Les redresseurs du Front de libération nationale exercent un forcing effroyable sur Abdelaziz Belkhadem et ses partisans à la direction centrale du parti. Après avoir installé des structures de base et même un groupe parlementaire parallèles, les voilà à organiser une conférence nationale des cadres, prévue aujourd'hui, dans une salle des fêtes à Draria dans la capitale. Le mouvement du redressement et de l'authenticité a su contourner la loi en sa faveur, en obtenant l'autorisation de la wilaya d'Alger pour organiser cette rencontre. En effet, la demande a été formulée au nom de deux personnalités du vieux parti, et pas des moindres puisqu'il s'agit de Salah Goudjil et de Khaled Benaïssa et pas au nom du FLN. La wilaya d'Alger a agréé la rencontre en conformité donc avec les dispositions de la loi de 1989 sur l'organisation de rencontres publiques et des manifestations. Une situation embarrassante pour Abdelaziz Belkhadem, déjà en proie à moult critiques suite à ses positions par rapport à certains aspects des réformes engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En organisant aujourd'hui la conférence nationale des cadres, le Mouvement du redressement et de l'authenticité accule un peu plus le SG du FLN, notamment en cette période précise consécutive à l'université d'été du parti, la rentrée parlementaire et à l'approche des élections législatives. Les frondeurs qui ne comptent pas rester en marge de la dynamique des élections, sont résolus à postuler dans les listes de candidatures, quitte à ce que ce soit en indépendants en dehors de celles du vieux parti. Une autre hantise pour le SG du FLN qui redoute une chute libre à l'occasion des prochaines échéances électorales. Des appréhensions davantage accentuées par la campagne menée ces derniers jours dans les coulisses de l'Assemblée nationale sur le sigle et l'origine du FLN. Il faut dire que les dissensions dans le vieux parti affaiblissent amplement son réservoir électoral, lui qui constitue à présent la première force politique du pays. Le poids de la fronde va peser sensiblement sur les ambitions électorales du FLN, à moins qu'un scénario semblable à celui de 2004 ne voit le jour encore cette année. Les partisans de l'ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, déchu du trône du vieux parti après sa débâcle électorale en 2004, se sont redéployés en force et veulent inverser la situation sept ans après. En attendant l'éventualité d'organiser un congrès extraordinaire, un neuvième bis, le mouvement de redressement est en train de se durcir et de gagner en popularité, et ce ne sont certainement pas les déboires politiques actuels de Belkhadem qui plaideraient pour le contraire. Les redresseurs du Front de libération nationale exercent un forcing effroyable sur Abdelaziz Belkhadem et ses partisans à la direction centrale du parti. Après avoir installé des structures de base et même un groupe parlementaire parallèles, les voilà à organiser une conférence nationale des cadres, prévue aujourd'hui, dans une salle des fêtes à Draria dans la capitale. Le mouvement du redressement et de l'authenticité a su contourner la loi en sa faveur, en obtenant l'autorisation de la wilaya d'Alger pour organiser cette rencontre. En effet, la demande a été formulée au nom de deux personnalités du vieux parti, et pas des moindres puisqu'il s'agit de Salah Goudjil et de Khaled Benaïssa et pas au nom du FLN. La wilaya d'Alger a agréé la rencontre en conformité donc avec les dispositions de la loi de 1989 sur l'organisation de rencontres publiques et des manifestations. Une situation embarrassante pour Abdelaziz Belkhadem, déjà en proie à moult critiques suite à ses positions par rapport à certains aspects des réformes engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En organisant aujourd'hui la conférence nationale des cadres, le Mouvement du redressement et de l'authenticité accule un peu plus le SG du FLN, notamment en cette période précise consécutive à l'université d'été du parti, la rentrée parlementaire et à l'approche des élections législatives. Les frondeurs qui ne comptent pas rester en marge de la dynamique des élections, sont résolus à postuler dans les listes de candidatures, quitte à ce que ce soit en indépendants en dehors de celles du vieux parti. Une autre hantise pour le SG du FLN qui redoute une chute libre à l'occasion des prochaines échéances électorales. Des appréhensions davantage accentuées par la campagne menée ces derniers jours dans les coulisses de l'Assemblée nationale sur le sigle et l'origine du FLN. Il faut dire que les dissensions dans le vieux parti affaiblissent amplement son réservoir électoral, lui qui constitue à présent la première force politique du pays. Le poids de la fronde va peser sensiblement sur les ambitions électorales du FLN, à moins qu'un scénario semblable à celui de 2004 ne voit le jour encore cette année. Les partisans de l'ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, déchu du trône du vieux parti après sa débâcle électorale en 2004, se sont redéployés en force et veulent inverser la situation sept ans après. En attendant l'éventualité d'organiser un congrès extraordinaire, un neuvième bis, le mouvement de redressement est en train de se durcir et de gagner en popularité, et ce ne sont certainement pas les déboires politiques actuels de Belkhadem qui plaideraient pour le contraire.