«Le problème en Algérie a trait à l'outil de réalisation (contrôle technique) des entrepreneurs qui est insuffisant pour tous les programmes de logements, Mais, l'Etat recourt aux entreprises étrangères pour nous aider dans la construction de logements. Car, il n'y a pas seulement la technologie, sachant que les capacités de management et de gestion de projets, ainsi que les compétences techniques, sont également nécessaires», a, notamment, déclaré, hier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, au cours d`une rencontre avec les directeurs d'OPGI portant sur l'évaluation de l'état de mise en œuvre des programmes d'habitat et d'urbanisme, organisée à l'Institut supérieur de gestion et de planification de Bordj El Kiffan. «Le problème en Algérie a trait à l'outil de réalisation (contrôle technique) des entrepreneurs qui est insuffisant pour tous les programmes de logements, Mais, l'Etat recourt aux entreprises étrangères pour nous aider dans la construction de logements. Car, il n'y a pas seulement la technologie, sachant que les capacités de management et de gestion de projets, ainsi que les compétences techniques, sont également nécessaires», a, notamment, déclaré, hier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, au cours d`une rencontre avec les directeurs d'OPGI portant sur l'évaluation de l'état de mise en œuvre des programmes d'habitat et d'urbanisme, organisée à l'Institut supérieur de gestion et de planification de Bordj El Kiffan. Abordant le programme de logements pour le plan quinquennal 2010-2014, il dira que «l'objectif essentiel consiste à réaliser 1 200 000 logements à livrer suivant cette échéance. Il est possible d'atteindre cet objectif dans la mesure où depuis le 30 juin 2011, une évaluation mensuelle indique que 830.000 logements sont en phase de mise en chantier, soit 70% de l'objectif final. Aussi, 255.000 logements sont déjà livrés tandis que 577.000 autres sont en cours de réalisation». En 2012, pas moins de 370.000 logements seront construits, selon le ministre, qui affirme que «la coordination est importante et recommandée pour mener à bien les projets de réalisation, car la coordination locale manque. Aussi, 250.000 logements sont à l'étude alors que 450.000 autres sont en voie de réalisation». «Le directeur de l'urbanisme coordonne les activités, et chaque mois, il envoie un rapport et un procès-verbal. L'Etat constate les insuffisances en préconisant une meilleure coordination. Cependant, malheureusement, plusieurs commissions ne respectent pas ces engagements», a-t-il précisé. Moussa estime que «dès la semaine prochaine, le procès-verbal doit être présent et il souligne que certains ne semblent pas donner du crédit à cet outil de suivi des programmes de réalisation de logements. Dorénavant, le P-V doit être sous forme succincte et précise pour ce qui concerne le logement participatif aidé, le logement rural et le logement promotionnel pour les jeunes». Il ajoute que «ces informations doivent nous parvenir et les citoyens s'inquiètent lorsque les logements sont terminés, mais non distribués, en raison du manque d`électricité, de gaz ou de l'alimentation en eau potable. Il faut absolument nous aider à trouver des solutions aux problèmes et éviter la pression». Estimant que la construction de logements massifs doit obéir à une architecture moderne propre aux villes prenant en considération toutes les commodités et tous les besoins de la société, Moussa affirme que «le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme s'occupe de la réalisation de logements, mais, également, des équipements accompagnant les logements». Il ajoute qu'il est inadmissible que des logements dans un quartier soient achevés sans projet d'équipements inhérents à la construction d'écoles et de CEM qui sont des infrastructures de première nécessité. De la logique des cités à la logique des villes Le ministre stigmatise la construction anarchique ne prenant pas en compte l'urbanisme moderne et les impératifs liés aux villes, précisant qu'«il faut sortir de la mentalité des quartiers aux pôles modernes. Autrement dit, il faut sortir de la logique des cités et aller dans la logique des villes. Il s'agit de faire des espaces et des services de proximité en réalisant éventuellement des investissements propres aux villes. Il devient impérieux d'avoir une vision future de la ville et de la cité». Moussa a, par ailleurs, dit que l'existence d`une procédure est essentielle pour assurer le contrôle de la qualité et de la quantité de la construction de logements. Il y a lieu de clarifier et résoudre les contentieux entre les entreprises et la main-d'œuvre, ainsi que les maîtres d'ouvrage du point de vue ordonnancement des tâches. A titre d'exemple, il estime que le Centre de contrôle technique (CTC) est un vecteur important pour faire partie de la participation aux programmes de construction de logements, car il constitue une source d'informations précieuse. On peut travailler en CD à travers intranet sur tous nos projets… Concernant le logement LPA, le ministre a apporté une précision en indiquant que le meilleur projet au meilleur prix sera le premier servi. 