Des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont été malmenés, durant la fête de l'Aïd, par des retraités déçus par le traitement qui a été réservé à leur dossier lors du vote en début de ce mois de novembre de l'amendement de la loi de finances 2012. Des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont été malmenés, durant la fête de l'Aïd, par des retraités déçus par le traitement qui a été réservé à leur dossier lors du vote en début de ce mois de novembre de l'amendement de la loi de finances 2012. Cette information a été rapportée par Ali Brahimi, député de Bouira (sans attache partisane), mais ce dernier n'a pas donné de précision sur les lieux où ces faits ont pu se dérouler. Tout au plus, on peut deviner que c'est à la faveur du retour chez eux pour les fêtes de l'Aïd, qu'il était devenu possible pour les retraités de rencontrer les élus de leur localité. Ali Brahimi n'utilise pas le mot «malmenés», il parle de députés «vertement apostrophés». Le député de Bouira soutient dans un communiqué, dont nous avons une copie, que les retraités font l'objet de manipulation de la part de certaines parties, sans toutefois les identifier. Ali Brahimi évoque «des menées immorales» qui «tentent plus ou moins ouvertement de semer la confusion dans l'esprit des retraités, au sujet de l'amendement à la loi de finances 2012 visant à aligner sur le SNMG les pensions de retraite de montant inférieur». Ali Brahimi explique qu'il a été interpellé par plusieurs collègues députés, qui ont été «eux-mêmes vertement apostrophés par les retraités durant la fête de l'Aïd». Ces députés, précise-t-il, avaient voté en faveur de l'amendement proposé par lui et dont la finalité est d'accorder une pension équivalente au SNMG aux retraités qui touchent des pensions inférieures à celui-ci. «L'honnêteté envers mes collègues, le devoir de vérité me commandent, en tant qu'auteur de cet amendement, de revenir sur ce scandale pour lever tout amalgame» écrit Ali Brahimi. Remettant les pendules à l'heure, celui-ci rappelle que le rejet de l'amendement n'est pas imputable à l'ensemble des députés. «Faire endosser pêle-mêle à tous les députés le rejet de notre amendement est une injustice», note-t-il. Et d'accuser Abdelaziz Ziari, président de l'APN, d'être l'instigateur de «ce rejet». Selon lui, ce dernier a «refusé de compter les suffrages» «pour» et «contre», et d'organiser le vote des procurations dont «une forte proportion était aux mains de députés favorables à notre initiative». Et Ali Brahimi d'ajouter : «En violation de la stricte procédure légale de décompte, il (Abdelaziz Ziari, NDLR) a organisé un second vote, en rappelant ostensiblement l'identité de l'auteur de l'amendement (sous-entendu un opposant, Ali Brahimi, NDLR) sans réussir pour autant à réduire significativement l'avance du ‘oui'.» Il a, pourtant, arbitrairement, poursuit le député de Bouira, «considéré que le ‘non' l'emportait, à contre-courant de la majorité confortable et visible de parlementaires qui, toutes tendances confondues, ont voté, en faveur des retraités». Selon Ali Brahimi, «certains centres d'intox essaient même de faire accroire aux retraités que l'augmentation des pensions inférieures au SNMG a été proposée par le gouvernement et avortée par l'Assemblée». Le ministre des Finances, Karim Djoudi, en prend aussi pour son grade. Le député de Bouira l'accuse d'avoir tenté «de faire croire que notre proposition déséquilibrerait la CNR, feignant d'oublier qu'elle visait justement à faire financer le différentiel par le Trésor public». «Depuis la fraude électorale originelle de 2007 jusqu'à celle qui a avorté notre amendement en faveur des retraités, la législature en cours reconduit le choix de faire du Parlement un bouc émissaire -- volontaire, faut-il le souligner -- pour mieux soustraire aux yeux des citoyens les frasques et échecs récurrents des vrais