Le Front El Moustakbal, qui a fait hier sa première apparition publique sur la scène nationale, n'écarte nullement la possibilité de participer aux prochaines élections législatives, dont la date n'a pas encore été fixée, mais qui se tiendront de toute évidence au printemps. Le Front El Moustakbal, qui a fait hier sa première apparition publique sur la scène nationale, n'écarte nullement la possibilité de participer aux prochaines élections législatives, dont la date n'a pas encore été fixée, mais qui se tiendront de toute évidence au printemps. «Nous participerons aux élections législatives si on arrive d‘ici là à achever les préparatifs » a en effet déclaré, hier, Abdelaziz Belaid, coordinateur général de ce nouveau parti politique. « Nous n‘avons pas créé ce parti pour participer aux législatives de 2012 » a-t-il tenu à préciser, cependant, lors de la conférence de presse animée hier à Alger, comme pour signifier que ce n‘est pas le prochain rendez-vous électoral qui expliquerait la création de ce parti. Interrogé sur sa position par rapport au maintien ou non d‘ Ahmed Oiuyahia dans son poste de Premier ministre lors de ces joutes électorales alors qu‘il assume aussi la charge de secrétaire général du RND, le conférencier a souligné que « cela n‘a pas d‘importance », Selon lui « Ouyahia ou un autre cela n‘a pas d‘importance, car l‘essentiel c‘est que les élections soient libres et se déroulent dans la transparence » . Abdelaziz Belaid, qui a annoncé à l‘occasion que les membres fondateurs ont déposé, le 21 décembre dernier, auprès du ministère de l‘Intérieur le dossier de constitution de ce nouveau parti, comme cela a d‘ailleurs été rapporté dans nos précédentes éditions, s‘est montré confiant quant à l‘obtention de l‘agrément susceptible justement de lui permettre de participer aux législatives. « Le dossier déposé au ministère est complet et conforme à toutes les conditions requises » dira Belaid ajoutant que « nous sommes confiants ce d‘autant que le dernier discours du président Bouteflika a été très clair à ce sujet. Aussi je ne pense pas que l‘Etat va contredire le discours du chef de l‘Etat ». Dans son denier discours, prononcé mercredi dernier à l‘ouverture de l‘année judiciaire, le président de la République a laissé clairement entendre que les nouveaux partis seront agréés avant les élections législatives. Un nouveau parti pourquoi ? A cette question Belaid, qui vient de démissionner du comité central du FLN dont il était membre depuis des années et qui a aussi refusé de critiquer son ex-parti, a estimé que « les partis existants n‘ont pas pu encadrer les jeunes et les cadres. De plus, pour moi, même s‘il y a 100 partis, seuls les plus méritants peuvent perdurer. On va redonner une certaine éthique à la vie politique car sans éthique, on n‘ira pas loin ». Cela dit et sans le dire de manière explicite, l‘ex-secrétaire général de l‘UNJA, n‘en a pas moins égratigné la classe politique qui, de son point de vue, n‘a pas su donner de l‘espoir aux jeunes comme le prouve si bien le phénomène des « haragas » .« Il y a un grand désespoir en Algérie » a-t-il martelé à cet propos car « on n‘a pas su canaliser cette grande force qu‘est la jeunesse ». A propos des réformes le coordinateur général du Front El Moustakbal dira que « tout pas consacrant plus d‘ouverture de la scène politique et médiatique est un pas positif. Je pense que l‘initiative du président est louable ». Cependant, il n‘a pas aussi manqué de préciser que les réformes n‘ont pas suscité de grands débats nationaux puisque, selon ses propos, « les réformes sont restées au niveau du Parlement et de la presse ». Par ailleurs à propos des projections qui prédisent une victoire des islamistes aux prochaines législatives Abdelaziz Belaid dira qu‘il « ne faut pas anticiper sur les événements et laissons le peuple dire son mot ». Pour lui « qu‘importe le courant politique, qu‘il soit de gauche ou de droite, l‘essentiel c‘est le respect de la loi. La vie politique est faite de compromis et avec ces derniers on trouvera les solutions ». «Nous participerons aux élections législatives si on arrive d‘ici là à achever les préparatifs » a en effet déclaré, hier, Abdelaziz Belaid, coordinateur général de ce nouveau parti politique. « Nous n‘avons pas créé ce parti pour participer aux législatives de 2012 » a-t-il tenu à préciser, cependant, lors de la conférence de presse animée hier à Alger, comme pour signifier que ce n‘est pas le prochain rendez-vous électoral qui expliquerait la création de ce parti. Interrogé sur sa position par rapport au maintien ou non d‘ Ahmed Oiuyahia dans son poste de Premier ministre lors de ces joutes électorales alors qu‘il assume aussi la charge de secrétaire général du RND, le conférencier a souligné que « cela n‘a pas d‘importance », Selon lui « Ouyahia ou un autre cela n‘a pas d‘importance, car l‘essentiel c‘est que les élections soient libres et se déroulent dans la transparence » . Abdelaziz Belaid, qui a annoncé à l‘occasion que les membres fondateurs ont déposé, le 21 décembre dernier, auprès du ministère de l‘Intérieur le dossier de constitution de ce nouveau parti, comme cela a d‘ailleurs été rapporté dans nos précédentes éditions, s‘est montré confiant quant à l‘obtention de l‘agrément susceptible justement de lui permettre de participer aux législatives. « Le dossier déposé au ministère est complet et conforme à toutes les conditions requises » dira Belaid ajoutant que « nous sommes confiants ce d‘autant que le dernier discours du président Bouteflika a été très clair à ce sujet. Aussi je ne pense pas que l‘Etat va contredire le discours du chef de l‘Etat ». Dans son denier discours, prononcé mercredi dernier à l‘ouverture de l‘année judiciaire, le président de la République a laissé clairement entendre que les nouveaux partis seront agréés avant les élections législatives. Un nouveau parti pourquoi ? A cette question Belaid, qui vient de démissionner du comité central du FLN dont il était membre depuis des années et qui a aussi refusé de critiquer son ex-parti, a estimé que « les partis existants n‘ont pas pu encadrer les jeunes et les cadres. De plus, pour moi, même s‘il y a 100 partis, seuls les plus méritants peuvent perdurer. On va redonner une certaine éthique à la vie politique car sans éthique, on n‘ira pas loin ». Cela dit et sans le dire de manière explicite, l‘ex-secrétaire général de l‘UNJA, n‘en a pas moins égratigné la classe politique qui, de son point de vue, n‘a pas su donner de l‘espoir aux jeunes comme le prouve si bien le phénomène des « haragas » .« Il y a un grand désespoir en Algérie » a-t-il martelé à cet propos car « on n‘a pas su canaliser cette grande force qu‘est la jeunesse ». A propos des réformes le coordinateur général du Front El Moustakbal dira que « tout pas consacrant plus d‘ouverture de la scène politique et médiatique est un pas positif. Je pense que l‘initiative du président est louable ». Cependant, il n‘a pas aussi manqué de préciser que les réformes n‘ont pas suscité de grands débats nationaux puisque, selon ses propos, « les réformes sont restées au niveau du Parlement et de la presse ». Par ailleurs à propos des projections qui prédisent une victoire des islamistes aux prochaines législatives Abdelaziz Belaid dira qu‘il « ne faut pas anticiper sur les événements et laissons le peuple dire son mot ». Pour lui « qu‘importe le courant politique, qu‘il soit de gauche ou de droite, l‘essentiel c‘est le respect de la loi. La vie politique est faite de compromis et avec ces derniers on trouvera les solutions ».