrer et de partager nos analyses en créant des synergies. Ce qui est fondamental c'est, en fait, de matérialiser le triptyque indissociable formation, équipement et partage d'informations». En effet, ce partenariat doit être basé, selon Messahel, «sur une approche globale combinant les dimensions indissociables de sécurité et de développement en axant, notamment, les efforts sur la formation des cadres et le renforcement des capacités, l'aide logistique et la fourniture de matériels et équipements, ainsi que le développement, grâce, notamment, à des projets bénéficiant directement aux populations déshéritées». Bailleurs de fonds et Banque africaine de développement présents à Alger Dans cet ordre d'idées, Messahel a mis en exergue la nécessité absolue d'éradiquer la misère et la pauvreté des populations des pays africains du Sahel en précisant que «la coopération et la convergence de vues et de stratégies pour un développement durable de la région passent, nécessairement, par la lutte contre le même ennemi que sont la pauvreté et le sous-développement. Des institutions participant à la conférence d'Alger des 7 et 8 septembre (Palais des Nations), tels que la Banque islamique, la Banque africaine de développement (BAD) et les bailleurs de fonds, contribueront activement et efficacement à l'éradication de la pauvreté en phase de consolidation appropriée et de lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Les travaux de la conférence d'Alger s'articuleront, selon le ministre, autour d'une réunion plénière qui est une séance publique ouverte à tout le monde avec des déclarations des pays du champ et d'autres délégations, que ce soit au titre des partenaires bilatéraux (Etats-Unis d'Amérique, France, Grande-Bretagne) des bailleurs de fonds (Banque africaine de développement) des organisations régionales (Union européenne) et 38 délégations du système des Nations unies (Office des Nations unies de lutte contre le crime organisé et la drogue-Vienne). Outre trois ateliers qui se réuniront en parallèle en débattant des questions inhérentes à la lutte antiterroriste, la lutte contre le crime transnational organisé et le développement, une réunion à huis clos permettra aux experts de donner des communications sur la stratégie commune des 4 pays du champ, y compris le mode opératoire mis en place, c'est-à-dire le Comité d'état-major conjoint (CEMOC) et l'Unité fusion et liaison (UFL). Selon le ministre, il sera également question de développer une communication sur la route transsaharienne en tant que modèle d'un projet structurant d'intégration régionale. Aussi, des représentants de l'Union européenne donneront des communications importantes sur la stratégie européenne sur le Sahel et, également, par la délégation américaine portant sur le «Trans-Sahara Counterterrorism Partnership (TSCTP)». Un forum de 35 pays, dont l'Algérie, aura lieu le 21 septembre à New York pour discuter autour de la question de la lutte antiterroriste, selon Messahel. L'Algérie devra faire face, aussi, aux flux migratoires et des mouvements des populations provenant de la Libye qui sont des charges lourdes pour les gouvernements de la région, selon le ministre.