gouvernants et parrains du régime», conclut Ali Brahimi. Pour rappel, la commission des finances et des budgets de l'APN avait justifié, dans son rapport, que cette question (de l'augmentation des pensions des retraités) n'est pas du ressort de la loi de finances. Cette information a été rapportée par Ali Brahimi, député de Bouira (sans attache partisane), mais ce dernier n'a pas donné de précision sur les lieux où ces faits ont pu se dérouler. Tout au plus, on peut deviner que c'est à la faveur du retour chez eux pour les fêtes de l'Aïd, qu'il était devenu possible pour les retraités de rencontrer les élus de leur localité. Ali Brahimi n'utilise pas le mot «malmenés», il parle de députés «vertement apostrophés». Le député de Bouira soutient dans un communiqué, dont nous avons une copie, que les retraités font l'objet de manipulation de la part de certaines parties, sans toutefois les identifier. Ali Brahimi évoque «des menées immorales» qui «tentent plus ou moins ouvertement de semer la confusion dans l'esprit des retraités, au sujet de l'amendement à la loi de finances 2012 visant à aligner sur le SNMG les pensions de retraite de montant inférieur». Ali Brahimi explique qu'il a été interpellé par plusieurs collègues députés, qui ont été «eux-mêmes vertement apostrophés par les retraités durant la fête de l'Aïd». Ces députés, précise-t-il, avaient voté en faveur de l'amendement proposé par lui et dont la finalité est d'accorder une pension équivalente au SNMG aux retraités qui touchent des pensions inférieures à celui-ci. «L'honnêteté envers mes collègues, le devoir de vérité me commandent, en tant qu'auteur de cet amendement, de revenir sur ce scandale pour lever tout amalgame» écrit Ali Brahimi. Remettant les pendules à l'heure, celui-ci rappelle que le rejet de l'amendement n'est pas imputable à l'ensemble des députés. «Faire endosser pêle-mêle à tous les députés le rejet de notre amendement est une injustice», note-t-il. Et d'accuser Abdelaziz Ziari, président de l'APN, d'être l'instigateur de «ce rejet». Selon lui, ce dernier a «refusé de compter les suffrages» «pour» et «contre», et d'organiser le vote des procurations dont «une forte proportion était aux mains de députés favorables à notre initiative». Et Ali Brahimi d'ajouter : «En violation de la stricte procédure légale de décompte, il (Abdelaziz Ziari, NDLR) a organisé un second vote, en rappelant ostensiblement l'identité de l'auteur de l'amendement (sous-entendu un opposant, Ali Brahimi, NDLR) sans réussir pour autant à réduire significativement l'avance du ‘oui'.» Il a, pourtant, arbitrairement, poursuit le député de Bouira, «considéré que le ‘non' l'emportait, à contre-courant de la majorité confortable et visible de parlementaires qui, toutes tendances confondues, ont voté, en faveur des retraités». Selon Ali Brahimi, «certains centres d'intox essaient même de faire accroire aux retraités que l'augmentation des pensions inférieures au SNMG a été proposée par le gouvernement et avortée par l'Assemblée». Le ministre des Finances, Karim Djoudi, en prend aussi pour son grade. Le député de Bouira l'accuse d'avoir tenté «de faire croire que notre proposition déséquilibrerait la CNR, feignant d'oublier qu'elle visait justement à faire financer le différentiel par le Trésor public». «Depuis la fraude électorale originelle de 2007 jusqu'à celle qui a avorté notre amendement en faveur des retraités, la législature en cours reconduit le choix de faire du Parlement un bouc émissaire -- volontaire, faut-il le souligner -- pour mieux soustraire aux yeux des citoyens les frasques et échecs récurrents des vrais gouvernants et parrains du régime», conclut Ali Brahimi. Pour rappel, la commission des finances et des budgets de l'APN avait justifié, dans son rapport, que cette question (de l'augmentation des pensions des retraités) n'est pas du ressort de la loi de finances.