“Le véritable changement doit passer par un projet consensuel et de dialogue avec l'ensemble des franges de la société pour bénéficier ainsi d'une dynamique d'action multiple”, a recommandé l'ancien secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelhamid Mehri, un des animateurs de la conférence-débat organisée dans le cadre des “Débats d'El Watan”. Il a estimé que ce projet consensuel “n'est pas un accord entre les appareils classiques”, soulignant qu'“il est temps que la société civile s'implique pour contribuer à un changement pacifique en Algérie”. M. Mehri a observé que le changement exige “la conjonction des actions entre la société civile, les cadres et les partis politiques”. De son côté, M. Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate et ex-ministre de la Communication, a appelé les élites du pays à mener “leur mission de veille pour le changement”, insistant dans ses propos sur “la promotion de la culture du pacte”. Il a, également, appelé à l'ouverture de l'audiovisuel. M. Rahabi a estimé que l'Algérie “ne doit pas rester en retrait du développement”. Pour sa part, Djamel Zenati, ancien député du Front des forces socialistes (FFS), a estimé que “le fait d'évoquer le changement en Algérie est en soi un changement”. Il a appelé à “un changement et une rupture dans un climat pacifique et serein”, mettant l'accent sur “la reconnaissance du peuple comme le détenteur exclusif de la souveraineté”.