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Les parlementaires s'en lavent les mains
Prise en charge des préoccupations des citoyens
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 09 - 2011

Les parlementaires étaient presque unanimes à dire que certaines préoccupations des citoyens les dépassent, car n'entrant pas directement dans le cadre de l'exercice de leurs prérogatives.
Les parlementaires étaient presque unanimes à dire que certaines préoccupations des citoyens les dépassent, car n'entrant pas directement dans le cadre de l'exercice de leurs prérogatives.
De nombreux parlementaires, qui sont intervenus hier lors de la journée parlementaire portant sur le thème des «Parlementaires et les attentes des citoyens», organisée par le Conseil de la nation, ont, en effet, souligné qu'ils ne sont pas les mieux indiqués pour prendre en charge les préoccupations quotidiennes des citoyens. «Les députés ont un mandat national et non local» a, à ce titre soutenu un député lors du débat général. Par conséquent, comme cela a été soutenu par un autre intervenant, «c'est aux autorités locales qu'échoit la mission de trouver des solutions aux problèmes des citoyens relatifs tant à l'emploi qu'au logement». Messaoud Chihoub, vice-président de l'APN à implicitement abondé dans le même sens. «L'expérience des permanences des députés à échoué», a-t-il, en effet, martelé lors de la conférence qu'il a présentée devant la nombreuse assistance. Lors de cette conférence intitulée «Qu'est-ce que les citoyens attendent de leur Parlement ?», Messaoud Chihoub a expliqué cet échec par le manque de moyens dont disposaient les députés. Certains élus du peuple ont, pur rappel, ouvert des bureaux dans les circonscriptions où il étaient élus et ce, en vue de se rapprocher davantage de leurs électeurs et d'être à l'écoute de leurs préoccupations. «Dans la majorité des pays, les frais de fonctionnement des permanences des députés sont à la charge de l'Etat», dira encore Chihoub pour mieux expliquer les raisons de cet échec. De plus, a ajouté ce député du FLN élu dans la circonscription de Constantine, «les députés ne disposent pas aussi de conseillers juridiques, ni d'assistants en mesure de les aider dans l'accomplissement de leur travail». Le conférencier s'est aussi expliqué sur le manque d'initiatives des députés dans l'élaboration des lois puisque, dans la plupart des cas, c'est le gouvernement qui en est à l'origine en soutenant que l'Algérie ne fait pas l'exception puisque cela est aussi le cas dans de nombreux autres pays, dont la démocratie est, pourtant, enracinée depuis des lustres. Il cite dans cet ordre d'idées, le cas de la France en indiquant que 1% seulement des lois sont à l'initiative des députés. Lais Messaoud Chihoub n'en pas moins affirmé, cependant, que le niveau des députés est certainement pour quelque chose dans cette situation en plaidant pour la nécessité de revoir les conditions de candidature pour l'APN. Une révision qui relève, a-t-il souligné, des prérogatives des partis politiques. «Il y'a une mauvaise compréhension du rôle du parlementaire», dira de son côté le sénateur Brahim Boulahya précisant que «le parlementaire ne peut pas prendre en charge les préoccupations de chaque citoyen, car il a un mandat national et le Parlement est aussi tenu de respecter la séparation des pouvoirs». En d'autres termes, c'est au pouvoir exécutif de trouver les solutions aux problèmes quotidiens des citoyens. Cependant, pour ce parlementaire, «le Parlement ne doit pas cela dit, s'éloigner des préoccupations de citoyens et il est appelé à être un trait d'union entre les citoyens et les pouvoirs publics».
De nombreux parlementaires, qui sont intervenus hier lors de la journée parlementaire portant sur le thème des «Parlementaires et les attentes des citoyens», organisée par le Conseil de la nation, ont, en effet, souligné qu'ils ne sont pas les mieux indiqués pour prendre en charge les préoccupations quotidiennes des citoyens. «Les députés ont un mandat national et non local» a, à ce titre soutenu un député lors du débat général. Par conséquent, comme cela a été soutenu par un autre intervenant, «c'est aux autorités locales qu'échoit la mission de trouver des solutions aux problèmes des citoyens relatifs tant à l'emploi qu'au logement». Messaoud Chihoub, vice-président de l'APN à implicitement abondé dans le même sens. «L'expérience des permanences des députés à échoué», a-t-il, en effet, martelé lors de la conférence qu'il a présentée devant la nombreuse assistance. Lors de cette conférence intitulée «Qu'est-ce que les citoyens attendent de leur Parlement ?», Messaoud Chihoub a expliqué cet échec par le manque de moyens dont disposaient les députés. Certains élus du peuple ont, pur rappel, ouvert des bureaux dans les circonscriptions où il étaient élus et ce, en vue de se rapprocher davantage de leurs électeurs et d'être à l'écoute de leurs préoccupations. «Dans la majorité des pays, les frais de fonctionnement des permanences des députés sont à la charge de l'Etat», dira encore Chihoub pour mieux expliquer les raisons de cet échec. De plus, a ajouté ce député du FLN élu dans la circonscription de Constantine, «les députés ne disposent pas aussi de conseillers juridiques, ni d'assistants en mesure de les aider dans l'accomplissement de leur travail». Le conférencier s'est aussi expliqué sur le manque d'initiatives des députés dans l'élaboration des lois puisque, dans la plupart des cas, c'est le gouvernement qui en est à l'origine en soutenant que l'Algérie ne fait pas l'exception puisque cela est aussi le cas dans de nombreux autres pays, dont la démocratie est, pourtant, enracinée depuis des lustres. Il cite dans cet ordre d'idées, le cas de la France en indiquant que 1% seulement des lois sont à l'initiative des députés. Lais Messaoud Chihoub n'en pas moins affirmé, cependant, que le niveau des députés est certainement pour quelque chose dans cette situation en plaidant pour la nécessité de revoir les conditions de candidature pour l'APN. Une révision qui relève, a-t-il souligné, des prérogatives des partis politiques. «Il y'a une mauvaise compréhension du rôle du parlementaire», dira de son côté le sénateur Brahim Boulahya précisant que «le parlementaire ne peut pas prendre en charge les préoccupations de chaque citoyen, car il a un mandat national et le Parlement est aussi tenu de respecter la séparation des pouvoirs». En d'autres termes, c'est au pouvoir exécutif de trouver les solutions aux problèmes quotidiens des citoyens. Cependant, pour ce parlementaire, «le Parlement ne doit pas cela dit, s'éloigner des préoccupations de citoyens et il est appelé à être un trait d'union entre les citoyens et les pouvoirs publics».


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