La zone industrielle de Rouiba s'est invitée dans la matinée d'hier à Alger au siège national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), à la faveur du déplacement de centaines de travailleurs venus pour protester contre les mesures d'exclusion et de persécution dont ils se disent victimes de la part de leurs responsables directs. La zone industrielle de Rouiba s'est invitée dans la matinée d'hier à Alger au siège national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), à la faveur du déplacement de centaines de travailleurs venus pour protester contre les mesures d'exclusion et de persécution dont ils se disent victimes de la part de leurs responsables directs. Les marches auxquelles ont appelé les organisateurs et qui devaient s'ébranler depuis le siège de l'UGTA vers les ministères du Travail et de l'Industrie, n'ont finalement pas eu lieu, les manifestants se sont donc contentés d'un rassemblement avec slogans et pancartes brandies à l'intérieur de l'enceinte de la centrale syndicale, sous l'œil avisé des policiers déployés aux alentours mais qui n'ont pas eu besoin d'user de la force pour interdire les deux marches. Les responsables syndicaux ont donc tout fait pour faire passer le message d'un dénouement possible de l'affaire sans avoir à recourir à ces solutions extrêmes. Le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a donc convié les cadres syndicaux de la zone industrielle (ZI) à un conclave afin de décider des mesures à suivre. Après une attente qui aura duré quelques trois bons quarts d'heure, Mokdad Messaoudi, SG de l'union locale de Rouiba, a annoncé à l'assistance l'envoi d'une délégation auprès du ministère de l'Industrie pour exposer les revendications des travailleurs. La réunion qui a regroupé le SG de l'UGTA, Salah Djenouhat et les responsables locaux de la ZI de Rouiba, a dégagé trois problèmes fondamentaux dans ce conflit. Il s'agit du non respect des libertés syndicales, le licenciement abusif des travailleurs, et l'accaparement des postes de responsabilité par des cadres retraités touchant un double salaire. « Il est inacceptable que ce genre de situation se produise, nous n'avons jamais eu de cesse de demander aux pouvoirs publics la réhabilitation du secteur public, or on voit sur le terrain que ces gestionnaires sont en train de casser ce secteur » a déclaré Abdelmadjid Sidi Saïd. L'UGTA n'hésite pas à accuser les SGP (Société de gestion et de participation) de « communiquer de fausses informations au centre de décision à savoir les ministères du Travail et de l'Industrie ». Aujourd'hui même, cinq travailleurs devront comparaître devant le juge, ils sont accusés, entre autres, à en croire les travailleurs d'avoir diffamé leur directeur. Il n'y a pas que les travailleurs de la ZI de Rouiba qui ont fait acte de présence. Des travailleurs de l'entreprise Reelec, (basée à Baba Hassan), qui est une entreprise publique de prestation de service en matière d'électricité et d'électronique industrielle, ont tenu également à y assister. « cinq employés dont un cadre supérieur ont été licenciés » selon des manifestants rencontrés sur place. « Les travailleurs ont gelé le bureau syndical, on a voulu organiser à plusieurs reprises des assemblées générales, mais les AG ont été systématiquement empêchées par les agents de sécurité qui ont interdit l'accès à la salle » explique-t-on. Et nos interlocuteurs de préciser « les agents de sécurité obéissent au responsable de la sécurité, qui est membre du syndicat d'entreprise alors que la loi ne lui permet pas de figurer dans un syndicat ». D'après ces employés « les responsables ont cherché visiblement à provoquer des disputes entre travailleurs favorables et hostiles aux AG ». Et d'ajouter « Nous avons ensuite organisé des journées de protestation à l'intérieur de l'entreprise. Au 4e jour, les premières sanctions tombent, en plus des cinq licenciements, on a prononcé trente-trois suspensions sans que les concernés ne soient auditionnés ou passés devant le Conseil de discipline ». Parmi les causes de ce conflit, nos interlocuteurs citent l'occupation