C'est depuis déjà 6 jours que le département d'anglais de l'université de Bouzaréah tourne au ralenti. Les étudiants de cette spécialité, au nombre de quelque 800, notamment ceux du système classique, sont en grève «illimitée» dénonçant ce qu'ils qualifient de «hogra» de la part du chef dudit département. Outre la paralysie des locaux, plusieurs étudiants se sont vus contraints de passer la nuit devant l'entrée du bureau de ce responsable. Une façon, ont-ils estimé, de manifester leur ras-le-bol qui, selon eux, ne date pas d'hier mais plutôt… de 7ans. Outre cette grève, plusieurs mouvements de protestation ont été observés depuis le début de l'année universitaire. Les manifestants qui sont, a-t-on pu constater sur place, des recalés de la saison écoulée, contestent en premier lieu les conditions «contraignantes» de rachat imposées par la direction du département. «Après plusieurs négociations, il a été décidé de fixer le rachat à 9,20/20, mais vu les conditions contraignantes à l'image de celle excluant les étudiants qui disposent d'une note éliminatoire du rachat, nous plaidons pour 9.00/20», nous explique Nouari Salah Eddine, représentant général du collectif des étudiants d'anglais. «Depuis 1996, le taux de réussite (au département d'anglais de Bouzaréah, Ndlr) n'a point dépassé 20% (…). L'année passé, la moyenne qu'a eue le major de la promotion était 10,15», poursuit une jeune étudiante. Outre cela, les protestataires ont également revendiqué «l'abus de pouvoir» dudit responsable. Selon eux, «l'administration fait tout pour que nous refassions l'année». Refus de recours sans aucune justification, affichage des listes des examens à la veille des épreuves, affichage des notes sans aucune explication et d'autres «pressions» ont été dénoncées par les grévistes. Pourquoi cette attitude ? Les étudiants diront que «les enseignants, qui nous mettent des bâtons dans les roues, ne peuvent enseigner que le système classique qui est en voie de disparition. Ils sont à quelque 5 ans du départ à la retraite et veulent coûte que coûte que nous, la dernière promotion de ce système, leur garantissons ces années restantes». «La plupart de nos enseignants sont des sexagénaires et même septuagénaires. Certains d'entre eux ne se souviennent même pas du programme», renchérit M. Nouari. D'autres comportements «douteux» ont également fait l'objet de protestation. Il s'agit, entre autres revendications, de la menace de réorienter les étudiants recalés vers d'autres filières. Une mesure qui a vraisemblablement nourri le courroux des étudiants. Grosso modo, la politique de l'administration quant à l'ajournement des étudiants, reste «opaque», ont-ils estimé. Sinon, «comment expliquer que nous sommes les seuls à ce jour à ne pas avoir encore de site Internet ?», ont-ils fait remarquer. Côté université, notons que toutes nos tentatives de joindre l'administration sont demeurées vaines. Par ailleurs, les étudiants du système LMD ne semblent être en reste de ce casse-tête chinois, ne sachant plus leurs droits ni, pour certains, leurs obligations. Selon leurs dires, chaque enseignant applique ses propres normes. «Des étudiants se retrouvent contraints de refaire l'année, même avec 10 de moyenne, parce qu'ils ont une note éliminatoire. D'autres, avec une moyenne inférieure à 10, passent sans aucun problème». Notons, enfin, que les manifestants se sont dits grévistes jusqu'à ce que la tutelle prenne en considération ces conditions. Ils ont, également, lancé un appel aux responsables hiérarchiques dudit chef de département pour regrouper les étudiants, le doyen, le recteur ainsi que le vice-recteur autour d'une table de négociation pour mettre fin à cette situation. Mais, avant cela, les étudiants exigent «le départ du chef de département d'anglais». Ils disent, haut et fort «Basta à la légitimité historique dans les milieux académiques». C'est depuis déjà 6 jours que le département d'anglais de l'université de Bouzaréah tourne au ralenti. Les étudiants de cette spécialité, au nombre de quelque 800, notamment ceux du système classique, sont en grève «illimitée» dénonçant ce qu'ils qualifient de «hogra» de la part du chef dudit département. Outre la paralysie des locaux, plusieurs étudiants se sont vus contraints de passer la nuit devant l'entrée du bureau de ce responsable. Une façon, ont-ils estimé, de manifester leur ras-le-bol qui, selon eux, ne date pas d'hier mais plutôt… de 7ans. Outre cette grève, plusieurs mouvements de protestation ont été observés depuis le début de l'année universitaire. Les manifestants qui sont, a-t-on pu constater sur place, des recalés de la saison écoulée, contestent en premier lieu les conditions «contraignantes» de rachat imposées par la direction du département. «Après plusieurs négociations, il a été décidé de fixer le rachat à 9,20/20, mais vu les conditions contraignantes à l'image de celle excluant les étudiants qui disposent d'une note éliminatoire du rachat, nous plaidons pour 9.00/20», nous explique Nouari Salah Eddine, représentant général du collectif des étudiants d'anglais. «Depuis 1996, le taux de réussite (au département d'anglais de Bouzaréah, Ndlr) n'a point dépassé 20% (…). L'année passé, la moyenne qu'a eue le major de la promotion était 10,15», poursuit une jeune étudiante. Outre cela, les protestataires ont également revendiqué «l'abus de pouvoir» dudit responsable. Selon eux, «l'administration fait tout pour que nous refassions l'année». Refus de recours sans aucune justification, affichage des listes des examens à la veille des épreuves, affichage des notes sans aucune explication et d'autres «pressions» ont été dénoncées par les grévistes. Pourquoi cette attitude ? Les étudiants diront que «les enseignants, qui nous mettent des bâtons dans les roues, ne peuvent enseigner que le système classique qui est en voie de disparition. Ils sont à quelque 5 ans du départ à la retraite et veulent coûte que coûte que nous, la dernière promotion de ce système, leur garantissons ces années restantes». «La plupart de nos enseignants sont des sexagénaires et même septuagénaires. Certains d'entre eux ne se souviennent même pas du programme», renchérit M. Nouari. D'autres comportements «douteux» ont également fait l'objet de protestation. Il s'agit, entre autres revendications, de la menace de réorienter les étudiants recalés vers d'autres filières. Une mesure qui a vraisemblablement nourri le courroux des étudiants. Grosso modo, la politique de l'administration quant à l'ajournement des étudiants, reste «opaque», ont-ils estimé. Sinon, «comment expliquer que nous sommes les seuls à ce jour à ne pas avoir encore de site Internet ?», ont-ils fait remarquer. Côté université, notons que toutes nos tentatives de joindre l'administration sont demeurées vaines. Par ailleurs, les étudiants du système LMD ne semblent être en reste de ce casse-tête chinois, ne sachant plus leurs droits ni, pour certains, leurs obligations. Selon leurs dires, chaque enseignant applique ses propres normes. «Des étudiants se retrouvent contraints de refaire l'année, même avec 10 de moyenne, parce qu'ils ont une note éliminatoire. D'autres, avec une moyenne inférieure à 10, passent sans aucun problème». Notons, enfin, que les manifestants se sont dits grévistes jusqu'à ce que la tutelle prenne en considération ces conditions. Ils ont, également, lancé un appel aux responsables hiérarchiques dudit chef de département pour regrouper les étudiants, le doyen, le recteur ainsi que le vice-recteur autour d'une table de négociation pour mettre fin à cette situation. Mais, avant cela, les étudiants exigent «le départ du chef de département d'anglais». Ils disent, haut et fort «Basta à la légitimité historique dans les milieux académiques».