26 manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués et des centaines blessés dimanche par les forces de sécurité yéménites. Des dizaines de milliers de manifestants se sont massés ce lundi sur trois kilomètres dans les rues de Sanaa,la capitale yéménite, d'où la police s'est retirée, au lendemain de la répression d'une marche réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh qui a fait 26 morts. Les forces de sécurité et des civils armés ont ouvert le feu dimanche pour disperser des dizaines de milliers de manifestants, partis de la place du Changement où des protestataires campent depuis févrierpour réclamer le départ d'Ali Abdallah Saleh. Défiant les forces de sécurité, les manifestants défilaient dans les rues avoisinantes. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et à l'arme automatique et fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène contre les manifestants qui, après avoir passé trois barrages des forces gouvernementales, sont arrivés en milieu de soirée sur la rue al-Zoubeir, en plein centre de Sanaa. La foule des manifestations, cible des tirs de la police et des partisans armés du régime, répliquaient par des jets de pierres. Pour sa part, le comité d'organisation de la révolution des jeunes protestataires a réaffirmé que le mouvement de contestation restera "pacifique" et invité les Yéménites à sortir et à observer des sit-in "jour et nuit" jusqu'à la chute du régime. D'importantes manifestations ont également eu lieu à Taëz, Ibb et Dhammar, trois villes au sud de Sanaa, ainsi qu'à Saada (nord) pour protester contre les violences. Au pouvoir depuis 1978, le président Saleh fait face depuis janvier à un mouvement de contestation qui a fait plusieurs centaines de morts. En convalescence à Ryad où il a été hospitalisé le 4 juin au lendemain d'une attaque contre son palais à Sanaa, Ali Abdallah Saleh a chargé en début de semaine son vice-président de négocier avec l'opposition un transfert du pouvoir. 26 manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués et des centaines blessés dimanche par les forces de sécurité yéménites. Des dizaines de milliers de manifestants se sont massés ce lundi sur trois kilomètres dans les rues de Sanaa,la capitale yéménite, d'où la police s'est retirée, au lendemain de la répression d'une marche réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh qui a fait 26 morts. Les forces de sécurité et des civils armés ont ouvert le feu dimanche pour disperser des dizaines de milliers de manifestants, partis de la place du Changement où des protestataires campent depuis févrierpour réclamer le départ d'Ali Abdallah Saleh. Défiant les forces de sécurité, les manifestants défilaient dans les rues avoisinantes. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et à l'arme automatique et fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène contre les manifestants qui, après avoir passé trois barrages des forces gouvernementales, sont arrivés en milieu de soirée sur la rue al-Zoubeir, en plein centre de Sanaa. La foule des manifestations, cible des tirs de la police et des partisans armés du régime, répliquaient par des jets de pierres. Pour sa part, le comité d'organisation de la révolution des jeunes protestataires a réaffirmé que le mouvement de contestation restera "pacifique" et invité les Yéménites à sortir et à observer des sit-in "jour et nuit" jusqu'à la chute du régime. D'importantes manifestations ont également eu lieu à Taëz, Ibb et Dhammar, trois villes au sud de Sanaa, ainsi qu'à Saada (nord) pour protester contre les violences. Au pouvoir depuis 1978, le président Saleh fait face depuis janvier à un mouvement de contestation qui a fait plusieurs centaines de morts. En convalescence à Ryad où il a été hospitalisé le 4 juin au lendemain d'une attaque contre son palais à Sanaa, Ali Abdallah Saleh a chargé en début de semaine son vice-président de négocier avec l'opposition un transfert du pouvoir.