L'opposant congolais Etienne Tshisekedi a rejeté vendredi des résultats provisoires officiels donnant la victoire au président sortant Joseph Kabila à l'élection du 28 novembre et s'est proclamé chef de l'Etat. Des accrochages ont éclaté peu après à Kinshasa, fief de l'opposition, ravivant la crainte de voir la République démocratique du Congo basculer dans un nouveau conflit intérieur. Le président de la Commission électorale centrale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda, avait auparavant annoncé la victoire du président sortant. « La commission électorale constate que le candidat Joseph Kabila a remporté une majorité avec 8.880.944 voix, soit 48,97% des suffrages exprimés », avait-il dit. Selon la Ceni, Etienne Tshisekedi a recueilli un peu plus de 32% des voix. Après l'annonce des résultats, des heurts ont opposé manifestants et forces de sécurité dans la capitale, quadrillée par des convois de camions de police. Des coups de feu ont également retenti à Mbuji Mayi, dans le sud du pays, selon un représentant de la société civile locale rapporte l'agence Reuters. La communauté internationale redoute de voir le pays retomber dans une crise qui pourrait dégénérer en une guerre civile semblable à celle que connut la RDC entre 1998 et 2003. Le ministre de la Communication, Lambert Mende, a qualifié la déclaration de Tshisekedi « d'absurde et d'illégale » et a mis en garde contre une éruption de violences dans le pays.Dans l'entourage du chef de l'Etat, on se dit comblé par la victoire de Joseph Kabila et fier du processus électoral. Avant même l'annonce des résultats définitifs, Kabila et Tshisekedi avaient tous deux revendiqué la victoire. L'opposition avait annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas une victoire de Kabila, jugeant frauduleux les chiffres provisoires annoncés. Les observateurs internationaux ont noté que le scrutin avait été marqué par des irrégularités et mal organisé, mais ils n'ont pas appelé à son annulation. Le scrutin, le premier organisé par Kinshasa depuis la guerre civile qui a fait cinq millions de morts, était initialement destiné à ramener la stabilité dans le pays. L'opposant congolais Etienne Tshisekedi a rejeté vendredi des résultats provisoires officiels donnant la victoire au président sortant Joseph Kabila à l'élection du 28 novembre et s'est proclamé chef de l'Etat. Des accrochages ont éclaté peu après à Kinshasa, fief de l'opposition, ravivant la crainte de voir la République démocratique du Congo basculer dans un nouveau conflit intérieur. Le président de la Commission électorale centrale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda, avait auparavant annoncé la victoire du président sortant. « La commission électorale constate que le candidat Joseph Kabila a remporté une majorité avec 8.880.944 voix, soit 48,97% des suffrages exprimés », avait-il dit. Selon la Ceni, Etienne Tshisekedi a recueilli un peu plus de 32% des voix. Après l'annonce des résultats, des heurts ont opposé manifestants et forces de sécurité dans la capitale, quadrillée par des convois de camions de police. Des coups de feu ont également retenti à Mbuji Mayi, dans le sud du pays, selon un représentant de la société civile locale rapporte l'agence Reuters. La communauté internationale redoute de voir le pays retomber dans une crise qui pourrait dégénérer en une guerre civile semblable à celle que connut la RDC entre 1998 et 2003. Le ministre de la Communication, Lambert Mende, a qualifié la déclaration de Tshisekedi « d'absurde et d'illégale » et a mis en garde contre une éruption de violences dans le pays.Dans l'entourage du chef de l'Etat, on se dit comblé par la victoire de Joseph Kabila et fier du processus électoral. Avant même l'annonce des résultats définitifs, Kabila et Tshisekedi avaient tous deux revendiqué la victoire. L'opposition avait annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas une victoire de Kabila, jugeant frauduleux les chiffres provisoires annoncés. Les observateurs internationaux ont noté que le scrutin avait été marqué par des irrégularités et mal organisé, mais ils n'ont pas appelé à son annulation. Le scrutin, le premier organisé par Kinshasa depuis la guerre civile qui a fait cinq millions de morts, était initialement destiné à ramener la stabilité dans le pays.