Les réactions des différents syndicats nationaux, par rapport à l'annonce faite, quelques jours avant la rentrée scolaire 2011-2012, par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, concernant les actions de solidarité scolaire engagées par les pouvoirs publics, d'une enveloppe de 40 milliards de dinars, sont mitigées. Elles vont de l'appréciation au refus catégorique. Pour le SNAPEST, c'est l'histoire de la bouteille à demi-pleine mais à demi-vide, tandis que l'UNPEF applaudit et salue. Le SATEF, lui, estime que la politique de Benbouzid est très loin des normes internationales. Pour le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), c'est l'histoire de la bouteille à demi-pleine mais à demi-vide. Selon son coordinateur national, Meziane Meriane : «Il faut que l'Etat mette le paquet pour revenir en charge des élèves démunis.» Citant le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille qui procède à la distribution de milliers de couffins de Ramadhan aux familles nécessiteuses, durant le mois sacré de Ramadhan, M. Meriane a, concernant les repas offerts aux élèves, mis en exergue qu' «une bonne alimentation peut accroître le rendement des élèves». Toutefois, «nous avons constaté que parfois l'argent n'arrive pas aux enfants», a-t-il dit. Afin d'endiguer le problème de détournement, le coordinateur nationale du SNAPEST, a appelé au «contrôle rigoureux». «Tout le cercle doit être contrôlé pour que l'argent arrive aux élèves démunis», a-t-il conclu. Le président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, lui, applaudit mais toutefois estime que cette somme, même si elle estfaramineuse, reste insuffisante. «Nous saluons cette initiative mais toutefois nous considérons que cette somme est insuffisante», a-t-il dit à ce propos. Selon lui, cette aide devra toucher plusieurs familles, pas seulement celles démunies. A ce titre, le président de l'UNPEF a considéré que l'augmentation de ces 40 milliards à 25% serait «une bonne chose». «La vie est chère, même les petits fonctionnaires ne peuvent subvenir à tous les besoins de leurs enfants», a-t-il estimé, tout en lançant un appel aux autorités d'«élargir au fur et à mesure cette initiative». De son côté, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), Mohamed Saâdali, a estimé que : «la qualité n'a pas sa place» chez Benbouzid. Mettant en doute la qualité des quelque 60 millions de manuels scolaires, mis à la disposition des élèves de l'ensemble des cycles scolaires à l'occasion de la rentrée scolaire 2011-2012, M. Saâdali a déclaré que «le ministère à tendance de parler de la quantité mais jamais de la qualité», notamment dans son volet pédagogique. «La qualité n'a pas sa place» chez Benbouzid, a-t-il conclu. Pour ce qui est des autres actions de solidarité, le sg du SATEF dira que «ça ne doit pas être un luxe, c'est un besoin de base pour les élèves, notamment ceux issus des familles nécessiteuses». Nonobstant cela «ça reste toujours insuffisant par rapport aux normes de l'UNESCO qui sont d'une moyenne de 6% du PIB». «Nous en sommes très loin», a-t-il encore dit. Les réactions des différents syndicats nationaux, par rapport à l'annonce faite, quelques jours avant la rentrée scolaire 2011-2012, par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, concernant les actions de solidarité scolaire engagées par les pouvoirs publics, d'une enveloppe de 40 milliards de dinars, sont mitigées. Elles vont de l'appréciation au refus catégorique. Pour le SNAPEST, c'est l'histoire de la bouteille à demi-pleine mais à demi-vide, tandis que l'UNPEF applaudit et salue. Le SATEF, lui, estime que la politique de Benbouzid est très loin des normes internationales. Pour le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), c'est l'histoire de la bouteille à demi-pleine mais à demi-vide. Selon son coordinateur national, Meziane Meriane : «Il faut que l'Etat mette le paquet pour revenir en charge des élèves démunis.» Citant le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille qui procède à la distribution de milliers de couffins de Ramadhan aux familles nécessiteuses, durant le mois sacré de Ramadhan, M. Meriane a, concernant les repas offerts aux élèves, mis en exergue qu' «une bonne alimentation peut accroître le rendement des élèves». Toutefois, «nous avons constaté que parfois l'argent n'arrive pas aux enfants», a-t-il dit. Afin d'endiguer le problème de détournement, le coordinateur nationale du SNAPEST, a appelé au «contrôle rigoureux». «Tout le cercle doit être contrôlé pour que l'argent arrive aux élèves démunis», a-t-il conclu. Le président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, lui, applaudit mais toutefois estime que cette somme, même si elle estfaramineuse, reste insuffisante. «Nous saluons cette initiative mais toutefois nous considérons que cette somme est insuffisante», a-t-il dit à ce propos. Selon lui, cette aide devra toucher plusieurs familles, pas seulement celles démunies. A ce titre, le président de l'UNPEF a considéré que l'augmentation de ces 40 milliards à 25% serait «une bonne chose». «La vie est chère, même les petits fonctionnaires ne peuvent subvenir à tous les besoins de leurs enfants», a-t-il estimé, tout en lançant un appel aux autorités d'«élargir au fur et à mesure cette initiative». De son côté, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), Mohamed Saâdali, a estimé que : «la qualité n'a pas sa place» chez Benbouzid. Mettant en doute la qualité des quelque 60 millions de manuels scolaires, mis à la disposition des élèves de l'ensemble des cycles scolaires à l'occasion de la rentrée scolaire 2011-2012, M. Saâdali a déclaré que «le ministère à tendance de parler de la quantité mais jamais de la qualité», notamment dans son volet pédagogique. «La qualité n'a pas sa place» chez Benbouzid, a-t-il conclu. Pour ce qui est des autres actions de solidarité, le sg du SATEF dira que «ça ne doit pas être un luxe, c'est un besoin de base pour les élèves, notamment ceux issus des familles nécessiteuses». Nonobstant cela «ça reste toujours insuffisant par rapport aux normes de l'UNESCO qui sont d'une moyenne de 6% du PIB». «Nous en sommes très loin», a-t-il encore dit.