L'amnésie se définit comme la perte totale ou partielle de la mémoire. Quelles sont les principales causes pouvant causer une amnésie ? Quelles sont les différents types d'amnésie ? Y a-t-il un traitement et quel est-il ? Nous tenterons de répondre à ces questions primordiales pour tenter d'éclairer un tant soit peu nos lecteurs... L'amnésie se définit comme la perte totale ou partielle de la mémoire. Quelles sont les principales causes pouvant causer une amnésie ? Quelles sont les différents types d'amnésie ? Y a-t-il un traitement et quel est-il ? Nous tenterons de répondre à ces questions primordiales pour tenter d'éclairer un tant soit peu nos lecteurs... L'amnésie peut être liée à différentes maladies ou à des accidents. Différents systèmes de mémoire peuvent alors être atteints. Le traitement dépend de la cause de l'amnésie. Les causes L'amnésie désigne la perte de mémoire. "Elle survient dans des pathologies très diverses dès lors qu'il y a une altération du fonctionnement des structures cérébrales qui sous-tendent la mémoire", indique le docteur Catherine Thomas-Antérion, neurologue. Ainsi, l'amnésie peut être liée à des maladies dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, qui combine atrophie cérébrale et perte de neurones, à des maladies infectieuses ou comme l'encéphalite herpétique (inflammation puis mort neuronale dans les régions temporales importantes pour la mémoire). L'amnésie peut également survenir après un traumatisme crânien. "Dans ce cas, soit elle est due à des lésions vasculaires directes par hématome soit à des microlésions d'ébranlement de la substance blanche dans les lobes frontaux, zones fondamentales pour récupérer les informations stockées", précise le docteur Thomas-Antérion. Autre cause possible d'amnésie : un ictus amnésique. "C'est une suspension transitoire de l'enregistrement en mémoire, qui dure entre 6 h et 24 h et qui récupère toujours", explique la neurologue. "Il s'agit d'une panne électrique dans la circuiterie de mémoire, dont la cause est mal connue", ajoute-t-elle. L'amnésie peut également être liée à une crise d'épilepsie. Elle peut être iatrogène, c'est-à-dire liée à la prise de médicaments, notamment les anticholinergiques, qui ont comme effet secondaire le ralentissement d'enregistrement et les troubles de consolidation, en particulier chez les sujets déjà vulnérables ou âgés. Enfin, les troubles psychiques peuvent eux aussi être à l'origine d'une amnésie. "Il s'agit dans ce cas de troubles de mémoire par restriction des ressources attentionnelles qui sont occupées à autre chose, or pour que la mémoire fonctionne bien, il faut de bonnes ressources d'attention" indique le docteur Thomas-Antérion. "Les ressources d'attention peuvent être troublées car encombrées par des idées fixes, des ruminations (dépression, TOC…), des interférences…", précise le docteur Thomas-Antérion. Les différents formes d'amnésie "Dans les cas d'amnésie, il y a plus ou moins atteinte de l'un ou l'autre des différents systèmes de mémoire", indique le docteur Thomas-Antérion. Il y a ainsi différentes formes d'amnésie. "Les troubles de mémoire en neurologie sont le plus souvent de deux types : antérogrades, c'est-à-dire avec une difficulté à se saisir de nouvelles informations et rétrogrades, où là, la difficulté est de récupérer de l'information, des souvenirs", explique la neurologue. La mémoire procédurale, celle qui nous sert à faire du vélo, se servir d'un couteau, etc. est plus rarement l'objet de troubles. "L'amnésie est plus ou moins rétrograde ou antérograde selon la maladie et la localisation", précise-t-elle. Le système de mémoire le plus vulnérable est la mémoire épisodique. C'est le type de mémoire qui permet de se rappeler les informations avec le contexte de survenue : contexte spatio-temporel et émotionnel (souvenir précis, détaillé du où, quand, comment je me sentais…). "Ce sont les souvenirs les plus fragiles", indique le Thomas-Antérion. Enfin, certains types de mémoire sont plus rarement atteints : c'est le cas de la mémoire sémantique. Dans ce cas, ce sont les savoirs qui sont oubliés. Les traitements de l'amnésie "Le traitement de l'amnésie dépend de la cause", explique le docteur Catherine Thomas-Antérion. "Si elle est d'origine iatrogène, on supprime le médicament", indique-t-elle. Si l'amnésie provient d'une pathologie psychique, on traite celle-ci. "C'est très important de soigner ces maladies, il ne faut surtout pas croire qu'un traitement antidépresseur va gêner la mémoire, bien au contraire s'il est efficace sur la dépression qui, elle, la perturbe !", insiste la neurologue. Si l'amnésie est causée par des maladies curables, comme l'épilepsie ou les troubles d'apnées du sommeil, on les traite, ce qui permet de faire disparaître ou d'améliorer les troubles de mémoire. Règles d'hygiène pour votre mémoire - Il n'y a pas de médicaments qui améliorent la mémoire d'un sujet qui veut juste booster sa mémoire, en revanche, s'assurer d'avoir assez de sommeil, cela est très important pour la consolidation de la mémoire. - Avoir le plus possible de stimulation, d'occupation, de