L'année 2011 qui s'achève aura été particulièrement dense en réalisations socio-économiques et acquis sociaux des travailleurs, sur fond d'amélioration des principaux agrégats économiques, en dépit d'un contexte international stressé par la crise des dettes souveraines. Le métro et le tramway d'Alger auront été, sur le front des réalisations socio-économiques, la grande satisfaction du secteur des transports, un des vecteurs essentiels de la croissance économique et de l'amélioration des conditions de vie. L'année 2011 qui s'achève aura été particulièrement dense en réalisations socio-économiques et acquis sociaux des travailleurs, sur fond d'amélioration des principaux agrégats économiques, en dépit d'un contexte international stressé par la crise des dettes souveraines. Le métro et le tramway d'Alger auront été, sur le front des réalisations socio-économiques, la grande satisfaction du secteur des transports, un des vecteurs essentiels de la croissance économique et de l'amélioration des conditions de vie. Alger a ainsi son métro et son tramway, deux projets qui donnent une nouvelle texture, plus moderne aux transports algériens, appelés à se développer davantage au niveau des grandes agglomérations urbaines du pays. L'entrée en fonction du métro d'Alger a donné à la capitale une dimension plus conforme à son statut de grande ville méditerranéenne, mais a surtout été le résultat de la relance par le Président Abdelaziz Bouteflika de ce projet, longtemps ''mis en veille''. Des viaducs mis en service L'autre grande satisfaction de l'année 2011 aura été (pratiquement) l'achèvement, à quelques ''viaducs près'', de l'autoroute Est-Ouest. Une infrastructure routière qui a redynamisé les échanges commerciaux et les opportunités d'affaires entre les différentes plateformes économiques régionales. Le transport de marchandises, agricoles, industrielles ou des demi-produits industriels devrait dès 21012 enregistrer des gains de temps et de coûts très importants, une condition du reste vitale pour la rentabilité des PME et des professionnels de l'agriculture. Pour autant, il sera également agréable pour les Algériens, touristes ou ''weekenders'', de se déplacer à l'intérieur du pays dans de parfaites conditions de sécurité routière et en un temps très court. Globalement, l'année 2011 aura été ''un bon cru'' sur le plan financier, en dépit des ''coups de grisou'' de la crise des dettes souveraines qui a mis à genoux pratiquement beaucoup d'économies de la zone euro, et qui risque de s'étendre aux autres zones monétaires. Ainsi, le Fonds monétaire international (FMI) classe l'Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA. L'Algérie occupe aussi le deuxième rang des plus gros détenteurs de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite. Dans son dernier rapport sur les Perspectives économiques pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), le FMI indique que la dette extérieure de l'Algérie ne représente que 2% du PIB en 2011 et devra reculer encore à 1,7% en 2012. La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 25,5% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Koweït avec respectivement 148% et 70% du PIB. Par ailleurs, le Fonds estime que l'Algérie clôturerait l'année 2011 avec des réserves de change officielles de 188,8 milliards de dollars avec des projections de 210,8 milliards de dollars en 2012. Avec une inflation prévisionnelle fin 2011 de 4% et un taux de croissance hors hydrocarbures de plus de 6%, l'économie algérienne, sans atteindre des ''sommets'', reste relativement bonne et à l'abri des crises systémiques, s'accordent à dire les institutions de Bretton-Woods (FMI-BM). Des mesures pour relancer la machine à produire L'Etat a, en fait, pris dès le mois de février dernier des mesures salvatrices d'urgence pour la relance de la principale machine à produire des biens : l'entreprise. Le Conseil des ministres, tenu juste après les événements de janvier, avait en fait décidé des mesures de soutien à l'économie nationale très courageuses, autant dans le domaine financier et bancaire que pour l'investissement des entreprises et l'emploi. Ainsi, le Trésor a été chargé de mettre à la disposition des banques publiques une ligne de crédit à long terme de 100 milliards de dinars renouvelables afin de permettre à ces banques ''de financer les projets à maturité longue''. Mieux, le Conseil avait décidé une augmentation de l'abattement des charges patronales de cotisation à la sécurité sociale pour encourager l'emploi des jeunes demandeurs d'emploi. Cet abattement passera ainsi de 56% à 80% dans les wilayas du nord du pays et de 72% à 90% dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du sud du pays. Et pour conforter la politique sociale de l'Etat, le salaire national minimum garanti (SNMG) a été revu à la hausse en septembre dernier de 20%, à l'issue de la tripartite. Le SNMG passera ainsi de 15.000 DA à 18.000 DA à compter du 1er janvier 2012. Cette hausse de 20% du SNMG coûtera quelque 75 milliards de dinars au budget de l'Etat. L'accès au logement revu Les préoccupations des jeunes, notamment en matière d'accès au logement, ont été, par ailleurs, au devant des préoccupations des pouvoirs publics qui ont décidé, lors du Conseil des ministres de février dernier, de consacrer pas moins de 40% du parc logement à réaliser durant ce quinquennat à cette frange de la société algérienne. Le gouvernement avait décidé, pour permettre aux jeunes de moins de 35 ans de bénéficier de logements, de redynamiser le logement promotionnel subventionné, qui remplace les formules du logement social participatif (LSP) et de location-vente. Ces deux formules "ont montré leurs limites", selon le ministre de l'Habitat, M. Nouredine Moussa, selon lequel un programme additionnel de 50.000 logements promotionnels, adossé à des facilités bancaires, a été inscrit en 2011 et réservé aux jeunes. 