110 milliards DA mobilisés pour le VRD et les réalisations primaires et secondaires «Je compte sur vous pour la mise en œuvre de ces programmes. Les wilayas sont obligées de se conformer à la législation en vigueur et ont quatre mois pour retirer les programmes non lancés et les remettre aux wilayas qui vont mieux», a-t-il souligné. En 2010 et 2011, un montant de 110 milliards DA a été mobilisé pour la réalisation des VRD et des tâches primaires et secondaires, ainsi que l'amélioration urbaine. Néanmoins, le niveau d'engagement est jugé faible, selon le ministre, précisant que pas moins de 40% de ce programme sont engagés. Par ailleurs, il a dit que «les problèmes des paraboles doivent trouver une solution et ce problème doit être pris en charge dans tous les projets de réalisation de logements. Il faut des paraboles collectives avec une prise de câbles multiple partout dans les logements». Pour ce qui est du programme de logements des plans quinquennaux, le ministre a indiqué que sur les 2,4 millions de logements prévus dans la période 2010-2014, 1 million concernent le logement public, 900.000 logements ruraux (politique de renouveau rural) et 550.000 logements promotionnels de l'Etat. Durant la période 2004-2009, 800.000 logements ont été réalisés. Coût du programme de logements : 4.500 milliards DA (60 milliards dollars) Pour le programme 2010-2014, une enveloppe financière de l'ordre de 268 millions dollars a été consentie alors qu'en monnaie nationale, 3.700 milliards DA ont été dégagés pour le premier programme. Aussi, 9.00 milliards DA ont été alloués à la réalisation de 450.000 logements sachant que le Conseil des ministres a, également, dégagé, en mai dernier, un montant de 4.500 milliards DA, soit l'équivalent de 60 milliards DA pour le secteur de l'habitat et de l'urbanisme. 1,2 million d'emplois déclarés A propos de l'emploi, le ministre a souligné que plus de 1,2 million de travailleurs déclarés dans les entreprises sont employés dans le secteur sans compter les travailleurs informels et les emplois directs et indirects générés dans les transports et la sous-traitance. «L'habitat est une grande responsabilité qui attire des moyens financiers publics afin d'améliorer le niveau de vie des citoyens et participer à la croissance économique et le développement durable de grande portée pour l'économie nationale», a-t-il dit. Quand le bâtiment va, tout va. Abordant le programme de logements pour le plan quinquennal 2010-2014, il dira que «l'objectif essentiel consiste à réaliser 1 200 000 logements à livrer suivant cette échéance. Il est possible d'atteindre cet objectif dans la mesure où depuis le 30 juin 2011, une évaluation mensuelle indique que 830.000 logements sont en phase de mise en chantier, soit 70% de l'objectif final. Aussi, 255.000 logements sont déjà livrés tandis que 577.000 autres sont en cours de réalisation». En 2012, pas moins de 370.000 logements seront construits, selon le ministre, qui affirme que «la coordination est importante et recommandée pour mener à bien les projets de réalisation, car la coordination locale manque. Aussi, 250.000 logements sont à l'étude alors que 450.000 autres sont en voie de réalisation». «Le directeur de l'urbanisme coordonne les activités, et chaque mois, il envoie un rapport et un procès-verbal. L'Etat constate les insuffisances en préconisant une meilleure coordination. Cependant, malheureusement, plusieurs commissions ne respectent pas ces engagements», a-t-il précisé. Moussa estime que «dès la semaine prochaine, le procès-verbal doit être présent et il souligne que certains ne semblent pas donner du crédit à cet outil de suivi des programmes de réalisation de logements. Dorénavant, le P-V doit être sous forme succincte et précise pour ce qui concerne le logement participatif aidé, le logement rural et le logement promotionnel pour les jeunes». Il ajoute que «ces informations doivent nous parvenir et les