Ils étaient plusieurs dizaines à observer, hier à Alger, un sit-in devant le siège du ministère des Moudjahiddine pour protester contre ce qu'ils qualifient d'«injustice ». Le Mouvement des enfants de chouhada libres, qui est un mouvement auquel se sont affiliés des enfants de chouhada qui ne partagent pas les mêmes affinités que la Coordination nationale des enfants de chahouda (Cnec) ni avec l'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), a regroupé des sympathisants venus de 26 wilayas du pays. Brandissant des pancartes où on pouvait lire leurs principales doléances, ces manifestants ont clairement affiché leur courroux quant à la non satisfaction de leurs revendications, au nombre de dix-neuf. « Après avoir observé des sit-in les 23 et 30 mai 2011 devant le siège de la tutelle et un autre rassemblement en date du 27 mai de la même année devant celui de l'Assemblée populaire nationale (APN), nous nous sommes vus contraints de nous rassembler aujourd'hui (hier Ndlr) pour rappeler les promesses non tenues à ce jour par la tutelle », nous dira un délégué d'Alger, tenant à garder l'anonymat. Au moment où nous mettons sous presse, une délégation des manifestants s'entretenait avec la tutelle. Notons que les manifestants revendiquent, entre autres points, l'augmentation à 100% de leur pension de retraite, l'application des deux catégories conformément à l'article 39 de la loi 99-07 et ce, dans tous les secteurs d'activité sans exception ainsi que la modification du 1er chapitre de l'article 25 de la même loi afin de rendre « égaux les fils de chouhada, travailleurs ou sans activité ». En outre, l'application de l'article 44 de la loi 99-07 stipulant la résorption de la crise du logement pour cette catégorie de la société en lui accordant des crédits sans intérêts pour ce faire, figurent également sur la plateforme de revendications. Par ailleurs, ledit mouvement estime que l'exigence d'un certificat de non remariage pour les veuves de chahids, qui fait-il remarquer sont des septuagénaires, est une « humiliation ». Pour cela, son annulation a été vivement revendiquée par les manifestants. Grosso modo, les revendications sont d'ordre social, à l'exception d'un point qui, force est de le constater, est à caractère purement politique, même si les manifestants se disent apolitiques. Il s'agit de leur refus catégorique de la double nationalité pour l'accès aux postes de responsabilité. Outre cela, les manifestants ont également défendu farouchement le projet de loi pour la criminalisation du colonialisme français en Algérie. Ils étaient plusieurs dizaines à observer, hier à Alger, un sit-in devant le siège du ministère des Moudjahiddine pour protester contre ce qu'ils qualifient d'«injustice ». Le Mouvement des enfants de chouhada libres, qui est un mouvement auquel se sont affiliés des enfants de chouhada qui ne partagent pas les mêmes affinités que la Coordination nationale des enfants de chahouda (Cnec) ni avec l'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), a regroupé des sympathisants venus de 26 wilayas du pays. Brandissant des pancartes où on pouvait lire leurs principales doléances, ces manifestants ont clairement affiché leur courroux quant à la non satisfaction de leurs revendications, au nombre de dix-neuf. « Après avoir observé des sit-in les 23 et 30 mai 2011 devant le siège de la tutelle et un autre rassemblement en date du 27 mai de la même année devant celui de l'Assemblée populaire nationale (APN), nous nous sommes vus contraints de nous rassembler aujourd'hui (hier Ndlr) pour rappeler les promesses non tenues à ce jour par la tutelle », nous dira un délégué d'Alger, tenant à garder l'anonymat. Au moment où nous mettons sous presse, une délégation des manifestants s'entretenait avec la tutelle. Notons que les manifestants revendiquent, entre autres points, l'augmentation à 100% de leur pension de retraite, l'application des deux catégories conformément à l'article 39 de la loi 99-07 et ce, dans tous les secteurs d'activité sans exception ainsi que la modification du 1er chapitre de l'article 25 de la même loi afin de rendre « égaux les fils de chouhada, travailleurs ou sans activité ». En outre, l'application de l'article 44 de la loi 99-07 stipulant la résorption de la crise du logement pour cette catégorie de la société en lui accordant des crédits sans intérêts pour ce faire, figurent également sur la plateforme de revendications. Par ailleurs, ledit mouvement estime que l'exigence d'un certificat de non remariage pour les veuves de chahids, qui fait-il remarquer sont des septuagénaires, est une « humiliation ». Pour cela, son annulation a été vivement revendiquée par les manifestants. Grosso modo, les revendications sont d'ordre social, à l'exception d'un point qui, force est de le constater, est à caractère purement politique, même si les manifestants se disent apolitiques. Il s'agit de leur refus catégorique de la double nationalité pour l'accès aux postes de responsabilité. Outre cela, les manifestants ont également défendu farouchement le projet de loi pour la criminalisation du colonialisme français en Algérie.