centres d'intérêt est primordial pourentretenir la mémoire… - Apprendre à gérer les stress de la vie qui perturbent les ressources d'attention - Pour les personnes âgées, le risque vasculaire est important, il faut donc contrôler les facteurs de risque vasculaire : tension, cholestérol, et faire de l'exercice physique. L'amnésie peut être liée à différentes maladies ou à des accidents. Différents systèmes de mémoire peuvent alors être atteints. Le traitement dépend de la cause de l'amnésie. Les causes L'amnésie désigne la perte de mémoire. "Elle survient dans des pathologies très diverses dès lors qu'il y a une altération du fonctionnement des structures cérébrales qui sous-tendent la mémoire", indique le docteur Catherine Thomas-Antérion, neurologue. Ainsi, l'amnésie peut être liée à des maladies dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, qui combine atrophie cérébrale et perte de neurones, à des maladies infectieuses ou comme l'encéphalite herpétique (inflammation puis mort neuronale dans les régions temporales importantes pour la mémoire). L'amnésie peut également survenir après un traumatisme crânien. "Dans ce cas, soit elle est due à des lésions vasculaires directes par hématome soit à des microlésions d'ébranlement de la substance blanche dans les lobes frontaux, zones fondamentales pour récupérer les informations stockées", précise le docteur Thomas-Antérion. Autre cause possible d'amnésie : un ictus amnésique. "C'est une suspension transitoire de l'enregistrement en mémoire, qui dure entre 6 h et 24 h et qui récupère toujours", explique la neurologue. "Il s'agit d'une panne électrique dans la circuiterie de mémoire, dont la cause est mal connue", ajoute-t-elle. L'amnésie peut également être liée à une crise d'épilepsie. Elle peut être iatrogène, c'est-à-dire liée à la prise de médicaments, notamment les anticholinergiques, qui ont comme effet secondaire le ralentissement d'enregistrement et les troubles de consolidation, en particulier chez les sujets déjà vulnérables ou âgés. Enfin, les troubles psychiques peuvent eux aussi être à l'origine d'une amnésie. "Il s'agit dans ce cas de troubles de mémoire par restriction des ressources attentionnelles qui sont occupées à autre chose, or pour que la mémoire fonctionne bien, il faut de bonnes ressources d'attention" indique le docteur Thomas-Antérion. "Les ressources d'attention peuvent être troublées car encombrées par des idées fixes, des ruminations (dépression, TOC…), des interférences…", précise le docteur Thomas-Antérion. Les différents formes d'amnésie "Dans les cas d'amnésie, il y a plus ou moins atteinte de l'un ou l'autre des différents systèmes de mémoire", indique le docteur Thomas-Antérion. Il y a ainsi différentes formes d'amnésie. "Les troubles de mémoire en neurologie sont le plus souvent de deux types : antérogrades, c'est-à-dire avec une difficulté à se saisir de nouvelles informations et rétrogrades, où là, la difficulté est de récupérer de l'information, des souvenirs", explique la neurologue. La mémoire procédurale, celle qui nous sert à faire du vélo, se servir d'un couteau, etc. est plus rarement l'objet de troubles. "L'amnésie est plus ou moins rétrograde ou antérograde selon la maladie et la localisation", précise-t-elle. Le système de mémoire le plus vulnérable est la mémoire épisodique. C'est le type de mémoire qui permet de se rappeler les informations avec le contexte de survenue : contexte spatio-temporel et émotionnel (souvenir précis, détaillé du où, quand, comment je me sentais…). "Ce sont les souvenirs les plus fragiles", indique le Thomas-Antérion. Enfin, certains types de mémoire sont plus rarement atteints : c'est le cas de la mémoire sémantique. Dans ce cas, ce sont les savoirs qui sont oubliés. Les traitements de l'amnésie "Le traitement de l'amnésie dépend de la cause", explique le docteur Catherine Thomas-Antérion. "Si elle est d'origine iatrogène, on supprime le médicament", indique-t-elle. Si l'amnésie provient d'une pathologie psychique, on traite celle-ci. "C'est très important de soigner ces maladies, il ne faut surtout pas croire qu'un traitement antidépresseur va gêner la mémoire, bien au contraire s'il est efficace sur la dépression qui, elle, la perturbe !", insiste la neurologue. Si l'amnésie est causée par des maladies curables, comme l'épilepsie ou les troubles d'apnées du sommeil, on les traite, ce qui permet de faire disparaître ou d'améliorer les troubles de mémoire. Règles d'hygiène pour votre mémoire - Il n'y a pas de médicaments qui améliorent la mémoire d'un sujet qui veut juste booster sa mémoire, en revanche, s'assurer d'avoir assez de sommeil, cela est très important pour la consolidation de la mémoire. - Avoir le plus possible de stimulation, d'occupation, de centres d'intérêt est primordial pourentretenir la mémoire… - Apprendre à gérer les stress de la vie qui perturbent les ressources d'attention - Pour les personnes âgées, le risque vasculaire est important, il faut donc contrôler les facteurs de risque vasculaire : tension, cholestérol, et faire de l'exercice physique.