Les malades devront attendre, encore deux semaines, avant de pouvoir obtenir un rendez-vous au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) de l'hôpital Mustapha-Bacha à Alger. Selon le personnel du service de radiothérapie du CPMC, l'arrêt, effectif depuis le jeudi dernier, des deux simulateurs en service depuis des années, est la principale cause ayant conduit la direction à prendre cette décision. Les malades devront attendre, encore deux semaines, avant de pouvoir obtenir un rendez-vous au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) de l'hôpital Mustapha-Bacha à Alger. Selon le personnel du service de radiothérapie du CPMC, l'arrêt, effectif depuis le jeudi dernier, des deux simulateurs en service depuis des années, est la principale cause ayant conduit la direction à prendre cette décision. «Nous avons décidé d'arrêter les deux simulateurs en raison de leur mauvais état», a confié M. Lemachi Salem, surveillant médical en chef au service de radiothérapie du CPMC de l'hôpital Mustapha. Ce dernier, a tenu, toutefois, à rassurer que la prise de rendez-vous pour les nouveaux malade reprendra dans deux semaines, avant d'ajouter que deux nouveaux simulateurs seront mis en service dès le début du mois de novembre prochain. Le service qui, a-t-il indiqué, traite une moyenne de 150 malades par jour, se trouve être en saturation aujourd'hui. Et pour cause, a-t-il ajouté, l'afflux des malades qui viennent de l'ensemble du territoire national pour se soigner dans ce service. «Je mesure mes paroles ; ce qu'il faut c'est une décision politique pour régler cette situation de saturation que connaît ce service, car il est le seul à être opérationnel au niveau national», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Les malades viennent de tout le pays, ce qui fait que les rendez-vous sont éloignés.» «Pour l'heure, a-t-il affirmé, les malades dont les séances sont déjà programmées sont accueillis et traités mais la demande reste forte pour le peu de moyens dont dispose le service de radiothérapie. Il faut le dire, le manque en termes d'infrastructures est des plus flagrants.» Sur les lieux le rush n'est pas des moindres. Il faut simplement sillonner les couloirs de ce service, situé au sous-sol du centre, pour s'en rendre compte. Les malades sont nombreux à se déplacer vers ce service. A première vue, les salles d'attente sont pleines, les couloirs et même à l'extérieur aussi. Les malades se retrouvent malmenés et, dans la plupart du temps, désorientés ne sachant plus où se tourner. C'est le cas d'un monsieur que nous avons croisé errant dans les couloirs du service de radiothérapie. Ce dernier qui, vraisemblablement, voulait soigner sa femme, ne savait plus vers qui se tourner. Le personnel médical qu'il n'a cessé d'interpeller au moindre tournant avait une seule réponse à la bouche : «Je vais voir avec le médecin et vous répondre après.» Et cette réponse, il l'a entendue toute la matinée. Pendant ce temps, sa femme, a-t-on constaté, était restée dans son véhicule stationné dans le parking de l'hôpital, à agoniser. «On me dit d'attendre depuis ce matin pourtant ; je leur ai expliqué qu'il s'agissait d'une urgence», a-t-il affirmé avant de poursuivre : «Elle est en train de souffrir en silence et j'ignore quoi faire ni où aller.» Selon la présidente de l'association El Amel d'aide aux cancéreux, Mme Kettab, qui s'exprimait, samedi dernier lors d'une journée d'étude organisée à Alger, ils seraient pas moins de 28.000 cancéreux qui nécessitent des soins de radiothérapie et seuls 8.000 sont pris en charge. Une situation qui renseigne davantage sur l'état réel du secteur de la santé dans le pays. Elle a, par ailleurs, rappelé que le cancer touche près de 40.000 personnes chaque année en Algérie, dont 10.000 nouveaux cas du cancer de sein. «Nous avons décidé d'arrêter les deux simulateurs en raison de leur mauvais état», a confié M. Lemachi Salem, surveillant médical en chef au service de radiothérapie du CPMC de l'hôpital Mustapha. Ce dernier, a tenu, toutefois, à rassurer que la prise de rendez-vous pour les nouveaux malade reprendra dans deux semaines, avant d'ajouter que deux nouveaux simulateurs seront mis en service dès le début du mois de novembre prochain. Le service qui, a-t-il indiqué, traite une moyenne de 150 malades par jour, se trouve être en saturation aujourd'hui. Et pour cause, a-t-il ajouté, l'afflux des malades qui viennent de l'ensemble du territoire national pour se soigner dans ce service. «Je mesure mes paroles ; ce qu'il faut c'est une décision politique pour régler cette situation de saturation que connaît ce service, car il est le seul à être opérationnel au niveau national», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Les malades viennent de tout le pays, ce qui fait que les rendez-vous sont éloignés.» «Pour l'heure, a-t-il affirmé, les malades dont les séances sont déjà programmées sont accueillis et traités mais la demande reste forte pour le peu de moyens dont dispose le service de radiothérapie. Il faut le dire, le manque en termes d'infrastructures est des plus flagrants.» Sur les lieux le rush n'est pas des moindres. Il faut simplement sillonner les couloirs de ce service, situé au sous-sol du centre, pour s'en rendre compte. Les malades sont nombreux à se déplacer vers ce service. A première vue, les salles d'attente sont pleines, les couloirs et même à l'extérieur aussi. Les malades se retrouvent malmenés et, dans la plupart du temps, désorientés ne sachant plus où se tourner. C'est le cas d'un monsieur que nous avons croisé errant dans les couloirs du service de radiothérapie. Ce dernier qui, vraisemblablement, voulait soigner sa femme, ne savait plus vers qui se tourner. Le personnel médical qu'il n'a cessé d'interpeller au moindre tournant avait une seule réponse à la bouche : «Je vais voir avec le médecin et vous répondre après.» Et cette réponse, il l'a entendue toute la matinée. Pendant ce temps, sa femme, a-t-on constaté, était restée dans son véhicule stationné dans le parking de l'hôpital, à agoniser. «On me dit d'attendre depuis ce matin pourtant ; je leur ai expliqué qu'il s'agissait d'une urgence», a-t-il affirmé avant de poursuivre : «Elle est en train de souffrir en silence et j'ignore quoi faire ni où aller.» Selon la présidente de l'association El Amel d'aide aux cancéreux, Mme Kettab, qui s'exprimait, samedi dernier lors d'une journée d'étude organisée à Alger, ils seraient pas moins de 28.000 cancéreux qui nécessitent des soins de radiothérapie et seuls 8.000 sont pris en charge. Une situation qui renseigne davantage sur l'état réel du secteur de la santé dans le pays. Elle a, par ailleurs, rappelé que le cancer touche près de 40.000 personnes chaque année en Algérie, dont 10.000 nouveaux cas du cancer de sein.