L'épreuve des réformes politiques initiées par le président de la République était fort attendue par les observateurs et d'aucuns estimaient, à juste titre d'ailleurs, que ce sera un test grandeur nature sur la solidité ou non de l'Alliance présidentielle. L'épreuve des réformes politiques initiées par le président de la République était fort attendue par les observateurs et d'aucuns estimaient, à juste titre d'ailleurs, que ce sera un test grandeur nature sur la solidité ou non de l'Alliance présidentielle. Ils n'ont pas eu tort tant le passage devant l'APN des trois premiers projets de loi entrant dans le cadre de ces réformes politiques a été révélateur quant à la profondeur des divergences entre les trois partis formant ce bloc politique, à savoir le FLN , le RND et le MSP. Mieux, certains n'hésitent plus à dire que l'Alliance présidentielle a pratiquement volé en éclats. En effet la position adoptée par le MSP lors de l'adoption des trois projets de loi : le code électoral, la représentativité des femmes dans les assemblées élues et le projet relatif à l'incompatibilité avec le mandat parlementaire, de même que la guerre des mots entre le FLN et le RND sont la preuve évidente que l'édifice de l'Alliance présidentielle s'est bel et bien lézardé. A tout jamais tranchent, catégoriques, de nombreux analystes. Car il sera difficile pour les trois partis de «recoller» les morceaux et de faire comme si de rien n'était, ce d'autant que les prochaines élections législatives d'abord et locales ensuite se profilent de plus en plus à l'horizon et tout indique que lors de ces joutes électorales l'onne se fera certainement pas de cadeau. Ceci sans oublier que ces élections de 2012 pour le renouvellement de toutes les assemblées élues seront suivies, deux années plus tard, par l'élection présidentielle de 2014. Ces trois partis, comme c'est le cas aussi pour d'autres forces politiques, s'inscrivent d'ores et déjà dans la perspective de cette présidentielle. En somme les grandes manœuvre pour ce rendez-vous politique capital ont déjà commencé. Ainsi donc les manœuvres autour des trois projets de loi sus-cités ont révélé au grand jour les dissensions qui minent l'Alliance présidentielle. Se sentant, depuis longtemps, déjà très isolé au sein de l'Alliance présidentielle et ayant menacé, à plusieurs reprises, de se retirer de ce bloc politqiue, le MSP a, cette fois-ci, fait un grand pas vers cette direction lorsqu'il a fait faux bond à ses deux partenaires en prônant l'abstention lors du vote des trois projets de loi en question. Le mouvement de Bouguerra Soltani a ainsi rompu le pacte qui liait les trois partis et qui scellait leur union sacrée autour du programme et de la démarche du président de la République. Une position qui a alors obligé le FLN et le RND à chercher d'autres alliances au sein de l'APN pour pouvoir adopter les trois projets de loi sans le moindre risque. Le MSP, il faut le dire, a toutefois pris le soin de se mettre dans la peau de celui qui défend les projets du chef de l'Etat et c'est pourquoi il a clamé haut et fort que «les réformes du président ont été dévoyées de leur objectif originel». Tout indique que le MSP, qui a à plusieurs reprises menacé de se retirer de l'Alliance, campera sur cette position et ce, pour essayer de préserver ses chances de réaliser un bon score lors des prochaines élections. Il en est de même pour le RND et le FLN. D'où, sans doute, la bataille des tranchées et la guerre des mots livrées à la faveur de l'examen des trois projets de loi avant de finir par faire chorus face à l'opposition lors des séances plénières de l'APN consacrées à l'adoption des trois textes. Rappelons en effet que les deux partis ont divergé à propos du quota de 30% réservé aux femmes dans les assemblées élues. Ainsi, et alors que le FLN voulait ramener ce quota à 20% , le RND s'en tenait exclusivement au quota initial énoncé dans le projet de loi, soit 30%. Cette zizanie au sein de l'Alliance présidentielle est l'expression de l'impasse dans laquelle a abouti ce bloc politqiue. Un bloc qui n'arrive plus à accorder ses violons, encore moins, par conséquent, se réunir en sommet pour aplanir les divergences et trouver un terrain d'entente. Une situation qui dure depuis presque une année. En effet le dernier sommet de l'Alliance, à l'exception de celui tenu au mois de février passé où il a été question des préparatifs des festivités du 19 Mars, remonte au mois de décembre 