Programme chargé pour le leader islamiste, à Alger, qui en est à son deuxième jour. Présidence de la République, Conseil de la nation, le FLN et le MSP étaient au menu de son programme d'hier. Il reste que pour l'APN et le RND, rien n'a filtré des intentions de Ghennouchi. Programme chargé pour le leader islamiste, à Alger, qui en est à son deuxième jour. Présidence de la République, Conseil de la nation, le FLN et le MSP étaient au menu de son programme d'hier. Il reste que pour l'APN et le RND, rien n'a filtré des intentions de Ghennouchi. Le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a entamé, samedi, une visite de trois jours à Alger. Rached Ghannouchi dont le parti a remporté, avec 89 sièges sur les 217, les élections à l'Assemblée constituante du 23 octobre, effectue sa première visite officielle à l'étranger. Sa visite dans la capitale algérienne durera trois jours, selon des sources diplomatiques. Aucun agenda de cette visite n'a été rendu public. Il est prévu, selon certaines sources, qu'il dînera (hier) avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les entretiens qu'aura le chef de l'Etat avec le leader d'Ennahda porteront, sans nul doute, sur les relations algéro-tunisiennes à la lumière des grands bouleversements survenus en Tunisie. Les élections du 23 octobre dernier ont tracé le nouveau paysage politique en Tunisie. Après les élections du 23 octobre, quel chemin va emprunter la Tunisie ? Vers quel modèle ou projet de société se dirige ce pays frontalier de l'Algérie ? Cette question cruciale sera tranchée lors des prochains mois et scelleront l'avenir tunisien. Et il semble que l'invitation lancée au premier responsable du parti Ennahda vise à répondre au souci des autorités algériennes à connaître les intentions des nouveaux maîtres de la Tunisie. Une rencontre qui vient à point nommé après celle qui a réuni le chef de l'Etat avec Mustapha Abdeldjalil, chef du Conseil national de transition (Cnt) libyen à Doha. Autre pays qui a connu des bouleversements importants et qui risquent d'induire des effets néfastes sur toute la région. Dès son arrivée, samedi, à Alger, Rached Ghannouchi, a mis en exergue l'importance de la concertation pour l'intérêt de l'Algérie et de la Tunisie et la région en général, soulignant que sa visite «intervient dans un contexte marqué par des changements très importants en Tunisie». Il a déclaré que «nous sommes honorés de faire cette visite au moment où nous nous apprêtons à consacrer l'une des victoires de la Révolution du 14 janvier 2011 qui consiste en la tenue de la première session de l'Assemblée constituante". Selon lui, les relations entre les deux pays sont «bonnes» et que les deux parties aspiraient à les hisser à un niveau encore meilleur. Le leader du parti Ennahda a été reçu, hier matin, par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah. Le communiqué du Conseil de la nation qui fait état de cette rencontre ne donne aucune précision sur les entretiens qu'ont eus les deux personnalités. Le chef d'Ennahda s'est rendu, également hier matin, au siège du FLN où il s'est entretenu avec le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem. Rached Ghannouchi qui effectue une visite de trois jours à Alger, la seconde depuis la chute de Ben Ali, rencontrera pour la seconde fois aussi, Abdelaziz Belkhadem. La dernière visite du patron d'Ennahdha date du mois d'août. Il était venu assister aux obsèques d'Abdelhamid Chibane (ancien ministre des Affaires religieuses), et avait alors rendu visite au patron du Front de libération nationale. L'après-midi, il était attendu au siège du MSP où il aura des entretiens avec le leader du MSP, Bouguerra Soltani. Les deux leaders des partis islamistes évoqueront sans nul doute la victoire d'Ennahda en Tunisie et il serait peut-être question de tenter l'expérience en Algérie. Cette tournée des sièges des partis de l'alliance présidentielle n'est pas complète. Il n'a pas encore rencontré son secrétaire général qui se trouve être Ahmed Ouyahia. Cette rencontre n'est pas annoncée. Et si elle devait avoir lieu, il serait intéressant de savoir sous quelle casquette, Ahmed Ouyahia recevra Rachid Ghennouchi. Celle de Premier ministre ou celle de secrétaire général du RND. A l'opposé des leaders du FLN et du MSP qui ont certaines affinités avec la politique que prône Ennahda, la politique du RND diverge sensiblement de celle d'Ennahda de Rached Ghennouchi. Si Ahmed Ouyahia ne rencontre pas Rached