La 4e édition du Festival de la chanson kabyle a débuté, jeudi soir à Béjaïa, par un concert grandiose du poète et chanteur Aït Menguellat et une prestation de gloire de Djamel Allam. Des artistes de renom ont également assisté à ce coup d'envoi, dont Kamel Hamadi et Adelwahab Abjaoui, vedette des années trente mais qui garde toujours bon pied bon oeil, et dont la seule présence, a imprimé un cachet nostalgique à la séance d'ouverture. L'empreinte de la douceur et de la nostalgie ont, en effet, marqué la séance solennelle d'inauguration, marquée par le passage de la chorale de cheikh Belhaddad de Seddouk, auréolée de ses nombreux titres nationaux et qui a littéralement envoûté l'auditoire. Avec un style qui emprunte à l'Opéra, la troupe a donné généreusement de l'émotion, notamment dans sa reprise du grand titre du poète de la Révolution, Farid Ali, A yemma Uretrugh! (Ma mère ne pleure pas!), qui a réussi, discrètement, à arracher beaucoup de larmes. Le cas a valu aussi pour le titre à succès de Idir, Avava Inouva, présenté dans une nouvelle version, proche de la complainte et qui, visiblement, a suscité beaucoup d'effet. Djamel Allam, accompagné par la troupe de musiciens du théâtre, conduite par son directeur artistique, a pris le relais, en égrenant quelques-unes de ses chansons fétiches mais tout en restant dans le registre de l'émotion pure. D'abord, en évoquant les moments de partage avec Abdelwahab et Saddek Abdjaoui au conservatoire de Béjaïa, ensuite, en interprétant quelques titres coup de coeur qui ont marqué le répertoire national d'avant l'indépendance mais qui gardent encore intact leur succès. C'est le cas d'A bel Yazit ou Elbabor, une complainte sur l'exil, chantée à l'origine par Rachid Maouche. Le moment était en tous cas très poignant et a permis à l'auditoire de redécouvrir de douces sonorités, de bons textes et un répertoire ancien qui n'a pas pris une seule ride. C'est sur l'Esplanade de la maison de la culture, dans le quartier d'Amriou, qu'Aït-Menguellet, a prolongé cette ambiance. Devant des milliers de spectateurs, dont l'essentiel demeuré en station debout, le poète a décliné ses titres les plus en vue, au grand bonheur de ses fans, qui le lui ont rendu avec d'interminables ovations. La 4e édition du Festival de la chanson kabyle a débuté, jeudi soir à Béjaïa, par un concert grandiose du poète et chanteur Aït Menguellat et une prestation de gloire de Djamel Allam. Des artistes de renom ont également assisté à ce coup d'envoi, dont Kamel Hamadi et Adelwahab Abjaoui, vedette des années trente mais qui garde toujours bon pied bon oeil, et dont la seule présence, a imprimé un cachet nostalgique à la séance d'ouverture. L'empreinte de la douceur et de la nostalgie ont, en effet, marqué la séance solennelle d'inauguration, marquée par le passage de la chorale de cheikh Belhaddad de Seddouk, auréolée de ses nombreux titres nationaux et qui a littéralement envoûté l'auditoire. Avec un style qui emprunte à l'Opéra, la troupe a donné généreusement de l'émotion, notamment dans sa reprise du grand titre du poète de la Révolution, Farid Ali, A yemma Uretrugh! (Ma mère ne pleure pas!), qui a réussi, discrètement, à arracher beaucoup de larmes. Le cas a valu aussi pour le titre à succès de Idir, Avava Inouva, présenté dans une nouvelle version, proche de la complainte et qui, visiblement, a suscité beaucoup d'effet. Djamel Allam, accompagné par la troupe de musiciens du théâtre, conduite par son directeur artistique, a pris le relais, en égrenant quelques-unes de ses chansons fétiches mais tout en restant dans le registre de l'émotion pure. D'abord, en évoquant les moments de partage avec Abdelwahab et Saddek Abdjaoui au conservatoire de Béjaïa, ensuite, en interprétant quelques titres coup de coeur qui ont marqué le répertoire national d'avant l'indépendance mais qui gardent encore intact leur succès. C'est le cas d'A bel Yazit ou Elbabor, une complainte sur l'exil, chantée à l'origine par Rachid Maouche. Le moment était en tous cas très poignant et a permis à l'auditoire de redécouvrir de douces sonorités, de bons textes et un répertoire ancien qui n'a pas pris une seule ride. C'est sur l'Esplanade de la maison de la culture, dans le quartier d'Amriou, qu'Aït-Menguellet, a prolongé cette ambiance. Devant des milliers de spectateurs, dont l'essentiel demeuré en station debout, le poète a décliné ses titres les plus en vue, au grand bonheur de ses fans, qui le lui ont rendu avec d'interminables ovations.