La réunion du comité central du Front de libération national (FLN), aujourd'hui à Alger, s'annonce houleuse. Et pour cause, plusieurs membres de cette instance importante du parti ont décliné l'invitation d'Abdelaziz Belkhadem, sous l'impulsion du mouvement de redressement qui gagne de plus en plus du terrain. Cette réunion qui devrait statuer sur le sort des « indisciplinés » sera donc amputée de plusieurs de ses membres, et pas des moindres, en guise de protestation contre les choix et les orientations de la direction actuelle du FLN. Selon des indiscrétions, des membres parmi le mouvement de redressement venus de plusieurs wilayas du pays, s'apprêteraient à perturber le déroulement de la réunion di CC. Ce qui augure d'une rencontre à haut risque, où les clivages entre les militants du vieux parti déborderont au grand jour, pour laisser place à l'anarchie et aux escarmouches verbales, et même corporelles comme ce fut le cas en 2004. Hier d'ailleurs, c'était la veillée d'armes au QG du mouvement de redressement à Draria (Alger). Bien qu'ils n'aient rien révélé sur d'éventuelles actions pour « parasiter » le déroulement de la réunion du comité central, les redresseurs ne comptent pas baisser les bras et rester en spectateurs. La contre-attaque pourrait s'avérer fatale pour l'actuelle direction du parti, qui assiste impuissante devant l'ascension spectaculaire des frondeurs. Maintenant que les dés sont jetés, la réunion organique que s'apprête à organiser le vieux parti aujourd'hui et demain, risque de constituer une simple formalité, voire un coup d'épée dans l'eau, en l'absence des « détracteurs » d'Abdelaziz Belkhadem. Les Mohamed-Seghir Kara, El-Hadi Khaldi et autres poids lourds du mouvement de Redressement et de l'authenticité se sont radicalisés davantage, en ouvrant des hostilités frontales avec les dirigeants de l'actuelle direction du FLN. A présent, ils réclament carrément la tête de Belkhadem et certains « intrus », pour les paraphraser. Par ailleurs, le camp des redresseurs s'élargit de plus en plus. Dans les structures de base du parti, les militants de base rallient massivement les rangs de la dissidence. En attendant, l'élection des mouhafedh prévue au début de l'année prochaine, la tension est à son comble dans plusieurs wilayas, sinon toutes. Nul besoin de rappeler les péripéties qui ont émaillé l'élection des kasma. La question qui taraude l'esprit des observateurs, c'est la faisabilité de la rencontre d'aujourd'hui. Se dirige-t-on en effet vers le report de la réunion de la CC, si cette dernière n'atteint pas le quorum de sa composante ? Selon les redresseurs, ils seraient plusieurs membres de ladite instance à boycotter la rencontre d'aujourd'hui. La réunion du comité central du Front de libération national (FLN), aujourd'hui à Alger, s'annonce houleuse. Et pour cause, plusieurs membres de cette instance importante du parti ont décliné l'invitation d'Abdelaziz Belkhadem, sous l'impulsion du mouvement de redressement qui gagne de plus en plus du terrain. Cette réunion qui devrait statuer sur le sort des « indisciplinés » sera donc amputée de plusieurs de ses membres, et pas des moindres, en guise de protestation contre les choix et les orientations de la direction actuelle du FLN. Selon des indiscrétions, des membres parmi le mouvement de redressement venus de plusieurs wilayas du pays, s'apprêteraient à perturber le déroulement de la réunion di CC. Ce qui augure d'une rencontre à haut risque, où les clivages entre les militants du vieux parti déborderont au grand jour, pour laisser place à l'anarchie et aux escarmouches verbales, et même corporelles comme ce fut le cas en 2004. Hier d'ailleurs, c'était la veillée d'armes au QG du mouvement de redressement à Draria (Alger). Bien qu'ils n'aient rien révélé sur d'éventuelles actions pour « parasiter » le déroulement de la réunion du comité central, les redresseurs ne comptent pas baisser les bras et rester en spectateurs. La contre-attaque pourrait s'avérer fatale pour l'actuelle direction du parti, qui assiste impuissante devant l'ascension spectaculaire des frondeurs. Maintenant que les dés sont jetés, la réunion organique que s'apprête à organiser le vieux parti aujourd'hui et demain, risque de constituer une simple formalité, voire un coup d'épée dans l'eau, en l'absence des « détracteurs » d'Abdelaziz Belkhadem. Les Mohamed-Seghir Kara, El-Hadi Khaldi et autres poids lourds du mouvement de Redressement et de l'authenticité se sont radicalisés davantage, en ouvrant des hostilités frontales avec les dirigeants de l'actuelle direction du FLN. A présent, ils réclament carrément la tête de Belkhadem et certains « intrus », pour les paraphraser. Par ailleurs, le camp des redresseurs s'élargit de plus en plus. Dans les structures de base du parti, les militants de base rallient massivement les rangs de la dissidence. En attendant, l'élection des mouhafedh prévue au début de l'année prochaine, la tension est à son comble dans plusieurs wilayas, sinon toutes. Nul besoin de rappeler les péripéties qui ont émaillé l'élection des kasma. La question qui taraude l'esprit des observateurs, c'est la faisabilité de la rencontre d'aujourd'hui. Se dirige-t-on en effet vers le report de la réunion de la CC, si cette dernière n'atteint pas le quorum de sa composante ? Selon les redresseurs, ils seraient plusieurs membres de ladite instance à boycotter la rencontre d'aujourd'hui.