«Nous n'avons tenu aucune discussion à ce jour sur le niveau d'augmentation du SNMG. Nous attendrons la tripartite et nous ajusterons éventuellement dans une loi complémentaire le bon niveau qui sera retenu à l'occasion de la tripartite». «Nous n'avons tenu aucune discussion à ce jour sur le niveau d'augmentation du SNMG. Nous attendrons la tripartite et nous ajusterons éventuellement dans une loi complémentaire le bon niveau qui sera retenu à l'occasion de la tripartite». C'est ce qu'a déclaré jeudi dernier Karim Djoudi ministre des Finances en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales des députés. « Vous savez que la discussion sur le Salaire national minimum garanti (SNMG) s'opérera au niveau de la tripartite. La loi de finances a pour obligation de prévoir une dépense, et nous avons inscrit une provision qui peut être inférieure ou supérieure et nous aurons à corriger en fonction des discussions », a encore ajouté le premier argentier du pays qui a démenti certaines informations parues dans la presse nationale selon lesquelles un seuil de 3.000 DA aurait été fixé par la loi de finances 2010 adoptée dernièrement en Conseil des ministres. Par ailleurs, le ministre des Finances a annoncé que la dette publique a été fortement réduite ces derniers mois, à moins de 1% par rapport au Produit intérieur brut (PIB). Selon Karim Djoudi, la dette extérieure publique est aujourd'hui estimée à moins de 500 millions de dollars, tandis que la dette intérieure publique est de l'ordre de 750 milliards de dinars. Il est utile de savoir que la norme qui est retenue en matière de gestion de la dette est de 60% et que les pays qui sont aujourd'hui en situation de crise ont des normes qui dépassent les 60% du PIB (jusqu'à 130%). Le premier argentier du pays a d'autre part reconnu que notre pays enregistre une réduction des recettes, une situation induite, selon lui, par la baisse des prix du pétrole, «soit de l'ordre de 50% de nos recettes extérieures et une baisse quasi équivalente de nos recettes fiscales pétrolières». La situation macroéconomique du pays se présente comme suit : d'abord, un solde global du Trésor qui est légèrement négatif, un fonds de régulation des recettes qui est maintenu à 4288 milliards de dinars à ce jour soit 40% du PIB, et une réduction de notre endettement aussi bien interne qu'externe, et enfin des réserves de change consolidées, voire même en augmentation. « Et donc, si l'on doit observer les résultats macroéconomiques compte tenu du contexte international de baisse des prix et de l'activité mondiale qui touche l'ensemble des pays, notre pays a dans ce contexte général et malgré la baisse des recettes fiscales pétrolières, dispose d'un fonds de régulation qui s'est stabilisé, une dette extérieure et intérieure qui a diminué et des réserves de change qui se sont stabilisées voire qui ont légèrement augmenté », a affirmé M. Djoudi assurant que l'Algérie « a pris toutes les dispositions nécessaires » pour assurer le financement interne et externe grâce à ses réserves de change égales à 3 années d'importations. Sur un autre registre, Karim Djoudi est revenu sur les dispositions de la LFC 2009 en rappelant que les fonctionnaires bénéficient d'un prêt direct du Trésor à un taux de 1%. Quant aux conditions d'application, celles-ci seront régies par un texte «qui est en voie d'approbation par le gouvernement». Dans le cadre de la loi de finances pour 2010, deux types d'interventions de l'Etat sont à signaler: une bonification d'intérêt avec un taux de 1% ou 3% selon la tranche de revenus combinée avec une aide frontale de 700. 