2011 aura été, par ailleurs, l'année des PME. ''Le soutien de l'Etat a été pratiquement total pour relancer là où c'était nécessaire, soutenir là où il le faut, et encourager quand cela s'impose'', selon les observateurs. A l'issue des travaux de la tripartite de mai 2011, d'importantes mesures pour soutenir l'économie nationale et la prémunir des effets de la crise des dettes souveraines ont été prises par le gouvernement. D'importants soutiens à l'investissement Les mesures prises ainsi ont été en leur temps annoncées, mais il reste que, selon le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, ''tout ce que l'Etat abandonne comme fiscalité en termes de soutien à l'investissement atteint 450 milliards de dinars par an", pour illustrer, selon lui, la mobilisation des ressources financières de l'Etat au profit des entreprises. Ce montant "comporte tous les soutiens octroyés aux entreprises algériennes qu'elles soient publiques ou privées'', a-t-il ajouté, citant, entre autres, la bonification des crédits à l'investissement et l'octroi quasi gratuit du foncier dans certaines régions du pays. Pour autant, malgré ces efforts qui accompagnent le vaste programme national d'investissements publics durant les dernières années, ''beaucoup reste à faire'', particulièrement en matière de climat des affaires et dans lequel l'Algérie ''est en retard'', a reconnu M, Ouyahia. ''Il y a une réalité que le gouvernement assume au côté du monde des affaires'', a dit M. Ouyahia, ajoutant que ''nous voulons améliorer le climat des affaires au niveau des banques et au niveau de l'accès aux titres de propriété (de foncier), mais ne pensez pas que l'Algérie est un tableau noir", a averti le Premier ministre. Louable tripartite mais… Trois grandes décisions avaient été décidées lors de la tripartite de mai dernie : remplacement du Crédoc (Crédit documentaire, décrié par le patronat) par la "remise documentaire" pour les producteurs de biens et services et le relèvement du seuil du paiement libre à 4 millions de dinars (contre 2 millions de dinars auparavant), le rééchelonnement des créances bancaires des PME confrontées à des difficultés de remboursement ainsi que la bonification, à partir du mois de juillet, des crédits d'investissement accordés aux PME. Pour les PME, le soutien de l'Etat aura été ainsi très important. Le rééchelonnement des dettes (des PME) a concerné à peu près un encours de 200 milliards de dinars, avait annoncé le ministre des Finances. Alger a ainsi son métro et son tramway, deux projets qui donnent une nouvelle texture, plus moderne aux transports algériens, appelés à se développer davantage au niveau des grandes agglomérations urbaines du pays. L'entrée en fonction du métro d'Alger a donné à la capitale une dimension plus conforme à son statut de grande ville méditerranéenne, mais a surtout été le résultat de la relance par le Président Abdelaziz Bouteflika de ce projet, longtemps ''mis en veille''. Des viaducs mis en service L'autre grande satisfaction de l'année 2011 aura été (pratiquement) l'achèvement, à quelques ''viaducs près'', de l'autoroute Est-Ouest. Une infrastructure routière qui a redynamisé les échanges commerciaux et les opportunités d'affaires entre les différentes plateformes économiques régionales. Le transport de marchandises, agricoles, industrielles ou des demi-produits industriels devrait dès 21012 enregistrer des gains de temps et de coûts très importants, une condition du reste vitale pour la rentabilité des PME et des professionnels de l'agriculture. Pour autant, il sera également agréable pour les Algériens, touristes ou ''weekenders'', de se déplacer à l'intérieur du pays dans de parfaites conditions de sécurité routière et en un temps très court. Globalement, l'année 2011 aura été ''un bon cru'' sur le plan financier, en dépit des ''coups de grisou'' de la crise des dettes souveraines qui a mis à genoux pratiquement beaucoup d'économies de la zone euro, et qui risque de s'étendre aux autres zones monétaires. Ainsi, le Fonds monétaire international (FMI) classe l'Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA. L'Algérie occupe aussi le deuxième rang des plus gros détenteurs de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite. Dans son dernier rapport sur les Perspectives économiques pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), le FMI indique que la dette extérieure de l'Algérie ne représente que 2% du PIB en 2011 et devra reculer encore à 1,7% en 2012. La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 25,5% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Koweït