Plusieurs centaines de représentants des travailleurs du secteur des cuirs et des textiles se sont rassemblés devant la maison syndicale UGTA de la place du 1 er pour protester contre l'autorisation de l'importation et la commercialisation de la friperie ou dit « Chiffoune » que l'APN a voté. Cette mesure qui a été introduite dans la LFC 2011 a été filée par des mains expertes de certains députés de la majorité, très fortement concernés et intéressés eux même par ce business. Très machiavélique, le fameux article 123 a été introduit comme un cheval de Troie à travers le texte global, faute de temps à la chambre haute, il ne peut être dissocié de l'ensemble des mesures car pour le faire, ces derniers nécessiteraient certainement des semaines de discussions. Dans leur Sit-in, les représentants des travailleurs menacent d'organiser un rassemblement devant l'APN et de recourir à d'autres actions si la mesure venait à être avalisée par le Sénat. Il va sans dire que le projet gouvernemental de deux milliards de dollars destinés à relever ce secteur est compromis et risque de ne jamais aboutir. Il est évidemment très dangereux lorsqu'il a concussion entre le monde des affaires et celui de la politique .Ici, nous avons la démonstration que les vénérables députés « marchands de tapis et autres produits de la friperie » initiateurs de cette ruse n'ont compté que pour leurs propres affaires ou de leurs mentors les poussent dans cette direction en instrumentalisant et en focalisant toute une assemblée sur un sujet qui porte atteinte à l'économie alors que nous avons d'autres urgences tel s que l'habitat, le médicament ou l'enseignement, l'agriculture, lés affaires sociales etc. Nous apprendrons cette fin d'après midi que « faute de temps »la chambre haute confirmera l'intégralité du texte de La LFC 2011 sans modifications. L'été s'installe, les remous induits par cette nouvelle provocation promettent des journées bien chaudes dans les jours à venir. Nos représentants au parlement pourront partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli.Mais !Au profit de qui ?