000 DA ou 400.000DA. « A cela s'ajoute, une aide en termes de bonification du taux d'intérêt au bénéfice des promoteurs dans le cadre des logements soutenus par l'Etat à un taux de 4% », ajoute M. Djoudi. L'ensemble de ce soutien en termes de taux d'intérêt se fera sur la base des ressources budgétaires (publiques). Le Trésor financera l'ensemble de ce soutien « à partir des disponibilités que renferme le fonds de régulation», déclare le ministre des Finances qui rappelle que le Fonds de régulation est un outil créé en 2001 pour deux objectifs principaux : financer la réduction de la dette et financer le déficit projeté du Trésor. C'est ce qu'a déclaré jeudi dernier Karim Djoudi ministre des Finances en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales des députés. « Vous savez que la discussion sur le Salaire national minimum garanti (SNMG) s'opérera au niveau de la tripartite. La loi de finances a pour obligation de prévoir une dépense, et nous avons inscrit une provision qui peut être inférieure ou supérieure et nous aurons à corriger en fonction des discussions », a encore ajouté le premier argentier du pays qui a démenti certaines informations parues dans la presse nationale selon lesquelles un seuil de 3.000 DA aurait été fixé par la loi de finances 2010 adoptée dernièrement en Conseil des ministres. Par ailleurs, le ministre des Finances a annoncé que la dette publique a été fortement réduite ces derniers mois, à moins de 1% par rapport au Produit intérieur brut (PIB). Selon Karim Djoudi, la dette extérieure publique est aujourd'hui estimée à moins de 500 millions de dollars, tandis que la dette intérieure publique est de l'ordre de 750 milliards de dinars. Il est utile de savoir que la norme qui est retenue en matière de gestion de la dette est de 60% et que les pays qui sont aujourd'hui en situation de crise ont des normes qui dépassent les 60% du PIB (jusqu'à 130%). Le premier argentier du pays a d'autre part reconnu que notre pays enregistre une réduction des recettes, une situation induite, selon lui, par la baisse des prix du pétrole, «soit de l'ordre de 50% de nos recettes extérieures et une baisse quasi équivalente de nos recettes fiscales pétrolières». La situation macroéconomique du pays se présente comme suit : d'abord, un solde global du Trésor qui est légèrement négatif, un fonds de régulation des recettes qui est maintenu à 4288 milliards de dinars à ce jour soit 40% du PIB, et une réduction de notre endettement aussi bien interne qu'externe, et enfin des réserves de change consolidées, voire même en augmentation. « Et donc, si l'on doit observer les résultats macroéconomiques compte tenu du contexte international de baisse des prix et de l'activité mondiale qui touche l'ensemble des pays, notre pays a dans ce contexte général et malgré la baisse des recettes fiscales pétrolières, dispose d'un fonds de régulation qui s'est stabilisé, une dette extérieure et intérieure qui a diminué et des réserves de change qui se sont stabilisées voire qui ont légèrement augmenté », a affirmé M. Djoudi assurant que l'Algérie « a pris toutes les dispositions nécessaires » pour assurer le financement interne et externe grâce à ses réserves de change égales à 3 années d'importations. Sur un autre registre, Karim Djoudi est revenu sur les dispositions de la LFC 2009 en rappelant que les fonctionnaires bénéficient d'un prêt direct du Trésor à un taux de 1%. Quant aux conditions d'application, celles-ci seront régies par un texte «qui est en voie d'approbation par le gouvernement». Dans le cadre de la loi de finances pour 2010, deux types d'interventions de l'Etat sont à signaler: une bonification d'intérêt avec un taux de 1% ou 3% selon la tranche de revenus combinée avec une aide frontale de 700. 000 DA ou 400.000DA. « A cela s'ajoute, une aide en termes de bonification du taux d'intérêt au bénéfice des promoteurs dans le cadre des logements soutenus par l'Etat à un taux de 4% », ajoute M. Djoudi. L'ensemble de ce soutien en termes de taux d'intérêt se fera sur la base des ressources budgétaires (publiques). Le Trésor financera l'ensemble de ce soutien « à partir des disponibilités que renferme le fonds de régulation», déclare le ministre des Finances qui rappelle que le Fonds de régulation est un outil créé en 2001 pour deux objectifs principaux : financer la réduction de la dette et financer le déficit projeté du Trésor.