Le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune ne rate pas une occasion, ces derniers jours, pour s'attaquer au parti du FLN qu'elle accuse de vouloir saborder les réformes initiées par le président de la République. Le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune ne rate pas une occasion, ces derniers jours, pour s'attaquer au parti du FLN qu'elle accuse de vouloir saborder les réformes initiées par le président de la République. Questions logiques : Qui soutient le chef de l'Etat et les réformes politiques actuelles ? Apparemment c'est le PT, lui, le parti d'opposition. Qui s'oppose au Président ? Apparemment, c'est le FLN, membre de la coalition présidentielle, et dont, de surcroît, le président d'honneur n'est autre que le président de la République. Comment on en est arrivé à cette alchimie politique dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle a inversé les rôles ? La porte-parole du PT, du reste, ne manque pas d'arguments puisque les faits qu'elle dénonce sont tirés de la réalité. Les députés de la formation d'Abdelaziz Belkhadem se sont avérés les pires détracteurs du projet de loi relatif au régime électoral. A l'APN, ils ont rejeté avec acharnement la disposition prévoyant la démission trois mois avant la tenue des élections des ministres postulant à un mandat électif. Ils se sont aussi montrés les plus hostiles au renforcement de la représentativité des femmes au niveau des assemblées élues en refusant de valider la proposition du gouvernement de consacrer dans les listes électorales un quota de 30% pour l'élément féminin. Les partisans de Belkhadem ont tout fait pour ramener ce quota à 20 %. Face à la pression du FLN, on a vu comment Tayeb Belaïz, ministre de la Justice, a insisté pour que la proposition du gouvernement soit prise en compte. Enfonçant le clou, le FLN a rejeté la disposition de la loi électorale qui déchoit de son mandat tout élu ayant quitté volontairement en cours de mandat le parti politique sous l'égide duquel il a été élu pour aller rejoindre un autre. Du reste, Louisa Hanoune s'en était déjà prise, auparavant, au même FLN lorsque celui-ci avait empêché l'abrogation de la disposition de loi de finances relative à l'importation de la friperie allant jusqu'à heurter de front les entreprises algériennes du textile et les sections UGTA restées encore combatives. On le voit, cette simple énumération des faits suffit amplement à donner raison à la porte-parole du PT. Le FLN a eu, certes, par le passé, l'habitude de s'opposer aux révisions des lois mais cela n'a jamais été perçu comme une défiance par rapport à l'Exécutif. La nouveauté réside dans le fait que cette fois-ci, les réformes proposées sont censées être celles initiées par le président de la République. Dans ce cas, ce qui est attendu des partis de la coalition, c'est qu'ils donnent leur onction aux projets présidentiels et ce, sans faire trop de philosophie. Mais les élus FLN, voire quelques-uns des autres partis de la coalition, ont fait comme si de rien n'était, en faisant semblant de s'adonner à l'exercice démocratique. Hanoune voit dans cette attitude des députés FLN et même de certains du MSP et du RND l'expression de «contradictions» avec leurs directions respectives. Selon elle, ces agissements «visent à réduire les réformes décidées par le Président à un simple lifting politique». Tout compte fait, c'est Madame Hanoune qui défendrait le mieux le programme des réformes initiées par le président de la République. «On se pose la question : est-ce que cette alliance appuie le Président ou non ?», s'interroge-t-elle. Tout se passe comme si la porte-parole du PT confirmait, ainsi, son statut de membre de la coalition présidentielle mais sans en faire partie. L'opposition du PT repose sur cet art particulier de jouer avec les contraires. Elle peut, ainsi, sympathiser avec l'UGTA, puis dénoncer la Tripartite qui s'est rangée du côté du patronat. Questions logiques : Qui soutient le chef de l'Etat et les réformes politiques actuelles ? Apparemment c'est le PT, lui, le parti d'opposition. Qui s'oppose au Président ? Apparemment, c'est le FLN, membre de la coalition présidentielle, et dont, de surcroît, le président d'honneur n'est autre que le président de la République. Comment on en est arrivé à cette alchimie politique dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle a inversé les rôles ? La porte-parole du PT, du reste, ne manque pas d'arguments puisque les faits qu'elle dénonce sont tirés de la réalité. Les députés de la formation d'Abdelaziz Belkhadem se sont avérés les pires détracteurs du projet de loi relatif au régime électoral. A l'APN, ils ont rejeté avec acharnement la disposition prévoyant la démission trois mois avant la tenue des élections des ministres postulant à un mandat électif. Ils se sont aussi montrés les plus hostiles au renforcement de la représentativité des femmes au niveau des assemblées élues en refusant de valider la proposition du gouvernement de consacrer dans les listes électorales un quota de 30% pour l'élément féminin. Les partisans de Belkhadem ont tout fait pour ramener ce quota à 20 %. Face à la pression du FLN, on a vu comment Tayeb Belaïz, ministre de la Justice, a insisté pour que la proposition du gouvernement soit prise en compte. Enfonçant le clou, le FLN a rejeté la disposition de la loi électorale qui déchoit de son mandat tout élu ayant quitté volontairement en cours de mandat le parti politique sous l'égide duquel il a été élu pour aller rejoindre un autre. Du reste, Louisa Hanoune s'en était déjà prise, auparavant, au même FLN lorsque celui-ci avait empêché l'abrogation de la disposition de loi de finances relative à l'importation de la friperie allant jusqu'à heurter de front les entreprises algériennes du textile et les sections UGTA restées encore combatives. On le voit, cette simple énumération des faits suffit amplement à donner raison à la porte-parole du PT. Le FLN a eu, certes, par le passé, l'habitude de s'opposer aux révisions des lois mais cela n'a jamais été perçu comme une défiance par rapport à l'Exécutif. La nouveauté réside dans le fait que cette fois-ci, les réformes proposées sont censées être celles initiées par le président de la République. Dans ce cas, ce qui est attendu des partis de la coalition, c'est qu'ils donnent leur onction aux projets présidentiels et ce, sans faire trop de philosophie. Mais les élus FLN, voire quelques-uns des autres partis de la coalition, ont fait comme si de rien n'était, en faisant semblant de s'adonner à l'exercice démocratique. Hanoune voit dans cette attitude des députés FLN et même de certains du MSP et du RND l'expression de «contradictions» avec leurs directions respectives. Selon elle, ces agissements «visent à réduire les réformes décidées par le Président à un simple lifting politique». Tout compte fait, c'est Madame Hanoune qui défendrait le mieux le programme des réformes initiées par le président de la République. «On se pose la question : est-ce que cette alliance appuie le Président ou non ?», s'interroge-t-elle. Tout se passe comme si la porte-parole du PT confirmait, ainsi, son statut de membre de la coalition présidentielle mais sans en faire partie. L'opposition du PT repose sur cet art particulier de jouer avec les contraires. Elle peut, ainsi, sympathiser avec l'UGTA, puis dénoncer la Tripartite qui s'est rangée du côté du patronat.