Pour la cinquième journée de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) a renoué avec son animation culturelle en organisant une rencontre littéraire autour du thème générique «Qu'est-ce qu'un magazine littéraire ? » Autour de cette question, de grandes figures du monde médiatiques ont animé cette rencontre, à savoir M. Philippe Delaroche, rédacteur en chef du magazine Lire, ainsi que Julien Bisson dans ledit magazine. Le rédacteur en chef de la revue Lire est revenu sur les principes fondamentaux de leur hebdomadaire. Il le considère ainsi comme étant un «journal», qui est à destination du grand public et non pas à une élite précise. Lire est une revue mensuelle de littérature fondée en 1975 par Jean-Louis Servan-Schreiber et Bernard Pivot. Ce titre est détenu à 100 % par le Groupe Express-Roularta. Cette revue est considérée par beaucoup de spécialistes comme ayant longtemps eu un rôle de référence presque absolue en matière de littérature diffusée en France en raison de la personnalité même de Bernard Pivot. Créateur-animateur d'émissions culturelles à la mise en scène soigneusement étudiée, ainsi Apostrophes ou Bouillon de culture diffusées à la télévision française à des heures de grande écoute, Bernard Pivot faisait se passionner la France entière, et jusqu'à l'intelligentsia américaine, pour des écrivains célèbres ou inconnus, mais aussi des méconnus et/ou controversés. La passion de se cultiver et d'apprendre s'étendait, donc, à des histoires, des romans ou des sujets très variés, populaires ou fort populaires le plus souvent, mais aussi d'accès fort difficiles de temps en temps. La rédaction du magazine Lire établit chaque mois de décembre le palmarès des Meilleurs livres de l'année. Conseiller littéraire pour l'émission La grande librairie sur France 5 et directeur de l'hebdomadaire L'écho de la vallée du Loir, Philippe Delaroche a expliqué que la réussite d'une revue résidait d'abord dans le fait «de mériter d'abord la confiance des lecteurs. Il est également important d'association les lecteurs a nos différences. Et de savoir également que l'équipe rédactionnelle n'est pas unanime, mais que nous sommes une véritable communauté. » Le travail des journalistes, pour la plupart critique, est en somme «de s'efforcer à conjuguer le présent avec le passé (le patrimoine)», souligne le rédacteur en chef. Enfin, il a également souligné que «le livre demeure un article de première nécessité comme le pain, l'eau et le sel». Ainsi la revue Littéraire, comme le disait déjà Ferdinand Divoire dans son Introduction à l'étude de la stratégie littéraire en 1912, est un lieu de construction d'ego, de polémiques, de manifestes. Il n'y aurait pour cela qu'à observer le nombre de revues qui ont été des brûlots, à commencer par le mouvement dada, ou bien encore des revues comme Vortex en Angleterre. Cette construction de soi, si elle se marque par des oppositions fortes, une volonté de distinction, toutefois, elle dépasse largement ce cadre. Cette construction de soi se constitue comme une certaine forme de recherche pour l'auteur de ce que peut être son écriture. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir avant la reconnaissance d'un auteur pour ses livres, une démarche de construction critique de son écriture à travers des revues. Pour la cinquième journée de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) a renoué avec son animation culturelle en organisant une rencontre littéraire autour du thème générique «Qu'est-ce qu'un magazine littéraire ? » Autour de cette question, de grandes figures du monde médiatiques ont animé cette rencontre, à savoir M. Philippe Delaroche, rédacteur en chef du magazine Lire, ainsi que Julien Bisson dans ledit magazine. Le rédacteur en chef de la revue Lire est revenu sur les principes fondamentaux de leur hebdomadaire. Il le considère ainsi comme étant un «journal», qui est à destination du grand public et non pas à une élite précise. Lire est une revue mensuelle de littérature fondée en 1975 par Jean-Louis Servan-Schreiber et Bernard Pivot. Ce titre est détenu à 100 % par le Groupe Express-Roularta. Cette revue est considérée par beaucoup de spécialistes comme ayant longtemps eu un rôle de référence presque absolue en matière de littérature diffusée en France en raison de la personnalité même de Bernard Pivot. Créateur-animateur d'émissions culturelles à la mise en scène soigneusement étudiée, ainsi Apostrophes ou Bouillon de culture diffusées à la télévision française à des heures de grande écoute, Bernard Pivot faisait se passionner la France entière, et jusqu'à l'intelligentsia américaine, pour des écrivains célèbres ou inconnus, mais aussi des méconnus et/ou controversés. La passion de se cultiver et d'apprendre s'étendait, donc, à des histoires, des romans ou des sujets très variés, populaires ou fort populaires le plus souvent, mais aussi d'accès fort difficiles de temps en temps. La rédaction du magazine Lire établit chaque mois de décembre le palmarès des Meilleurs livres de l'année. Conseiller littéraire pour l'émission La grande librairie sur France 5 et directeur de l'hebdomadaire L'écho de la vallée du Loir, Philippe Delaroche a expliqué que la réussite d'une revue résidait d'abord dans le fait «de mériter d'abord la confiance des lecteurs. Il est également important d'association les lecteurs a nos différences. Et de savoir également que l'équipe rédactionnelle n'est pas unanime, mais que nous sommes une véritable communauté. » Le travail des journalistes, pour la plupart critique, est en somme «de s'efforcer à conjuguer le présent avec le passé (le patrimoine)», souligne le rédacteur en chef. Enfin, il a également souligné que «le livre demeure un article de première nécessité comme le pain, l'eau et le sel». Ainsi la revue Littéraire, comme le disait déjà Ferdinand Divoire dans son Introduction à l'étude de la stratégie littéraire en 1912, est un lieu de construction d'ego, de polémiques, de manifestes. Il n'y aurait pour cela qu'à observer le nombre de revues qui ont été des brûlots, à commencer par le mouvement dada, ou bien encore des revues comme Vortex en Angleterre. Cette construction de soi, si elle se marque par des oppositions fortes, une volonté de distinction, toutefois, elle dépasse largement ce cadre. Cette construction de soi se constitue comme une certaine forme de recherche pour l'auteur de ce que peut être son écriture. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir avant la reconnaissance d'un auteur pour ses livres, une démarche de construction critique de son écriture à travers des revues.