«Les prochaines élections législatives sont importantes, elles pourraient être le point de départ du renouveau pour peu que le pouvoir en place donne des signes à même de convaincre la classe politique d'y participer. On ne peut ignorer au moins ce qui se passe chez nos voisins, le moins que l'on puisse espérer ce sont des élections acceptables pour tous à l'image de celles qui ont eu lieu en Tunisie et au Maroc » a déclaré, hier à Alger, le sociologue Nacer Djabi lors d'une conférence-débat animée au centre Amel El-Oumma pour la recherche et les études stratégiques conjointement avec l'ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi. « Pour la réussite de ces élections Djabi estime que le gouvernement devrait donner les signes d'une vraie ouverture, afin d'impliquer tout le monde, dans le cas contraire, je pense que les élections seront marquées par une forte abstention, s'il n'y a pas d'indices, ça ne servirait à rien d'y aller » a-t-il ajouté. Il a estimé que ce n'est pas le nombre de partis supplémentaires qui va faire de ce rendez-vous électoral un événement, mais ce que ce rendez-vous est en mesure de proposer comme alternative. Il s'est dit « espérer voir les partis proposer de nouvelles élites ». Pour sa part Abdelaziz Rahabi trouve des vertus au président Zeroual, dont il a rappelé le rôle en matière de recherche du consensus puisqu'il a réussi, a-t-il dit, à impliquer tout le monde dans les élections de 1997 y compris le FFS, alors qu'il venait de sortir de Sant Egidio, une seule chose peut expliquer cet état de choses, « c'est le dialogue, le général Zeroual a même dialogué avec les gens emprisonnés de l'ex-FIS » a-t-il rappelé. A ses yeux, être « un civil ne garantit pas la culture du dialogue politique », il a illustré ses propos en citant l'exemple de généraux militaires qui ont réussi à assurer la transition démocratique pour leur pays. Djabi donne son pronostic : « Si les élections sont transparentes les islamistes n'auront pas les faveurs dès lors qu'ils partagent avec le gouvernement la responsabilité de la gestion de ces 10 dernières années. Peut-être Abdellah Djaballah fera exception » a-t-il ajouté. Et de nuancer « même lui reste limité, il représente un courant politique où pullulent les capitaines et où on y rencontre peu de soldats ». « El Islah, Ennadda, Hms sont issus des couches moyennes qui ont été formées dans les années 80 dans les petites villes et qui veulent manger halal » a-t-il expliqué. « C'est le FFS qui est le mieux placé pour récolter des dividendes en ce qu'il a gardé ses distances avec le pouvoir » analyse-t-il. « Le régime algérien n'a jamais élaboré un pacte de gouvernabilité, évitant ainsi de consulter les partis sur les dossiers de l'heure, les seuls pactes qu'il sait faire c'est ceux qui ont trait au partage des portefeuilles ministériels, « on peut donc arriver au gouvernement sans être d'accord » a déploré pour sa part Abdelaziz Rahabi. «Les prochaines élections législatives sont importantes, elles pourraient être le point de départ du renouveau pour peu que le pouvoir en place donne des signes à même de convaincre la classe politique d'y participer. On ne peut ignorer au moins ce qui se passe chez nos voisins, le moins que l'on puisse espérer ce sont des élections acceptables pour tous à l'image de celles qui ont eu lieu en Tunisie et au Maroc » a déclaré, hier à Alger, le sociologue Nacer Djabi lors d'une conférence-débat animée au centre Amel El-Oumma pour la recherche et les études stratégiques conjointement avec l'ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi. « Pour la réussite de ces élections Djabi estime que le gouvernement devrait donner les signes d'une vraie ouverture, afin d'impliquer tout le monde, dans le cas contraire, je pense que les élections seront marquées par une forte abstention, s'il n'y a pas d'indices, ça ne servirait à rien d'y aller » a-t-il ajouté. Il a estimé que ce n'est pas le nombre de partis supplémentaires qui va faire de ce rendez-vous électoral un événement, mais ce que ce rendez-vous est en mesure de proposer comme alternative. Il s'est dit « espérer voir les partis proposer de nouvelles élites ». Pour sa part Abdelaziz Rahabi trouve des vertus au président Zeroual, dont il a rappelé le rôle en matière de recherche du consensus puisqu'il a réussi, a-t-il dit, à impliquer tout le monde dans les élections de 1997 y compris le FFS, alors qu'il venait de sortir de Sant Egidio, une seule chose peut expliquer cet état de choses, « c'est le dialogue, le général Zeroual a même dialogué avec les gens emprisonnés de l'ex-FIS » a-t-il rappelé. A ses yeux, être « un civil ne garantit pas la culture du dialogue politique », il a illustré ses propos en citant l'exemple de généraux militaires qui ont réussi à assurer la transition démocratique pour leur pays. Djabi donne son pronostic : « Si les élections sont transparentes les islamistes n'auront pas les faveurs dès lors qu'ils partagent avec le gouvernement la responsabilité de la gestion de ces 10 dernières années. Peut-être Abdellah Djaballah fera exception » a-t-il ajouté. Et de nuancer « même lui reste limité, il représente un courant politique où pullulent les capitaines et où on y rencontre peu de soldats ». « El Islah, Ennadda, Hms sont issus des couches moyennes qui ont été formées dans les années 80 dans les petites villes et qui veulent manger halal » a-t-il expliqué. « C'est le FFS qui est le mieux placé pour récolter des dividendes en ce qu'il a gardé ses distances avec le pouvoir » analyse-t-il. « Le régime algérien n'a jamais élaboré un pacte de gouvernabilité, évitant ainsi de consulter les partis sur les dossiers de l'heure, les seuls pactes qu'il sait faire c'est ceux qui ont trait au partage des portefeuilles ministériels, « on peut donc arriver au gouvernement sans être d'accord » a déploré pour sa part Abdelaziz Rahabi.