Peu à peu la crise syrienne ressemble au scénario de la crise libyenne à ses débuts. Une opposition qui se manifeste, la défection des militaires qui se joignent à la formation d'un Conseil national, qui après six mois s'organise pour ensuite être reconnu par la communauté internationale en tant que « légitime interlocuteur ». Peu à peu la crise syrienne ressemble au scénario de la crise libyenne à ses débuts. Une opposition qui se manifeste, la défection des militaires qui se joignent à la formation d'un Conseil national, qui après six mois s'organise pour ensuite être reconnu par la communauté internationale en tant que « légitime interlocuteur ». S'ensuit la carte d'un scénario de crise qui s'enlise et prend de l'ampleur. Face à toute cette armada d'opposants et de pays qui s'indignent et appellent à des mesures strictes contre le régime en place, le président Bachar al-Assad, a affirmé que « son pays ne s'inclinera pas devant une intervention des forces étrangères », a rapporté dimanche l'hebdomadaire britannique The Sunday Times. Se disant « tout à fait » prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères, Bachar al-Assad affirme dans un entretien publié par cet hebdomadaire britannique qu'il ressent du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, mais que son régime doit faire respecter la loi face à des bandes armées. « Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera », a-t-il déclaré avant d'ajouter que : « La Syrie ne s'inclinera pas ». « Une intervention militaire déstabilisera la région entière et tous les pays seront touchés », a-t-il mis en garde. Hier matin, un des sièges du parti Baath au pouvoir a été la cible de tires de roquettes à Damas, ont rapporté des médias. Il s'agit là de la première attaque des opposants, perpétré, dans la capitale depuis le début du soulèvement populaire à la mi-mars dernier. « La place où est situé le siège local du parti Baath a été bouclée par la police », selon un témoin, cité par des agences de presse, qui soulignent que l'attaque en question « s'est produite juste avant l'aube et le bâtiment était pratiquement vide ». Le dernier bilan, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), fait état d'au moins dix-sept (17) personnes mortes samedi dernier dans le pays, dont 11 civils, à quelques heures de l'expiration de l'ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime syrien de mettre fin aux violences. Parallèlement, quatre agents des services de renseignement ont été tués par des soldats dissidents, dans le centre du pays, toujours selon l'OSDH. « Des déserteurs ont tiré à la mitrailleuse sur un véhicule qui transportait quatre membres des services de renseignements de l'armée de l'air près du village de Al-Moukhtara sur la route reliant Salmiyeh-Homs, tuant tous les occupants », a déclaré à la presse le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Selon un récent communiqué de l'Onu, plus de 3.500 civils ont été tués en Syrie depuis le début des manifestations à la mi-mars dernier. Pour sa part, Damas, qui continue de faire fi des appels internationaux à la retenue, attribue ces violences à des « gangs armés qui cherchent à déstabiliser le pays », dénonçant « un complot étranger » contre la Syrie. Dans l'espoir, vraisemblablement vain, de discréditer l'opposition, le régime syrien multiplie les contre-manifestations de soutien où les pro-Bachar se regroupent par milliers en soutien à leur leader. Sur le plan international, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, s'entretiendra, aujourd'hui à Londre, avec des représentants de la rébellion syrienne du Conseil national syrien (CNS), a indiqué vendredi un porte-parole du Foreign Office. La Turquie, de son côté, hausse le ton contre le dirigeant syrien et laisse, désormais, entendre qu'elle pourrait être amenée à intervenir militairement en Syrie. La Ligue arabe a, quant à elle, annoncé dimanche, dans un communiqué, son rejet des amendements demandés par Damas, concernant l'envoi en Syrie d'une délégation de 500 observateurs, en réponse à la lettre envoyée par le ministère syrien des Affaires étrangères pour réclamer des modifications au projet. Ces modifications « changeraient radicalement le nature de la mission, qui consiste à superviser la mise en œuvre du plan arabe pour mettre fin à la crise en Syrie et protéger les civils syriens », a indiqué le communiqué de l'institution panarabe. S'ensuit la carte d'un scénario de crise qui s'enlise et prend de l'ampleur. Face à toute cette armada d'opposants et de pays qui s'indignent et appellent à des mesures strictes contre le régime en place, le président Bachar al-Assad, a affirmé que « son pays ne s'inclinera pas devant une intervention des forces étrangères », a rapporté dimanche l'hebdomadaire britannique The Sunday Times. Se disant « tout à fait » prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères, Bachar al-Assad affirme dans un entretien publié par cet hebdomadaire britannique qu'il ressent du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, mais que son régime doit faire respecter la loi face à des bandes armées. « Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera », a-t-il déclaré avant d'ajouter que : « La Syrie ne s'inclinera pas ». « Une intervention militaire déstabilisera la région entière et tous les pays seront touchés », a-t-il mis en garde. Hier matin, un des sièges du parti Baath au pouvoir a été la cible de tires de roquettes à Damas, ont rapporté des médias. Il s'agit là de la première attaque des opposants, perpétré, dans la capitale depuis le début du soulèvement populaire à la mi-mars dernier. « La place où est situé le siège local du parti Baath a été bouclée par la police », selon un témoin, cité par des agences de presse, qui soulignent que l'attaque en question « s'est produite juste avant l'aube et le bâtiment était pratiquement vide ». Le dernier bilan, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), fait état d'au moins dix-sept (17) personnes mortes samedi dernier dans le pays, dont 11 civils, à quelques heures de l'expiration de l'ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime syrien de mettre fin aux violences. Parallèlement, quatre agents des services de renseignement ont été tués par des soldats dissidents, dans le centre du pays, toujours selon l'OSDH. « Des déserteurs ont tiré à la mitrailleuse sur un véhicule qui transportait quatre membres des services de renseignements de l'armée de l'air près du village de Al-Moukhtara sur la route reliant Salmiyeh-Homs, tuant tous les occupants », a déclaré à la presse le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Selon un récent communiqué de l'Onu, plus de 3.500 civils ont été tués en Syrie depuis le début des manifestations à la mi-mars dernier. Pour sa part, Damas, qui continue de faire fi des appels internationaux à la retenue, attribue ces violences à des « gangs armés qui cherchent à déstabiliser le pays », dénonçant « un complot étranger » contre la Syrie. Dans l'espoir, vraisemblablement vain, de discréditer l'opposition, le régime syrien multiplie les contre-manifestations de soutien où les pro-Bachar se regroupent par milliers en soutien à leur leader. Sur le plan international, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, s'entretiendra, aujourd'hui à Londre, avec des représentants de la rébellion syrienne du Conseil national syrien (CNS), a indiqué vendredi un porte-parole du Foreign Office. La Turquie, de son côté, hausse le ton contre le dirigeant syrien et laisse, désormais, entendre qu'elle pourrait être amenée à intervenir militairement en Syrie. La Ligue arabe a, quant à elle, annoncé dimanche, dans un communiqué, son rejet des amendements demandés par Damas, concernant l'envoi en Syrie d'une délégation de 500 observateurs, en réponse à la lettre envoyée par le ministère syrien des Affaires étrangères pour réclamer des modifications au projet. Ces modifications « changeraient radicalement le nature de la mission, qui consiste à superviser la mise en œuvre du plan arabe pour mettre fin à la crise en Syrie et protéger les civils syriens », a indiqué le communiqué de l'institution panarabe.