Le PS et l'UMP vont s'affronter sur le droit des étrangers à prendre part au vote. Mais il n'y a pas que cela, le droit à la nationalité est remis au goût du jour pour être l'autre enjeu de la guéguerre politicienne en France Le PS et l'UMP vont s'affronter sur le droit des étrangers à prendre part au vote. Mais il n'y a pas que cela, le droit à la nationalité est remis au goût du jour pour être l'autre enjeu de la guéguerre politicienne en France L'UMP est déterminée à mener une bagarre sans concession durant la campagne présidentielle d'autant qu'elle s'est prononcée, jeudi dernier, pour un retour à la loi Pasqua quant à l'acquisition de la nationalité par opposition au PS qui lui veut accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales Actuellement, en vertu du droit du sol, tout enfant né en France de parents étrangers devient, automatiquement français à sa majorité s'il vit en France ou a vécu en France pendant cinq ans depuis ses 11 ans sauf s'il y renonce par écrit. Désormais, il devrait, à 18 ans, "en faire la demande" écrite, préconise le parti majoritaire parmi les 15 propositions de son "atelier" sur "La nation dans la mondialisation", destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy. Tous les intervenants de la droite française ont réclamé que l'acquisition de la nationalité redevienne "un projet", et que cela ne soit plus un automatisme. Pour certains députés de la Droite populaire il serait légitime d'attendre que les « naturalisés » manifestent leur adhésion à la nation. Ils estiment que la carte d'identité, n'est souvent que la carte bancaire, voire la carte Vitale pour certains. Arno Klarsfeld, président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration et ancien conseiller de François Fillon, a aussitôt mis en garde contre le risque de "faire des jeunes qui ont toutes leurs attaches en France des CDD de la nationalité française". La suppression de la binationalité, prônée par une partie de la Droite populaire - mais une initiative du FN par lettre que Marine Le Pen a envoyée à tous les députés,- mais rejetée par l'UMP et l'exécutif, a, elle, été soigneusement écartée du débat. À l'inverse, l'UMP a lancé la mobilisation contre le projet socialiste d'élargir aux ressortissants hors Union européenne le droit de vote et d'éligibilité aux municipales, cheval de bataille jusqu'à présent de la Droite populaire, qui a lancé, tout comme le FN, une pétition "Non au droit de vote des étrangers". Jean-François Copé a promis une "bagarre sans concession" contre cette "proposition phare" du PS, synonyme de "démantèlement de la citoyenneté".D'ici à la présidentielle, il a également promis qu'il alerterait les gens "contre cette mesure électoraliste" du PS, La campagne pour la présidentielle promet d'être houleuse. L'UMP est déterminée à mener une bagarre sans concession durant la campagne présidentielle d'autant qu'elle s'est prononcée, jeudi dernier, pour un retour à la loi Pasqua quant à l'acquisition de la nationalité par opposition au PS qui lui veut accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales Actuellement, en vertu du droit du sol, tout enfant né en France de parents étrangers devient, automatiquement français à sa majorité s'il vit en France ou a vécu en France pendant cinq ans depuis ses 11 ans sauf s'il y renonce par écrit. Désormais, il devrait, à 18 ans, "en faire la demande" écrite, préconise le parti majoritaire parmi les 15 propositions de son "atelier" sur "La nation dans la mondialisation", destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy. Tous les intervenants de la droite française ont réclamé que l'acquisition de la nationalité redevienne "un projet", et que cela ne soit plus un automatisme. Pour certains députés de la Droite populaire il serait légitime d'attendre que les « naturalisés » manifestent leur adhésion à la nation. Ils estiment que la carte d'identité, n'est souvent que la carte bancaire, voire la carte Vitale pour certains. Arno Klarsfeld, président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration et ancien conseiller de François Fillon, a aussitôt mis en garde contre le risque de "faire des jeunes qui ont toutes leurs attaches en France des CDD de la nationalité française". La suppression de la binationalité, prônée par une partie de la Droite populaire - mais une initiative du FN par lettre que Marine Le Pen a envoyée à tous les députés,- mais rejetée par l'UMP et l'exécutif, a, elle, été soigneusement écartée du débat. À l'inverse, l'UMP a lancé la mobilisation contre le projet socialiste d'élargir aux ressortissants hors Union européenne le droit de vote et d'éligibilité aux municipales, cheval de bataille jusqu'à présent de la Droite populaire, qui a lancé, tout comme le FN, une pétition "Non au droit de vote des étrangers". Jean-François Copé a promis une "bagarre sans concession" contre cette "proposition phare" du PS, synonyme de "démantèlement de la citoyenneté".D'ici à la présidentielle, il a également promis qu'il alerterait les gens "contre cette mesure électoraliste" du PS, La campagne pour la présidentielle promet d'être houleuse.