Ghennouchi, leader d'Ennahda, il aura la possibilité de rencontrer un autre leader d'Ennahda, mais ce sera en tant que Premier ministre. Il rencontrera son homologue tunisien qui sera vraisemblablement Hamadi Jebaïli, dont on annonce que la première visite à l'étranger sera à Alger. Le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a entamé, samedi, une visite de trois jours à Alger. Rached Ghannouchi dont le parti a remporté, avec 89 sièges sur les 217, les élections à l'Assemblée constituante du 23 octobre, effectue sa première visite officielle à l'étranger. Sa visite dans la capitale algérienne durera trois jours, selon des sources diplomatiques. Aucun agenda de cette visite n'a été rendu public. Il est prévu, selon certaines sources, qu'il dînera (hier) avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les entretiens qu'aura le chef de l'Etat avec le leader d'Ennahda porteront, sans nul doute, sur les relations algéro-tunisiennes à la lumière des grands bouleversements survenus en Tunisie. Les élections du 23 octobre dernier ont tracé le nouveau paysage politique en Tunisie. Après les élections du 23 octobre, quel chemin va emprunter la Tunisie ? Vers quel modèle ou projet de société se dirige ce pays frontalier de l'Algérie ? Cette question cruciale sera tranchée lors des prochains mois et scelleront l'avenir tunisien. Et il semble que l'invitation lancée au premier responsable du parti Ennahda vise à répondre au souci des autorités algériennes à connaître les intentions des nouveaux maîtres de la Tunisie. Une rencontre qui vient à point nommé après celle qui a réuni le chef de l'Etat avec Mustapha Abdeldjalil, chef du Conseil national de transition (Cnt) libyen à Doha. Autre pays qui a connu des bouleversements importants et qui risquent d'induire des effets néfastes sur toute la région. Dès son arrivée, samedi, à Alger, Rached Ghannouchi, a mis en exergue l'importance de la concertation pour l'intérêt de l'Algérie et de la Tunisie et la région en général, soulignant que sa visite «intervient dans un contexte marqué par des changements très importants en Tunisie». Il a déclaré que «nous sommes honorés de faire cette visite au moment où nous nous apprêtons à consacrer l'une des victoires de la Révolution du 14 janvier 2011 qui consiste en la tenue de la première session de l'Assemblée constituante". Selon lui, les relations entre les deux pays sont «bonnes» et que les deux parties aspiraient à les hisser à un niveau encore meilleur. Le leader du parti Ennahda a été reçu, hier matin, par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah. Le communiqué du Conseil de la nation qui fait état de cette rencontre ne donne aucune précision sur les entretiens qu'ont eus les deux personnalités. Le chef d'Ennahda s'est rendu, également hier matin, au siège du FLN où il s'est entretenu avec le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem. Rached Ghannouchi qui effectue une visite de trois jours à Alger, la seconde depuis la chute de Ben Ali, rencontrera pour la seconde fois aussi, Abdelaziz Belkhadem. La dernière visite du patron d'Ennahdha date du mois d'août. Il était venu assister aux obsèques d'Abdelhamid Chibane (ancien ministre des Affaires religieuses), et avait alors rendu visite au patron du Front de libération nationale. L'après-midi, il était attendu au siège du MSP où il aura des entretiens avec le leader du MSP, Bouguerra Soltani. Les deux leaders des partis islamistes évoqueront sans nul doute la victoire d'Ennahda en Tunisie et il serait peut-être question de tenter l'expérience en Algérie. Cette tournée des sièges des partis de l'alliance présidentielle n'est pas complète. Il n'a pas encore rencontré son secrétaire général qui se trouve être Ahmed Ouyahia. Cette rencontre n'est pas annoncée. Et si elle devait avoir lieu, il serait intéressant de savoir sous quelle casquette, Ahmed Ouyahia recevra Rachid Ghennouchi. Celle de Premier ministre ou celle de secrétaire général du RND. A l'opposé des leaders du FLN et du MSP qui ont certaines affinités avec la politique que prône Ennahda, la politique du RND diverge sensiblement de celle d'Ennahda de Rached Ghennouchi. Si Ahmed Ouyahia ne rencontre pas Rached Ghennouchi, leader d'Ennahda, il aura la possibilité de rencontrer un autre leader d'Ennahda, mais ce sera en tant que Premier ministre. Il rencontrera son homologue tunisien qui sera vraisemblablement Hamadi Jebaïli, dont on annonce que la première visite à l'étranger sera à Alger.