Le groupe pétrolier Total attend avec "sérénité" la décision du gouvernement sur une abrogation ou pas de son permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, a déclaré samedi son directeur général Christophe de Margerie sur la radio RTL. M. de Margerie a aussi confirmé que Total avait renoncé à rechercher du gaz de schiste via la technique de la fracturation hydraulique, la seule permettant aujourd'hui d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels. Samedi, le quotidien Le Figaro a affirmé que le gouvernement s'apprête à abroger les trois permis d'exploration de gaz de schiste accordés en mars 2010 à Total à Montélimar et à la compagnie américaine Schuepbach en Ardèche et dans le Larzac. "La décision devrait être officialisée en tout début de semaine prochaine", écrit Le Figaro «Ce qui reste intéressant c'est de savoir quelle est véritablement la position du gouvernement, du président de la République», a réagi Christophe de Margerie, interrogé sur ces informations. "Nous l'attendons avec sérénité", a-t-il ajouté. Selon Le Figaro, la compagnie Schuepbach a, elle, indiqué qu'elle ne renonçait pas à la fracturation hydraulique, ce qui entraîne le retrait de son permis. La même décision serait prise, selon le journal, pour le permis accordé à Total, même si celui-ci continue à répéter qu'il renonce à la fracturation hydraulique, technique notamment accusée de polluer les nappes phréatiques. "Nous avons remis un rapport au gouvernement le 12 septembre", dans lequel "nous respectons la loi. La loi dit aujourd'hui pas de fracturation hydraulique, donc nous avons dit pas de fracturation hydraulique", a insisté samedi Christophe de Margerie. Le gouvernement devrait se prononcer sur le devenir des permis exclusifs de recherche d'ici le 13 octobre, après instruction par l'administration des dossiers remis par les industriels, selon le ministère de l'Energie. Le groupe pétrolier Total attend avec "sérénité" la décision du gouvernement sur une abrogation ou pas de son permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, a déclaré samedi son directeur général Christophe de Margerie sur la radio RTL. M. de Margerie a aussi confirmé que Total avait renoncé à rechercher du gaz de schiste via la technique de la fracturation hydraulique, la seule permettant aujourd'hui d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels. Samedi, le quotidien Le Figaro a affirmé que le gouvernement s'apprête à abroger les trois permis d'exploration de gaz de schiste accordés en mars 2010 à Total à Montélimar et à la compagnie américaine Schuepbach en Ardèche et dans le Larzac. "La décision devrait être officialisée en tout début de semaine prochaine", écrit Le Figaro «Ce qui reste intéressant c'est de savoir quelle est véritablement la position du gouvernement, du président de la République», a réagi Christophe de Margerie, interrogé sur ces informations. "Nous l'attendons avec sérénité", a-t-il ajouté. Selon Le Figaro, la compagnie Schuepbach a, elle, indiqué qu'elle ne renonçait pas à la fracturation hydraulique, ce qui entraîne le retrait de son permis. La même décision serait prise, selon le journal, pour le permis accordé à Total, même si celui-ci continue à répéter qu'il renonce à la fracturation hydraulique, technique notamment accusée de polluer les nappes phréatiques. "Nous avons remis un rapport au gouvernement le 12 septembre", dans lequel "nous respectons la loi. La loi dit aujourd'hui pas de fracturation hydraulique, donc nous avons dit pas de fracturation hydraulique", a insisté samedi Christophe de Margerie. Le gouvernement devrait se prononcer sur le devenir des permis exclusifs de recherche d'ici le 13 octobre, après instruction par l'administration des dossiers remis par les industriels, selon le ministère de l'Energie.