La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a soutenu que chaque pays de la région Mena devrait tracer sa propre voie vers le changement, tout en relevant la nécessité de démanteler les intérêts particuliers qui empêchent la région d'exploiter son véritable potentiel économique. Mme Lagarde s'exprimait lors d'une conférence tenue au centre de Woodrow Wilson à Washington, au cours de laquelle elle a abordé les défis économiques que doit relever la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord (Mena), et ce, une année depuis le déclenchement des mouvements de contestation populaires, selon une dépêche de l'APS. Pour la patronne du FMI, si la situation dans cette région demeure incertaine, chaque pays doit tracer sa propre voie avec un rythme du changement qui ne sera pas partout le même. Abordant les enjeux économiques, la patronne du FMI a indiqué que le principal enseignement, tiré de ces soulèvements, populaires est que si les statistiques économiques, dont la croissance, semblaient souvent bonnes, au quotidien trop de gens étaient laissés pour compte. Dans ce sens, elle a estimé que les sociétés où l'égalité est plus grande sont aussi celles où la stabilité économique est plus forte et la croissance plus soutenue. Mais pour parvenir à une croissance plus élevée, génératrice d'emplois et équitablement répartie entre les différentes couches sociales, les risques ne sont pas seulement politiques, mais aussi économiques et financiers, selon la chef du FMI. Alors que la stabilité économique et la stabilité financière doivent rester fondamentales, les gouvernements arabes ont réagi aux tensions sociales en augmentant les subventions, salaires et autres dépenses pour atténuer les souffrances de l'homme de la rue, a-t-elle rappelé. Néanmoins, a-t-elle prévenu, si ces mesures étaient indispensables pour assurer la cohésion sociale à court terme, cela ne va pas sans coûts. Elle a ainsi cité le creusement des déficits budgétaires, la hausse des taux d'intérêt et un secteur privé qui a d'autant plus de mal à se financer pour créer des entreprises et offrir des emplois. Par ailleurs, elle a mis en exergue la nécessité de systèmes de protection sociale mieux ciblés rompant avec les pratiques qui font que les subventions généralisées servent à apaiser la population tout en permettant aux privilégiés de profiter d'avantages indus. Aussi, pour doper les investissements et créer des emplois dans la région, l'Etat doit mettre en place des institutions modernes et transparentes, propres à promouvoir la responsabilisation et la bonne gouvernance, et doit lutter plus efficacement contre la corruption, selon la DG du FMI. Sur ce point, elle a soutenu que l'Etat doit démanteler les intérêts particuliers et les structures commodes de privilèges qui empêchent la région d'exploiter son véritable potentiel économique. Il n' y a absolument pas d'autre moyen de créer les 50 à 70 millions d'emplois nécessaires pour embaucher les nouveaux venus sur le marché du travail et pour réduire le chômage durant la décennie à venir dans la région, a-t-elle fait valoir. Quant au rôle de la communauté internationale, Mme Lagarde a reconnu qu'outre le soutien financier, elle doit aussi ouvrir davantage ses marchés aux pays de la région. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a soutenu que chaque pays de la région Mena devrait tracer sa propre voie vers le changement, tout en relevant la nécessité de démanteler les intérêts particuliers qui empêchent la région d'exploiter son véritable potentiel économique. Mme Lagarde s'exprimait lors d'une conférence tenue au centre de Woodrow Wilson à Washington, au cours de laquelle elle a abordé les défis économiques que doit relever la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord (Mena), et ce, une année depuis le déclenchement des mouvements de contestation populaires, selon une dépêche de l'APS. Pour la patronne du FMI, si la situation dans cette région demeure incertaine, chaque pays doit tracer sa propre voie avec un rythme du changement qui ne sera pas partout le même. Abordant les enjeux économiques, la patronne du FMI a indiqué que le principal enseignement, tiré de ces soulèvements, populaires est que si les statistiques économiques, dont la croissance, semblaient souvent bonnes, au quotidien trop de gens étaient laissés pour compte. Dans ce sens, elle a estimé que les sociétés où l'égalité est plus grande sont aussi celles où la stabilité économique est plus forte et la croissance plus soutenue. Mais pour parvenir à une croissance plus élevée, génératrice d'emplois et équitablement répartie entre les différentes couches sociales, les risques ne sont pas seulement politiques, mais aussi économiques et financiers, selon la chef du FMI. Alors que la stabilité économique et la stabilité financière doivent rester fondamentales, les gouvernements arabes ont réagi aux tensions sociales en augmentant les subventions, salaires et autres dépenses pour atténuer les souffrances de l'homme de la rue, a-t-elle rappelé. Néanmoins, a-t-elle prévenu, si ces mesures étaient indispensables pour assurer la cohésion sociale à court terme, cela ne va pas sans coûts. Elle a ainsi cité le creusement des déficits budgétaires, la hausse des taux d'intérêt et un secteur privé qui a d'autant plus de mal à se financer pour créer des entreprises et offrir des emplois. Par ailleurs, elle a mis en exergue la nécessité de systèmes de protection sociale mieux ciblés rompant avec les pratiques qui font que les subventions généralisées servent à apaiser la population tout en permettant aux privilégiés de profiter d'avantages indus. Aussi, pour doper les investissements et créer des emplois dans la région, l'Etat doit mettre en place des institutions modernes et transparentes, propres à promouvoir la responsabilisation et la bonne gouvernance, et doit lutter plus efficacement contre la corruption, selon la DG du FMI. Sur ce point, elle a soutenu que l'Etat doit démanteler les intérêts particuliers et les structures commodes de privilèges qui empêchent la région d'exploiter son véritable potentiel économique. Il n' y a absolument pas d'autre moyen de créer les 50 à 70 millions d'emplois nécessaires pour embaucher les nouveaux venus sur le marché du travail et pour réduire le chômage durant la décennie à venir dans la région, a-t-elle fait valoir. Quant au rôle de la communauté internationale, Mme Lagarde a reconnu qu'outre le soutien financier, elle doit aussi ouvrir davantage ses marchés aux pays de la région.