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Les étudiants mécontents
Université Mouloud-Mammeri
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 10 - 2011

A peine entamée, l'année universitaire 2011-2012 est déjà objet de mécontentements exprimés par les étudiants des différents départements de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Les étudiants n'ont même pas attendu que l'année universitaire soit entamée pour monter au créneau suite aux conditions de leur scolarité qu'ils qualifient de déplorables. Avant-hier, ce sont les étudiants du département de droit situé à Boukhalfa qui sont sortis de leur réserve en appelant à une action de protestation pour hier mardi. Les étudiants en question mettent en avant la dégradation des conditions de leur prise en charge aussi bien sur le plan pédagogique qu'au niveau des œuvres sociales. Le sempiternel problème du transport universitaire est encore une fois cité comme étant l'une des priorités sans oublier celui des queues interminables devant les réfectoires. La colère des étudiants fréquentant les autres campus comme ceux de Hasnaoua ou de Tamda ainsi que Oued Aïssi est motivée par le problème de la surcharge. En effet, l'université de Tizi- Ouzou enregistre annuellement une augmentation sensible de ses effectifs estudiantins sans que l'infrastructure ne soit étoffée. Malgré la réalisation du pôle de Tamda qui a pu absorber des milliers d'étudiants, il n'en demeure pas moins que cette difficulté n'a pas été entièrement éradiquée. Ceci, sans oublier de dire que les conditions pédagogiques et sociales au sein du campus de Tamda sont extrêmement contraignantes. Un problème sérieux d'insécurité se pose dans ce campus avec, notamment, la facilité déconcertante qu'ont les voyous pour accéder à l'intérieur de ce site. Il y a lieu aussi de citer le problème des difficultés inhérentes au déplacement à partir du campus du centre-ville Hasnaoua vers Tamda quotidiennement. Il faut pas moins d'une heure pour que les étudiants parviennent à Tamda, ceci lorsque la route n'est pas en proie aux fréquents embouteillages particulièrement pesants sur la RN 12. Il va sans dire qu'il sera difficile de gérer toutes ces difficultés quand on sait que même les responsables de l'université Mouloud-Mammeri, eux-mêmes reconnaissent qu'il y a un sureffectif concernant le nombre des étudiants qui dépassent les 40.000. Un sureffectif qui contraste avec le manque flagrant d'enseignants universitaires. Pour parer à cet écueil, l'université de Tizi-Ouzou fait appel aux enseignants contractuels. Ce qui se répercute négativement sur la qualité de l'enseignement.
A peine entamée, l'année universitaire 2011-2012 est déjà objet de mécontentements exprimés par les étudiants des différents départements de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Les étudiants n'ont même pas attendu que l'année universitaire soit entamée pour monter au créneau suite aux conditions de leur scolarité qu'ils qualifient de déplorables. Avant-hier, ce sont les étudiants du département de droit situé à Boukhalfa qui sont sortis de leur réserve en appelant à une action de protestation pour hier mardi. Les étudiants en question mettent en avant la dégradation des conditions de leur prise en charge aussi bien sur le plan pédagogique qu'au niveau des œuvres sociales. Le sempiternel problème du transport universitaire est encore une fois cité comme étant l'une des priorités sans oublier celui des queues interminables devant les réfectoires. La colère des étudiants fréquentant les autres campus comme ceux de Hasnaoua ou de Tamda ainsi que Oued Aïssi est motivée par le problème de la surcharge. En effet, l'université de Tizi- Ouzou enregistre annuellement une augmentation sensible de ses effectifs estudiantins sans que l'infrastructure ne soit étoffée. Malgré la réalisation du pôle de Tamda qui a pu absorber des milliers d'étudiants, il n'en demeure pas moins que cette difficulté n'a pas été entièrement éradiquée. Ceci, sans oublier de dire que les conditions pédagogiques et sociales au sein du campus de Tamda sont extrêmement contraignantes. Un problème sérieux d'insécurité se pose dans ce campus avec, notamment, la facilité déconcertante qu'ont les voyous pour accéder à l'intérieur de ce site. Il y a lieu aussi de citer le problème des difficultés inhérentes au déplacement à partir du campus du centre-ville Hasnaoua vers Tamda quotidiennement. Il faut pas moins d'une heure pour que les étudiants parviennent à Tamda, ceci lorsque la route n'est pas en proie aux fréquents embouteillages particulièrement pesants sur la RN 12. Il va sans dire qu'il sera difficile de gérer toutes ces difficultés quand on sait que même les responsables de l'université Mouloud-Mammeri, eux-mêmes reconnaissent qu'il y a un sureffectif concernant le nombre des étudiants qui dépassent les 40.000. Un sureffectif qui contraste avec le manque flagrant d'enseignants universitaires. Pour parer à cet écueil, l'université de Tizi-Ouzou fait appel aux enseignants contractuels. Ce qui se répercute négativement sur la qualité de l'enseignement.

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