Plusieurs centaines de citoyens des villages composant l'aârch Rouafâa, dans la commune de Bordj Ménaïel à l'est de Boumerdès, ont observé, dans la matinée d'hier, un rassemblement devant le siège du tribunal de leur commune pour réclamer la libération de trois jeunes villageois arrêtés jeudi dernier au cours des émeutes ayants opposé des forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale et des villageois. Une foule immense de villageois s'est dirigée tôt le matin devant l'instance judiciaire de la ville pour exprimer leur indignation. Les protestataires ont tenu à préciser que si leur camarades ne seront pas libérés, d'autres actions de rue seront observées. Hier, vers 14h, les protestataires attendaient toujours que le procureur de la République se prononce sur le sort des trois jeunes arrêtés. Le procureur devait se prononcer sur leur cas et ce, après les avoir entendus. A l'heure où nous mettons sous presse, la décision de la justice n'a pas été rendue et les manifestants ont maintenu leur action devant le tribunal où un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé. A l'origine des affrontements de jeudi dernier : la décision de rouvrir la décharge de Vachet, fermée depuis près d'un an par les villageois en raison des odeurs nauséabondes qui s'y répandent. Plusieurs centaines de citoyens des villages composant l'aârch Rouafâa, dans la commune de Bordj Ménaïel à l'est de Boumerdès, ont observé, dans la matinée d'hier, un rassemblement devant le siège du tribunal de leur commune pour réclamer la libération de trois jeunes villageois arrêtés jeudi dernier au cours des émeutes ayants opposé des forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale et des villageois. Une foule immense de villageois s'est dirigée tôt le matin devant l'instance judiciaire de la ville pour exprimer leur indignation. Les protestataires ont tenu à préciser que si leur camarades ne seront pas libérés, d'autres actions de rue seront observées. Hier, vers 14h, les protestataires attendaient toujours que le procureur de la République se prononce sur le sort des trois jeunes arrêtés. Le procureur devait se prononcer sur leur cas et ce, après les avoir entendus. A l'heure où nous mettons sous presse, la décision de la justice n'a pas été rendue et les manifestants ont maintenu leur action devant le tribunal où un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé. A l'origine des affrontements de jeudi dernier : la décision de rouvrir la décharge de Vachet, fermée depuis près d'un an par les villageois en raison des odeurs nauséabondes qui s'y répandent.