Le dossier du nouveau parti créé par Abdallah Djaballah est, désormais, entre les mains du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, Djaballah a remis en mains propres à Dahou Ould kablia, dimanche dernier, le dossier relatif à la demande d'agrément pour ce nouveau parti, dénommée le Front de la justice et du développement (FJD) et dont l'annonce de la création a été faite le 30 juillet dernier. Cette rencontre entre les deux hommes a, apparemment, laissé une bonne impression chez Abdallah Djaballah puisque il a indiqué, être «optimiste quant à l'obtention d'un agrément pour le FJD». Cependant, a-t-il précisé, hier, lors d'une conférence de presse tenue à l'ex-siége du mouvement El Islah, le dernier parti qu'il a dirigé avant de perdre les rênes au profit de ses opposants, «nous avons demandé à avoir le récépissé du dépôt du dossier, mais les services du ministère se sont excusés de ne pouvoir nous le donner», ajoutant «avoir demandé l'application de l'article 14 de la loi organique relatif aux partis» qui rend obligatoire l'octroi d'un récépissé. Indiquant que son parti est en mesure de souscrire à toutes les conditions légales imposées par la loi, le conférencier a estimé que «le FJD est ouvert à tous les Algériens qui ne manqueront pas de trouver leur satisfaction, car nous serons respectueux de toutes les libertés garanties par la législation et les lois de la République». Dans une déclaration liminaire, l'ex-patron des mouvements Ennahda et El Islah dira que «son parti n'est pas un simple numéro qui viendrait s'ajouter aux partis qui existent déjà sur la scène nationale comme se l'imaginent certains, car, c'est ce parti qu'attendait le peuple algérien». Djaballah a révélé que son entretien avec le ministre de l'Intérieur a porté, notamment, sur deux axes, le premier relatif au processus des réformes et le second a trait aux événements qui secouent le monde arabe, en général, et la Libye, en particulier. Ainsi, s'agissant du premier point, Abdallah Djaballah n'a pas fait dans le demi-mot pour critiquer l'approche du gouvernement puisque, selon ses propos, «il fallait un vrai dialogue et non de simples consultations qui ne sont pas contraignantes». Pour lui, donc, «ce qui a été accompli par la commission Bensalah n'est pas du bon travail. Ce n'est pas du tout ce qu'on attendait». Mais cela ne l'a pas pour autant empêché d'être prudent s'agissant du contenu de certains projets de loi entrant dans le cadre des réformes politiques car, pour lui, «il faut d'abord attendre que le contenu des projets de mois soit publié officiellement pour se prononcer». Il n'a pas manqué d'ajouter, après avoir appelé à maintes reprises à des réformes globales et approfondies avant qu'elles ne soient «imposées par la rue», que le ministre de l'Intérieur s'est engagé à être à la hauteur des espérances concernant les projets de loi qui dépendent de son département ministériel. «Il ne faut pas que la loi sur les partis soit truffée d'obstacles car, moi, je suis favorable à une loi qui consacre la citoyenneté», a-t-il, toutefois, martelé ajoutant, en réponse à une question sur la réhabilitation du Fis dissous, «que tout citoyen jouissant de ses droits civiques doit avoir les mêmes droits que les autres citoyens». Indiquant avoir tourné la page du passé s'agissant des anciens partis qu'il a dirigés, Djaballah a annoncé que le FJDtiendra son congrès constitutif dès l'obtention d'un agrément. Le dossier du nouveau parti créé par Abdallah Djaballah est, désormais, entre les mains du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, Djaballah a remis en mains propres à Dahou Ould kablia, dimanche dernier, le dossier relatif à la demande d'agrément pour ce nouveau parti, dénommée le Front de la justice et du développement (FJD) et dont l'annonce de la création a été faite le 30 juillet dernier. Cette rencontre entre les deux hommes a, apparemment, laissé une bonne impression chez Abdallah Djaballah puisque il a indiqué, être «optimiste quant à l'obtention d'un agrément pour le FJD». Cependant, a-t-il précisé, hier, lors d'une conférence de presse tenue à l'ex-siége du mouvement El Islah, le dernier parti qu'il a dirigé avant de perdre les rênes au profit de ses opposants, «nous avons demandé à avoir le récépissé du dépôt du dossier, mais les services du ministère se sont excusés de ne pouvoir nous le donner», ajoutant «avoir demandé l'application de l'article 14 de la loi organique relatif aux partis» qui rend obligatoire l'octroi d'un récépissé. Indiquant que son parti est en mesure de souscrire à toutes les conditions légales imposées par la loi, le conférencier a estimé que «le FJD est ouvert à tous les Algériens qui ne manqueront pas de trouver leur satisfaction, car nous serons respectueux de toutes les libertés garanties par la législation et les lois de la République». Dans une déclaration liminaire, l'ex-patron des mouvements Ennahda et El Islah dira que «son parti n'est pas un simple numéro qui viendrait s'ajouter aux partis qui existent déjà sur la scène nationale comme se l'imaginent certains, car, c'est ce parti qu'attendait le peuple algérien». Djaballah a révélé que son entretien avec le ministre de l'Intérieur a porté, notamment, sur deux axes, le premier relatif au processus des réformes et le second a trait aux événements qui secouent le monde arabe, en général, et la Libye, en particulier. Ainsi, s'agissant du premier point, Abdallah Djaballah n'a pas fait dans le demi-mot pour critiquer l'approche du gouvernement puisque, selon ses propos, «il fallait un vrai dialogue et non de simples consultations qui ne sont pas contraignantes». Pour lui, donc, «ce qui a été accompli par la commission Bensalah n'est pas du bon travail. Ce n'est pas du tout ce qu'on attendait». Mais cela ne l'a pas pour autant empêché d'être prudent s'agissant du contenu de certains projets de loi entrant dans le cadre des réformes politiques car, pour lui, «il faut d'abord attendre que le contenu des projets de mois soit publié officiellement pour se prononcer». Il n'a pas manqué d'ajouter, après avoir appelé à maintes reprises à des réformes globales et approfondies avant qu'elles ne soient «imposées par la rue», que le ministre de l'Intérieur s'est engagé à être à la hauteur des espérances concernant les projets de loi qui dépendent de son département ministériel. «Il ne faut pas que la loi sur les partis soit truffée d'obstacles car, moi, je suis favorable à une loi qui consacre la citoyenneté», a-t-il, toutefois, martelé ajoutant, en réponse à une question sur la réhabilitation du Fis dissous, «que tout citoyen jouissant de ses droits civiques doit avoir les mêmes droits que les autres citoyens». Indiquant avoir tourné la page du passé s'agissant des anciens partis qu'il a dirigés, Djaballah a annoncé que le FJDtiendra son congrès constitutif dès l'obtention d'un agrément.