Une équipe de biologistes espagnols et italiens essaie d'identifier les traces de sang trouvées sur un mouchoir gardé dans une boîte durant des siècles. Ce sang pourrait être celui du monarque Louis XVI passé à la guillotine en 1793, relate le Figaro. Une équipe de biologistes espagnols et italiens essaie d'identifier les traces de sang trouvées sur un mouchoir gardé dans une boîte durant des siècles. Ce sang pourrait être celui du monarque Louis XVI passé à la guillotine en 1793, relate le Figaro. Ce mouchoir appartenait à une collection d'objets d'art et d'antiquités d'une famille aristocrate de Bologne, au milieu desquels se trouvait cette calebasse transmise de génération en génération. Anonymement, les propriétaires actuels du mouchoir ont confié ce mouchoir aux biologistes de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone et de l'université de Bologne. «Au début, on ne savait même pas si la substance noire à l'intérieur de la gourde était du sang humain», explique Carles Laluela-Fox de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone, qui a également contribué aux travaux de décryptage du génome de Neandertal. Publiés dans le numéro de novembre de la revue Forensic Science International: Genetics, les résultats de l'étude attestent pour l'instant la présence du gène HERC2 associé aux yeux bleus, qu'avait Louis XVI. Les chercheurs ont conclu l'étude en estimant qu'il faudrait extraire des échantillons du cœur de son fils Louis XVII, conservé dans la basilique de Saint-Denis. Ce nouveau cas scientifique montre qu'il n'est pas impossible de retracer l'ADN de personnes décédées il y a très longtemps, comme le révélait déjà le cas du défunt roi Henri IV comme l'expliquait Margherira Nasi dans un article sur Slate.fr. Peu de temps après l'identification du crâne d'Henri IV par des scientifiques, un historien français, Philippe Delorme, contestait cette identification affirmant que le crâne retrouvé ne comportait pas les signes morphologiques des embaumements royaux et que ses empreintes génétiques n'avaient pas pu être totalement reconstituées. Reconstruire l'ADN de ce type de personnes dépend avant tout de l'état de conservation de l'objet contenant la trace et son degré de manipulation au cours des années. Si l'ADN est trop endommagé pour pouvoir être comparé à celui d'autres membres de sa famille, il est possible d'avoir recours à des examens médico-légaux comme la superposition faciale ou l'étude d'une pilosité particulière ainsi que l'étude de données historiques. Ce mouchoir appartenait à une collection d'objets d'art et d'antiquités d'une famille aristocrate de Bologne, au milieu desquels se trouvait cette calebasse transmise de génération en génération. Anonymement, les propriétaires actuels du mouchoir ont confié ce mouchoir aux biologistes de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone et de l'université de Bologne. «Au début, on ne savait même pas si la substance noire à l'intérieur de la gourde était du sang humain», explique Carles Laluela-Fox de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone, qui a également contribué aux travaux de décryptage du génome de Neandertal. Publiés dans le numéro de novembre de la revue Forensic Science International: Genetics, les résultats de l'étude attestent pour l'instant la présence du gène HERC2 associé aux yeux bleus, qu'avait Louis XVI. Les chercheurs ont conclu l'étude en estimant qu'il faudrait extraire des échantillons du cœur de son fils Louis XVII, conservé dans la basilique de Saint-Denis. Ce nouveau cas scientifique montre qu'il n'est pas impossible de retracer l'ADN de personnes décédées il y a très longtemps, comme le révélait déjà le cas du défunt roi Henri IV comme l'expliquait Margherira Nasi dans un article sur Slate.fr. Peu de temps après l'identification du crâne d'Henri IV par des scientifiques, un historien français, Philippe Delorme, contestait cette identification affirmant que le crâne retrouvé ne comportait pas les signes morphologiques des embaumements royaux et que ses empreintes génétiques n'avaient pas pu être totalement reconstituées. Reconstruire l'ADN de ce type de personnes dépend avant tout de l'état de conservation de l'objet contenant la trace et son degré de manipulation au cours des années. Si l'ADN est trop endommagé pour pouvoir être comparé à celui d'autres membres de sa famille, il est possible d'avoir recours à des examens médico-légaux comme la superposition faciale ou l'étude d'une pilosité particulière ainsi que l'étude de données historiques.