Des premiers témoins, quatre policiers, devaient être appelés hier à la barre pour la reprise du procès d'Hosni Moubarak, un mois après son ouverture au Caire. Renversé le 11 février dernier, l'ancien président égyptien est jugé pour corruption, détournement de fonds publics et meurtres avec préméditation dans le cadre de la répression du mouvement de contestation qui a provoqué sa démission et a fait, selon un bilan officiel, 840 morts. Des premiers témoins, quatre policiers, devaient être appelés hier à la barre pour la reprise du procès d'Hosni Moubarak, un mois après son ouverture au Caire. Renversé le 11 février dernier, l'ancien président égyptien est jugé pour corruption, détournement de fonds publics et meurtres avec préméditation dans le cadre de la répression du mouvement de contestation qui a provoqué sa démission et a fait, selon un bilan officiel, 840 morts. Les Egyptiens ont été stupéfiés par les images de l'ancien «raïs» tout-puissant, âgé de 83 ans, traîné sur une civière dans la cage du tribunal installé dans l'Ecole de police du Caire lors des deux premières audiences, les 3 et 15 août. Sur ordre du juge Ahmed Refaat, les retransmissions télévisées seront suspendues jusqu'à l'énoncé du verdict. L'une des raisons données par le président du tribunal est la protection des témoins. «Nous attendons d'entendre la déposition de quatre témoins à la demande de l'accusation afin de prouver les charges contre Moubarak et les autres», a déclaré Gamal Eïd, un avocat représentant 16 des 840 victimes de la répression. Il s'agit de quatre policiers, a précisé l'avocat, dont le général Hussein Saïd Mohamed Moursi, qui travaillait dans le centre opérationnel de la police lors du soulèvement. Les trois autres témoins convoqués - Emad Badr Saïd, Bassim Mohamed el Otaify et Mahmoud Gala Abdel Hamid - sont également des policiers qui étaient présents dans cette même salle durant les 18 jours de la «révolution du Nil».Moubarak est jugé en même temps que ses deux fils Gamal, un temps considéré comme son dauphin, et Alaa, ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib Adli et six hauts responsables de la police. Dix avocats koweïtiens devaient rejoindre hier l'équipe de défense de l'ancien président. Certains d'entre eux affirment qu'il s'agit d'un geste de gratitude à l'égard de Moubarak pour son soutien à la coalition rassemblée sous l'égide des Etats-Unis contre l'Irak lors de la guerre du Golfe en 1991. Lors d'une conférence de presse dimanche, des partisans de l'ancien raïs ont agressé un journaliste qui demandait aux avocats pour quelles raisons ils prenaient la défense de Moubarak. Reuters Les Egyptiens ont été stupéfiés par les images de l'ancien «raïs» tout-puissant, âgé de 83 ans, traîné sur une civière dans la cage du tribunal installé dans l'Ecole de police du Caire lors des deux premières audiences, les 3 et 15 août. Sur ordre du juge Ahmed Refaat, les retransmissions télévisées seront suspendues jusqu'à l'énoncé du verdict. L'une des raisons données par le président du tribunal est la protection des témoins. «Nous attendons d'entendre la déposition de quatre témoins à la demande de l'accusation afin de prouver les charges contre Moubarak et les autres», a déclaré Gamal Eïd, un avocat représentant 16 des 840 victimes de la répression. Il s'agit de quatre policiers, a précisé l'avocat, dont le général Hussein Saïd Mohamed Moursi, qui travaillait dans le centre opérationnel de la police lors du soulèvement. Les trois autres témoins convoqués - Emad Badr Saïd, Bassim Mohamed el Otaify et Mahmoud Gala Abdel Hamid - sont également des policiers qui étaient présents dans cette même salle durant les 18 jours de la «révolution du Nil».Moubarak est jugé en même temps que ses deux fils Gamal, un temps considéré comme son dauphin, et Alaa, ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib Adli et six hauts responsables de la police. Dix avocats koweïtiens devaient rejoindre hier l'équipe de défense de l'ancien président. Certains d'entre eux affirment qu'il s'agit d'un geste de gratitude à l'égard de Moubarak pour son soutien à la coalition rassemblée sous l'égide des Etats-Unis contre l'Irak lors de la guerre du Golfe en 1991. Lors d'une conférence de presse dimanche, des partisans de l'ancien raïs ont agressé un journaliste qui demandait aux avocats pour quelles raisons ils prenaient la défense de Moubarak. Reuters