Le régime de Bachar Al-Assad, en Syrie, est en passe de subir un sort similaire à celui de Kadhafi en Libye. L'intransigeance de Damas à souscrire au plan de la Ligue arabe de sortie de crise et la poursuite de la répression meurtrière des manifestations de l'opposition augurent de la chute éminente du régime d'El-Assad. Ce dernier a rappelé récemment, dans une interview à un journal étranger, qu'il ne «s'inclinera pas» devant les pressions de la communauté internationale, en guise de rejet de toute solution visant à le détrôner. Alger et Ryadh viennent de réitérer «l'offre» de la Ligue arabe pour mettre fin au conflit syrien par une solution pacifique. "C'est, en tout cas, l'effort que nous fournissons au niveau de la Ligue arabe qui nous permet, a-t-il dit, de former l'espoir que les autorités syriennes puissent répondre de manière positive aux propositions de de Ligue arabe afin que nous puissions, avec les autorités syriennes, retrouver le chemin de la paix civile et du dialogue au niveau de ce pays", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d'une conférence conjointe avec son homologue tchèque à Prague. De son côté, l'Arabie saoudite exige de Damas de «tenir pleinement ses engagements» envers la Ligue arabe, appelant de la même à protéger les civils et d'arrêter l'effusion de sang et les violences qui ont fait plus de 3.500 morts depuis le début du conflit, selon les statistiques des Nations unies. La Turquie, elle, hausse le ton et demande carrément le départ de Bachar AL-Assad. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté, hier, le président syrien à quitter le pouvoir afin de "prévenir davantage d'effusion de sang" dans le pays. "Pour le salut de ton peuple, de ton pays et de la région, quitte désormais le pouvoir", a-t-il déclaré au Parlement devant le groupe parlementaire de son Parti de la justice et du développement. L'Observatoire syrien des droits de l'homme a annoncé la mort d'un enfant et de deux adolescents dans la province de Homs dans le centre de la Syrie. Selon l'ONG, ces derniers ont été tués par des balles tirées d'un point de contrôle de l'armée et des forces de sécurité. C'est dire que l'étau se resserre autour d'Al-Assad, acculé par la communauté internationale. En attendant la prochaine réunion de la Ligue arabe pour discuter, justement, de la réaction du régime syrien en place, à défaut de quoi Al-Assad sera totalement isolé, laissant place à des scénarii imprévisibles. Le régime de Bachar Al-Assad, en Syrie, est en passe de subir un sort similaire à celui de Kadhafi en Libye. L'intransigeance de Damas à souscrire au plan de la Ligue arabe de sortie de crise et la poursuite de la répression meurtrière des manifestations de l'opposition augurent de la chute éminente du régime d'El-Assad. Ce dernier a rappelé récemment, dans une interview à un journal étranger, qu'il ne «s'inclinera pas» devant les pressions de la communauté internationale, en guise de rejet de toute solution visant à le détrôner. Alger et Ryadh viennent de réitérer «l'offre» de la Ligue arabe pour mettre fin au conflit syrien par une solution pacifique. "C'est, en tout cas, l'effort que nous fournissons au niveau de la Ligue arabe qui nous permet, a-t-il dit, de former l'espoir que les autorités syriennes puissent répondre de manière positive aux propositions de de Ligue arabe afin que nous puissions, avec les autorités syriennes, retrouver le chemin de la paix civile et du dialogue au niveau de ce pays", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d'une conférence conjointe avec son homologue tchèque à Prague. De son côté, l'Arabie saoudite exige de Damas de «tenir pleinement ses engagements» envers la Ligue arabe, appelant de la même à protéger les civils et d'arrêter l'effusion de sang et les violences qui ont fait plus de 3.500 morts depuis le début du conflit, selon les statistiques des Nations unies. La Turquie, elle, hausse le ton et demande carrément le départ de Bachar AL-Assad. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté, hier, le président syrien à quitter le pouvoir afin de "prévenir davantage d'effusion de sang" dans le pays. "Pour le salut de ton peuple, de ton pays et de la région, quitte désormais le pouvoir", a-t-il déclaré au Parlement devant le groupe parlementaire de son Parti de la justice et du développement. L'Observatoire syrien des droits de l'homme a annoncé la mort d'un enfant et de deux adolescents dans la province de Homs dans le centre de la Syrie. Selon l'ONG, ces derniers ont été tués par des balles tirées d'un point de contrôle de l'armée et des forces de sécurité. C'est dire que l'étau se resserre autour d'Al-Assad, acculé par la communauté internationale. En attendant la prochaine réunion de la Ligue arabe pour discuter, justement, de la réaction du régime syrien en place, à défaut de quoi Al-Assad sera totalement isolé, laissant place à des scénarii imprévisibles.