citoyens s'inquiètent lorsque les logements sont terminés, mais non distribués, en raison du manque d`électricité, de gaz ou de l'alimentation en eau potable. Il faut absolument nous aider à trouver des solutions aux problèmes et éviter la pression». Estimant que la construction de logements massifs doit obéir à une architecture moderne propre aux villes prenant en considération toutes les commodités et tous les besoins de la société, Moussa affirme que «le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme s'occupe de la réalisation de logements, mais, également, des équipements accompagnant les logements». Il ajoute qu'il est inadmissible que des logements dans un quartier soient achevés sans projet d'équipements inhérents à la construction d'écoles et de CEM qui sont des infrastructures de première nécessité. De la logique des cités à la logique des villes Le ministre stigmatise la construction anarchique ne prenant pas en compte l'urbanisme moderne et les impératifs liés aux villes, précisant qu'«il faut sortir de la mentalité des quartiers aux pôles modernes. Autrement dit, il faut sortir de la logique des cités et aller dans la logique des villes. Il s'agit de faire des espaces et des services de proximité en réalisant éventuellement des investissements propres aux villes. Il devient impérieux d'avoir une vision future de la ville et de la cité». Moussa a, par ailleurs, dit que l'existence d`une procédure est essentielle pour assurer le contrôle de la qualité et de la quantité de la construction de logements. Il y a lieu de clarifier et résoudre les contentieux entre les entreprises et la main-d'œuvre, ainsi que les maîtres d'ouvrage du point de vue ordonnancement des tâches. A titre d'exemple, il estime que le Centre de contrôle technique (CTC) est un vecteur important pour faire partie de la participation aux programmes de construction de logements, car il constitue une source d'informations précieuse. On peut travailler en CD à travers intranet sur tous nos projets… Concernant le logement LPA, le ministre a apporté une précision en indiquant que le meilleur projet au meilleur prix sera le premier servi. 110 milliards DA mobilisés pour le VRD et les réalisations primaires et secondaires «Je compte sur vous pour la mise en œuvre de ces programmes. Les wilayas sont obligées de se conformer à la législation en vigueur et ont quatre mois pour retirer les programmes non lancés et les remettre aux wilayas qui vont mieux», a-t-il souligné. En 2010 et 2011, un montant de 110 milliards DA a été mobilisé pour la réalisation des VRD et des tâches primaires et secondaires, ainsi que l'amélioration urbaine. Néanmoins, le niveau d'engagement est jugé faible, selon le ministre, précisant que pas moins de 40% de ce programme sont engagés. Par ailleurs, il a dit que «les problèmes des paraboles doivent trouver une solution et ce problème doit être pris en charge dans tous les projets de réalisation de logements. Il faut des paraboles collectives avec une prise de câbles multiple partout dans les logements». Pour ce qui est du programme de logements des plans quinquennaux, le ministre a indiqué que sur les 2,4 millions de logements prévus dans la période 2010-2014, 1 million concernent le logement public, 900.000 logements ruraux (politique de renouveau rural) et 550.000 logements promotionnels de l'Etat. Durant la période 2004-2009, 800.000 logements ont été réalisés. Coût du programme de logements : 4.500 milliards DA (60 milliards dollars) Pour le programme 2010-2014, une enveloppe financière de l'ordre de 268 millions dollars a été consentie alors qu'en monnaie nationale, 3.700 milliards DA ont été dégagés pour le premier programme. Aussi, 9.00 milliards DA ont été alloués à la réalisation de 450.000 logements sachant que le Conseil des ministres a, également, dégagé, en mai dernier, un montant de 4.500 milliards DA, soit l'équivalent de 60 milliards DA pour le secteur de l'habitat et de l'urbanisme. 1,2 million d'emplois déclarés A propos de l'emploi, le ministre a souligné que plus de 1,2 million de travailleurs déclarés dans les entreprises sont employés dans le secteur sans compter les travailleurs informels et les emplois directs et indirects générés dans les transports et la sous-traitance. «L'habitat est une grande responsabilité qui attire des moyens financiers publics afin d'améliorer le niveau de vie des citoyens et participer à la croissance économique et le développement durable de grande portée pour l'économie nationale», a-t-il dit. Quand le bâtiment va, tout va.