Une semaine après le début de l'encerclement de la ville de Dakhla, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, la ville est toujours sous état de siège et coupée du monde. Les forces de sécurité marocaine, qui encerclent la ville depuis le 26 septembre dernier, continuent leur offensive contre la population sahraouie en s'adonnant, notamment, à une répression et à des intimidations sans limites, a-t-on appris. L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali, l'a confirmé lors d'une conférence de presse tenue, lundi. Il dira que les unités militaires opérationnelles déployées à Dakhla mènent une répression sans précédent et brutale contre la population sahraouie, s'en prenant, également, à leur biens tels que les voitures et les commerces. Leur maisons, a-t-il souligné, ne sont pas épargnées. Selon lui, des dizaines de Sahraouis auraient été arrêtés et conduits dans les geôles marocaines. Dans son message adressé au SG des Nations unies, le président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a affirmé que «les autorités marocaines ont arrêté, depuis le 25 septembre dernier, plus de 100 militants sahraouis dont 20 sont répartis entre les prisons des villes de Dakhla et d'El Ayoun occupées». Et de poursuivre : «Ces pratiques ont créé un climat de terreur parmi les citoyens sahraouis sans défense, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées et les familles sahraouies en général, du fait du déploiement d'un important dispositif militaire et policier.» Ces évènements interviennent au moment où se déroulent les travaux de la 4e commission onusienne, chargée des questions politiques spéciales et de décolonisation (du 4 au 7 octobre à New York). Par cette occasion, plusieurs Etats ont réaffirmé, a-t-on appris, devant les Nations unies leur ferme soutien à l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, en appuyant, de ce fait, les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross. Lors des débats qui ont eu lieu lors de cette session de la 4e commission, le représentant du Chili à l'ONU, M. Octavio Errazuriz, qui intervenait au nom des Etats du groupe de Rio, a indiqué que les 24 pays de l'Amérique latine qu'il représentait, affirment de nouveau leur soutien à toutes les résolutions adoptées par l'assemblée générale et par le Conseil de sécurité sur la question su Sahara Occidental. Prenant part à ces débats, le représentant permanent du Lesotho auprès des Nations unies, Motlatsi Ramafole, a considéré que la question du Sahara Occidental est, sans doute, «la question coloniale la plus cruciale de l'agenda de l'ONU». Pour rappel, les affrontements ont commencé, dans la soirée du dimanche 25 septembre, après un sit-in organisé pour dénoncer l'agression dont ont fait l'objet des Sahraouis au stade de la ville de Dakhla occupée lors d'une rencontre entre le Mouloudia de Dakhla et le Chabab de Mohamadia du Maroc. Les heurts ont fait plusieurs blessés et deux morts parmi les Sahraouis, à savoir, Michan Ould Chiaa et Chiabata Michan, a-t-on appris des autorités sahraouies. Une semaine après le début de l'encerclement de la ville de Dakhla, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, la ville est toujours sous état de siège et coupée du monde. Les forces de sécurité marocaine, qui encerclent la ville depuis le 26 septembre dernier, continuent leur offensive contre la population sahraouie en s'adonnant, notamment, à une répression et à des intimidations sans limites, a-t-on appris. L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali, l'a confirmé lors d'une conférence de presse tenue, lundi. Il dira que les unités militaires opérationnelles déployées à Dakhla mènent une répression sans précédent et brutale contre la population sahraouie, s'en prenant, également, à leur biens tels que les voitures et les commerces. Leur maisons, a-t-il souligné, ne sont pas épargnées. Selon lui, des dizaines de Sahraouis auraient été arrêtés et conduits dans les geôles marocaines. Dans son message adressé au SG des Nations unies, le président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a affirmé que «les autorités marocaines ont arrêté, depuis le 25 septembre dernier, plus de 100 militants sahraouis dont 20 sont répartis entre les prisons des villes de Dakhla et d'El Ayoun occupées». Et de poursuivre : «Ces pratiques ont créé un climat de terreur parmi les citoyens sahraouis sans défense, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées et les familles sahraouies en général, du fait du déploiement d'un important dispositif militaire et policier.» Ces évènements interviennent au moment où se déroulent les travaux de la 4e commission onusienne, chargée des questions politiques spéciales et de décolonisation (du 4 au 7 octobre à New York). Par cette occasion, plusieurs Etats ont réaffirmé, a-t-on appris, devant les Nations unies leur ferme soutien à l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, en appuyant, de ce fait, les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross. Lors des débats qui ont eu lieu lors de cette session de la 4e commission, le représentant du Chili à l'ONU, M. Octavio Errazuriz, qui intervenait au nom des Etats du groupe de Rio, a indiqué que les 24 pays de l'Amérique latine qu'il représentait, affirment de nouveau leur soutien à toutes les résolutions adoptées par l'assemblée générale et par le Conseil de sécurité sur la question su Sahara Occidental. Prenant part à ces débats, le représentant permanent du Lesotho auprès des Nations unies, Motlatsi Ramafole, a considéré que la question du Sahara Occidental est, sans doute, «la question coloniale la plus cruciale de l'agenda de l'ONU». Pour rappel, les affrontements ont commencé, dans la soirée du dimanche 25 septembre, après un sit-in organisé pour dénoncer l'agression dont ont fait l'objet des Sahraouis au stade de la ville de Dakhla occupée lors d'une rencontre entre le Mouloudia de Dakhla et le Chabab de Mohamadia du Maroc. Les heurts ont fait plusieurs blessés et deux morts parmi les Sahraouis, à savoir, Michan Ould Chiaa et Chiabata Michan, a-t-on appris des autorités sahraouies.