avec respectivement 148% et 70% du PIB. Par ailleurs, le Fonds estime que l'Algérie clôturerait l'année 2011 avec des réserves de change officielles de 188,8 milliards de dollars avec des projections de 210,8 milliards de dollars en 2012. Avec une inflation prévisionnelle fin 2011 de 4% et un taux de croissance hors hydrocarbures de plus de 6%, l'économie algérienne, sans atteindre des ''sommets'', reste relativement bonne et à l'abri des crises systémiques, s'accordent à dire les institutions de Bretton-Woods (FMI-BM). Des mesures pour relancer la machine à produire L'Etat a, en fait, pris dès le mois de février dernier des mesures salvatrices d'urgence pour la relance de la principale machine à produire des biens : l'entreprise. Le Conseil des ministres, tenu juste après les événements de janvier, avait en fait décidé des mesures de soutien à l'économie nationale très courageuses, autant dans le domaine financier et bancaire que pour l'investissement des entreprises et l'emploi. Ainsi, le Trésor a été chargé de mettre à la disposition des banques publiques une ligne de crédit à long terme de 100 milliards de dinars renouvelables afin de permettre à ces banques ''de financer les projets à maturité longue''. Mieux, le Conseil avait décidé une augmentation de l'abattement des charges patronales de cotisation à la sécurité sociale pour encourager l'emploi des jeunes demandeurs d'emploi. Cet abattement passera ainsi de 56% à 80% dans les wilayas du nord du pays et de 72% à 90% dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du sud du pays. Et pour conforter la politique sociale de l'Etat, le salaire national minimum garanti (SNMG) a été revu à la hausse en septembre dernier de 20%, à l'issue de la tripartite. Le SNMG passera ainsi de 15.000 DA à 18.000 DA à compter du 1er janvier 2012. Cette hausse de 20% du SNMG coûtera quelque 75 milliards de dinars au budget de l'Etat. L'accès au logement revu Les préoccupations des jeunes, notamment en matière d'accès au logement, ont été, par ailleurs, au devant des préoccupations des pouvoirs publics qui ont décidé, lors du Conseil des ministres de février dernier, de consacrer pas moins de 40% du parc logement à réaliser durant ce quinquennat à cette frange de la société algérienne. Le gouvernement avait décidé, pour permettre aux jeunes de moins de 35 ans de bénéficier de logements, de redynamiser le logement promotionnel subventionné, qui remplace les formules du logement social participatif (LSP) et de location-vente. Ces deux formules "ont montré leurs limites", selon le ministre de l'Habitat, M. Nouredine Moussa, selon lequel un programme additionnel de 50.000 logements promotionnels, adossé à des facilités bancaires, a été inscrit en 2011 et réservé aux jeunes. 2011 aura été, par ailleurs, l'année des PME. ''Le soutien de l'Etat a été pratiquement total pour relancer là où c'était nécessaire, soutenir là où il le faut, et encourager quand cela s'impose'', selon les observateurs. A l'issue des travaux de la tripartite de mai 2011, d'importantes mesures pour soutenir l'économie nationale et la prémunir des effets de la crise des dettes souveraines ont été prises par le gouvernement. D'importants soutiens à l'investissement Les mesures prises ainsi ont été en leur temps annoncées, mais il reste que, selon le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, ''tout ce que l'Etat abandonne comme fiscalité en termes de soutien à l'investissement atteint 450 milliards de dinars par an", pour illustrer, selon lui, la mobilisation des ressources financières de l'Etat au profit des entreprises. Ce montant "comporte tous les soutiens octroyés aux entreprises algériennes qu'elles soient publiques ou privées'', a-t-il ajouté, citant, entre autres, la bonification des crédits à l'investissement et l'octroi quasi gratuit du foncier dans certaines régions du pays. Pour autant, malgré ces efforts qui accompagnent le vaste programme national d'investissements publics durant les dernières années, ''beaucoup reste à faire'', particulièrement en matière de climat des affaires et dans lequel l'Algérie ''est en retard'', a reconnu M, Ouyahia. ''Il y a une réalité que le gouvernement assume au côté du monde des affaires'', a dit M. Ouyahia, ajoutant que ''nous voulons améliorer le climat des affaires au niveau des banques et au niveau de l'accès aux titres de propriété (de foncier), mais ne pensez pas que l'Algérie est un tableau noir", a averti le Premier ministre. Louable tripartite mais… Trois grandes décisions avaient été décidées lors de la tripartite de mai dernie : remplacement du Crédoc (Crédit documentaire, décrié par le patronat) par la "remise documentaire" pour les producteurs de biens et services et le relèvement du seuil du paiement libre à 4 millions de dinars (contre 2 millions de dinars auparavant), le rééchelonnement des créances bancaires des PME confrontées à des difficultés de remboursement ainsi que la bonification, à partir du mois de juillet, des crédits d'investissement accordés aux PME. Pour les PME, le soutien de l'Etat aura été ainsi très important. Le rééchelonnement des dettes (des PME) a concerné à peu près un encours de 200 milliards de dinars, avait annoncé le ministre des Finances.