2010 au cours duquel le RND a transmis la présidence tournante au FLN . Or, cette présidence tournante devait être, comme le stipule les statuts, trimestrielle. C'est dire que quelque chose ne tourne pas rond au sein de ce bloc créé au mois de février 2004. Ils n'ont pas eu tort tant le passage devant l'APN des trois premiers projets de loi entrant dans le cadre de ces réformes politiques a été révélateur quant à la profondeur des divergences entre les trois partis formant ce bloc politique, à savoir le FLN , le RND et le MSP. Mieux, certains n'hésitent plus à dire que l'Alliance présidentielle a pratiquement volé en éclats. En effet la position adoptée par le MSP lors de l'adoption des trois projets de loi : le code électoral, la représentativité des femmes dans les assemblées élues et le projet relatif à l'incompatibilité avec le mandat parlementaire, de même que la guerre des mots entre le FLN et le RND sont la preuve évidente que l'édifice de l'Alliance présidentielle s'est bel et bien lézardé. A tout jamais tranchent, catégoriques, de nombreux analystes. Car il sera difficile pour les trois partis de «recoller» les morceaux et de faire comme si de rien n'était, ce d'autant que les prochaines élections législatives d'abord et locales ensuite se profilent de plus en plus à l'horizon et tout indique que lors de ces joutes électorales l'onne se fera certainement pas de cadeau. Ceci sans oublier que ces élections de 2012 pour le renouvellement de toutes les assemblées élues seront suivies, deux années plus tard, par l'élection présidentielle de 2014. Ces trois partis, comme c'est le cas aussi pour d'autres forces politiques, s'inscrivent d'ores et déjà dans la perspective de cette présidentielle. En somme les grandes manœuvre pour ce rendez-vous politique capital ont déjà commencé. Ainsi donc les manœuvres autour des trois projets de loi sus-cités ont révélé au grand jour les dissensions qui minent l'Alliance présidentielle. Se sentant, depuis longtemps, déjà très isolé au sein de l'Alliance présidentielle et ayant menacé, à plusieurs reprises, de se retirer de ce bloc politqiue, le MSP a, cette fois-ci, fait un grand pas vers cette direction lorsqu'il a fait faux bond à ses deux partenaires en prônant l'abstention lors du vote des trois projets de loi en question. Le mouvement de Bouguerra Soltani a ainsi rompu le pacte qui liait les trois partis et qui scellait leur union sacrée autour du programme et de la démarche du président de la République. Une position qui a alors obligé le FLN et le RND à chercher d'autres alliances au sein de l'APN pour pouvoir adopter les trois projets de loi sans le moindre risque. Le MSP, il faut le dire, a toutefois pris le soin de se mettre dans la peau de celui qui défend les projets du chef de l'Etat et c'est pourquoi il a clamé haut et fort que «les réformes du président ont été dévoyées de leur objectif originel». Tout indique que le MSP, qui a à plusieurs reprises menacé de se retirer de l'Alliance, campera sur cette position et ce, pour essayer de préserver ses chances de réaliser un bon score lors des prochaines élections. Il en est de même pour le RND et le FLN. D'où, sans doute, la bataille des tranchées et la guerre des mots livrées à la faveur de l'examen des trois projets de loi avant de finir par faire chorus face à l'opposition lors des séances plénières de l'APN consacrées à l'adoption des trois textes. Rappelons en effet que les deux partis ont divergé à propos du quota de 30% réservé aux femmes dans les assemblées élues. Ainsi, et alors que le FLN voulait ramener ce quota à 20% , le RND s'en tenait exclusivement au quota initial énoncé dans le projet de loi, soit 30%. Cette zizanie au sein de l'Alliance présidentielle est l'expression de l'impasse dans laquelle a abouti ce bloc politqiue. Un bloc qui n'arrive plus à accorder ses violons, encore moins, par conséquent, se réunir en sommet pour aplanir les divergences et trouver un terrain d'entente. Une situation qui dure depuis presque une année. En effet le dernier sommet de l'Alliance, à l'exception de celui tenu au mois de février passé où il a été question des préparatifs des festivités du 19 Mars, remonte au mois de décembre 2010 au cours duquel le RND a transmis la présidence tournante au FLN . Or, cette présidence tournante devait être, comme le stipule les statuts, trimestrielle. C'est dire que quelque chose ne tourne pas rond au sein de ce bloc créé au mois de février 2004.