Ils étaient plusieurs centaines de travailleurs et de syndicalistes de l'UGTA d'Alger à observer un rassemblement, hier, dans l'enceinte de l'hôtel El-Aurassi dans la capitale, en guise de solidarité avec les travailleurs licenciés de leurs postes depuis le 6 septembre dernier. Ils sont, en effet, quelques 107 travailleurs dudit établissement hôtelier à en pâtir de cette situation après avoir observé un arrêt de travail de 2 heures pour revendiquer leurs droits socioprofessionnels et syndicaux, selon le secrétaire général de la section syndicale des travailleurs, Noureddine Akkou, rencontré, hier, lors du rassemblement. «Nos revendications s'articulent essentiellement sur l'ouverture de canaux d'expression entre les travailleurs et la direction et le libre exercice syndical au sein de l'entreprise», nous a-t-il affirmé, en sus des revendications salariales et socioprofessionnelles émises par certains travailleurs. Selon notre interlocuteur, les travailleurs licenciés ont été empêchés de gagner l'hôtel depuis cette date, et passent la nuit dehors devant les sièges de l'UGTA, de GESTOUR et de l'hôtel même. Pour ce qui est de la direction de cet établissement public économique (EPE), géré en SPA, une action judiciaire a été intentée par son directeur général à l'encontre de la section syndicale. Des travailleurs de plusieurs secteurs, entre autres de la SNTF, du port d'Alger, de la poste et de l'ETUSA sont venus en grand nombre, hier, soutenir leurs collègues licenciés. La grande foule s'est dirigée vers les bureaux de la direction clamant des slogans hostiles au DG et réclamant justice et réintégration. En outre, le tribunal de Sidi M'hamed, après examen de la plainte, a rendu sa décision en date du 21 septembre dernier, déclarant son «incompétence», avant d'ordonner de cesser toute action susceptible de perturber le travail en date du 3 octobre dernier. Ceci dit, les travailleurs de l'hôtel El-Aurassi n'ont pas pour autant baissé les bras. L'imposant rassemblement organisé, hier, se veut l'expression d'un marasme et un cri de détresse face à la situation qu'ils endurent. La grande solidarité dont ont fait preuve, hier, des centaines de syndicalistes de l'UGTA d'Alger renseigne sur la détermination des travailleurs de poursuivre leur combat jusqu'à obtenir gain de cause. Cela renseigne, également, sur la situation qui se dégrade de plus en plus entre la direction et le personnel de cette entité hôtelière prestigieuse de la capitale. D'ailleurs, certains travailleurs, revigorés par la grande mobilisation syndicale, n'ont pas hésité à réclamer le départ de l'actuel DG de l'entreprise. Pis encore, ils menacent de pousser la protestation encore plus loin, en optant dans les jours à venir, à des sit-in et rassemblements beaucoup plus importants. Ils étaient plusieurs centaines de travailleurs et de syndicalistes de l'UGTA d'Alger à observer un rassemblement, hier, dans l'enceinte de l'hôtel El-Aurassi dans la capitale, en guise de solidarité avec les travailleurs licenciés de leurs postes depuis le 6 septembre dernier. Ils sont, en effet, quelques 107 travailleurs dudit établissement hôtelier à en pâtir de cette situation après avoir observé un arrêt de travail de 2 heures pour revendiquer leurs droits socioprofessionnels et syndicaux, selon le secrétaire général de la section syndicale des travailleurs, Noureddine Akkou, rencontré, hier, lors du rassemblement. «Nos revendications s'articulent essentiellement sur l'ouverture de canaux d'expression entre les travailleurs et la direction et le libre exercice syndical au sein de l'entreprise», nous a-t-il affirmé, en sus des revendications salariales et socioprofessionnelles émises par certains travailleurs. Selon notre interlocuteur, les travailleurs licenciés ont été empêchés de gagner l'hôtel depuis cette date, et passent la nuit dehors devant les sièges de l'UGTA, de GESTOUR et de l'hôtel même. Pour ce qui est de la direction de cet établissement public économique (EPE), géré en SPA, une action judiciaire a été intentée par son directeur général à l'encontre de la section syndicale. Des travailleurs de plusieurs secteurs, entre autres de la SNTF, du port d'Alger, de la poste et de l'ETUSA sont venus en grand nombre, hier, soutenir leurs collègues licenciés. La grande foule s'est dirigée vers les bureaux de la direction clamant des slogans hostiles au DG et réclamant justice et réintégration. En outre, le tribunal de Sidi M'hamed, après examen de la plainte, a rendu sa décision en date du 21 septembre dernier, déclarant son «incompétence», avant d'ordonner de cesser toute action susceptible de perturber le travail en date du 3 octobre dernier. Ceci dit, les travailleurs de l'hôtel El-Aurassi n'ont pas pour autant baissé les bras. L'imposant rassemblement organisé, hier, se veut l'expression d'un marasme et un cri de détresse face à la situation qu'ils endurent. La grande solidarité dont ont fait preuve, hier, des centaines de syndicalistes de l'UGTA d'Alger renseigne sur la détermination des travailleurs de poursuivre leur combat jusqu'à obtenir gain de cause. Cela renseigne, également, sur la situation qui se dégrade de plus en plus entre la direction et le personnel de cette entité hôtelière prestigieuse de la capitale. D'ailleurs, certains travailleurs, revigorés par la grande mobilisation syndicale, n'ont pas hésité à réclamer le départ de l'actuel DG de l'entreprise. Pis encore, ils menacent de pousser la protestation encore plus loin, en optant dans les jours à venir, à des sit-in et rassemblements beaucoup plus importants.