des postes d'encadrement par des retraités. « Le directeur de la réalisation et ceux des Finances, des affaires commerciales et du département de réalisation sont tous des retraités. Le directeur de la réalisation a 70 ans et a recruté des connaissances, les secrétaires, le juriste et même les chauffeurs sont des retraités » déplore-t-on. Les marches auxquelles ont appelé les organisateurs et qui devaient s'ébranler depuis le siège de l'UGTA vers les ministères du Travail et de l'Industrie, n'ont finalement pas eu lieu, les manifestants se sont donc contentés d'un rassemblement avec slogans et pancartes brandies à l'intérieur de l'enceinte de la centrale syndicale, sous l'œil avisé des policiers déployés aux alentours mais qui n'ont pas eu besoin d'user de la force pour interdire les deux marches. Les responsables syndicaux ont donc tout fait pour faire passer le message d'un dénouement possible de l'affaire sans avoir à recourir à ces solutions extrêmes. Le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a donc convié les cadres syndicaux de la zone industrielle (ZI) à un conclave afin de décider des mesures à suivre. Après une attente qui aura duré quelques trois bons quarts d'heure, Mokdad Messaoudi, SG de l'union locale de Rouiba, a annoncé à l'assistance l'envoi d'une délégation auprès du ministère de l'Industrie pour exposer les revendications des travailleurs. La réunion qui a regroupé le SG de l'UGTA, Salah Djenouhat et les responsables locaux de la ZI de Rouiba, a dégagé trois problèmes fondamentaux dans ce conflit. Il s'agit du non respect des libertés syndicales, le licenciement abusif des travailleurs, et l'accaparement des postes de responsabilité par des cadres retraités touchant un double salaire. « Il est inacceptable que ce genre de situation se produise, nous n'avons jamais eu de cesse de demander aux pouvoirs publics la réhabilitation du secteur public, or on voit sur le terrain que ces gestionnaires sont en train de casser ce secteur » a déclaré Abdelmadjid Sidi Saïd. L'UGTA n'hésite pas à accuser les SGP (Société de gestion et de participation) de « communiquer de fausses informations au centre de décision à savoir les ministères du Travail et de l'Industrie ». Aujourd'hui même, cinq travailleurs devront comparaître devant le juge, ils sont accusés, entre autres, à en croire les travailleurs d'avoir diffamé leur directeur. Il n'y a pas que les travailleurs de la ZI de Rouiba qui ont fait acte de présence. Des travailleurs de l'entreprise Reelec, (basée à Baba Hassan), qui est une entreprise publique de prestation de service en matière d'électricité et d'électronique industrielle, ont tenu également à y assister. « cinq employés dont un cadre supérieur ont été licenciés » selon des manifestants rencontrés sur place. « Les travailleurs ont gelé le bureau syndical, on a voulu organiser à plusieurs reprises des assemblées générales, mais les AG ont été systématiquement empêchées par les agents de sécurité qui ont interdit l'accès à la salle » explique-t-on. Et nos interlocuteurs de préciser « les agents de sécurité obéissent au responsable de la sécurité, qui est membre du syndicat d'entreprise alors que la loi ne lui permet pas de figurer dans un syndicat ». D'après ces employés « les responsables ont cherché visiblement à provoquer des disputes entre travailleurs favorables et hostiles aux AG ». Et d'ajouter « Nous avons ensuite organisé des journées de protestation à l'intérieur de l'entreprise. Au 4e jour, les premières sanctions tombent, en plus des cinq licenciements, on a prononcé trente-trois suspensions sans que les concernés ne soient auditionnés ou passés devant le Conseil de discipline ». Parmi les causes de ce conflit, nos interlocuteurs citent l'occupation des postes d'encadrement par des retraités. « Le directeur de la réalisation et ceux des Finances, des affaires commerciales et du département de réalisation sont tous des retraités. Le directeur de la réalisation a 70 ans et a recruté des connaissances, les secrétaires, le juriste et même les chauffeurs sont des retraités » déplore-t-on.