La Syrie rejette le déploiement de troupes arabes proposé par le Qatar, afin de faire cesser la violence dans le pays, et affirme que le peuple syrien "y fera face", a indiqué mardi le ministère des affaires étrangères syrien dans un communiqué. La Syrie rejette le déploiement de troupes arabes proposé par le Qatar, afin de faire cesser la violence dans le pays, et affirme que le peuple syrien "y fera face", a indiqué mardi le ministère des affaires étrangères syrien dans un communiqué. «La Syrie rejette les déclarations de responsables du Qatar sur l'envoi de troupes arabes qui amplifient la crise, font avorter l'action arabe et ouvrent la voie à une intervention étrangère», a indiqué le communiqué publié par l'agence officielle Sana une information rapportée par le quotidien Le Monde. «Le peuple syrien refuse toute intervention étrangère sous n'importe quelle appellation. Il fera face à toute tentative qui porte atteinte à la souveraineté de la Syrie et à l'intégrité de son territoire», selon le communiqué. «Il serait regrettable que du sang arabe coule sur le territoire syrien pour servir des (intérêts) connus», ajoute le ministère sans autre précision. «La Syrie appelle une nouvelle fois la Ligue arabe à arrêter les campagnes d'incitation de la presse, et à aider à empêcher l'infiltration de terroristes et l'entrée d'armes sur son territoire en vue de réaliser la sécurité et la stabilité, qui préludent au dialogue national et un règlement politique de la crise», poursuit le texte. Mettre fin à la tuerie L'émir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s'est dit samedi dans un entretien avec la chaîne américaine CBS favorable à l'envoi de troupes arabes en Syrie afin de «mettre fin à la tuerie» dans le pays, secoué depuis dix mois par une révolte populaire réprimée dans le sang, la première prise de position de ce type d'un dirigeant arabe. Amr Moussa, ex-chef de l'organisation panarabe et candidat à la présidentielle égyptienne, a affirmé dimanche que La Ligue devrait étudier cette idée. Les exactions se poursuivent en Syrie malgré la présence depuis le 26 décembre de dizaines d'observateurs arabes chargés de surveiller l'application d'un plan de sortie de crise prévoyant en premier lieu l'arrêt des violences. Onze civils ont été tués mardi en Syrie, dont huit dans l'explosion d'une charge lors du passage de leur minibus, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parallèlement, à Alep, deuxième ville de Syrie, les forces de sécurité ont mené des perquisitions dans la cité universitaire après une manifestation organisée la veille par des étudiants et procédé à des arrestations. La Syrie est secouée depuis la mi-mars par une révolte populaire contre le régime du président Assad, dont la répression a fait au moins 5.400 morts, selon une dernière estimation des Nations unies. Téhéran dénonce une ingérence étrangère en Syrie Le ministère des Affaires étrangères iranien s'est félicité mardi des réformes entreprises par le président Bachar Al-Assad pour résoudre le problème. «Nous sommes fondamentalement hostiles aux ingérences dans les affaires de pays tiers. Nous pensons que cela ne résout pas les problèmes mais les complique», a déclaré le porte-parole du ministère, lors de son point de presse hebdomadaire. «La Syrie rejette les déclarations de responsables du Qatar sur l'envoi de troupes arabes qui amplifient la crise, font avorter l'action arabe et ouvrent la voie à une intervention étrangère», a indiqué le communiqué publié par l'agence officielle Sana une information rapportée par le quotidien Le Monde. «Le peuple syrien refuse toute intervention étrangère sous n'importe quelle appellation. Il fera face à toute tentative qui porte atteinte à la souveraineté de la Syrie et à l'intégrité de son territoire», selon le communiqué. «Il serait regrettable que du sang arabe coule sur le territoire syrien pour servir des (intérêts) connus», ajoute le ministère sans autre précision. «La Syrie appelle une nouvelle fois la Ligue arabe à arrêter les campagnes d'incitation de la presse, et à aider à empêcher l'infiltration de terroristes et l'entrée d'armes sur son territoire en vue de réaliser la sécurité et la stabilité, qui préludent au dialogue national et un règlement politique de la crise», poursuit le texte. Mettre fin à la tuerie L'émir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s'est dit samedi dans un entretien avec la chaîne américaine CBS favorable à l'envoi de troupes arabes en Syrie afin de «mettre fin à la tuerie» dans le pays, secoué depuis dix mois par une révolte populaire réprimée dans le sang, la première prise de position de ce type d'un dirigeant arabe. Amr Moussa, ex-chef de l'organisation panarabe et candidat à la présidentielle égyptienne, a affirmé dimanche que La Ligue devrait étudier cette idée. Les exactions se poursuivent en Syrie malgré la présence depuis le 26 décembre de dizaines d'observateurs arabes chargés de surveiller l'application d'un plan de sortie de crise prévoyant en premier lieu l'arrêt des violences. Onze civils ont été tués mardi en Syrie, dont huit dans l'explosion d'une charge lors du passage de leur minibus, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parallèlement, à Alep, deuxième ville de Syrie, les forces de sécurité ont mené des perquisitions dans la cité universitaire après une manifestation organisée la veille par des étudiants et procédé à des arrestations. La Syrie est secouée depuis la mi-mars par une révolte populaire contre le régime du président Assad, dont la répression a fait au moins 5.400 morts, selon une dernière estimation des Nations unies. Téhéran dénonce une ingérence étrangère en Syrie Le ministère des Affaires étrangères iranien s'est félicité mardi des réformes entreprises par le président Bachar Al-Assad pour résoudre le problème. «Nous sommes fondamentalement hostiles aux ingérences dans les affaires de pays tiers. Nous pensons que cela ne résout pas les problèmes mais les complique», a déclaré le porte-parole du ministère, lors de son point de presse hebdomadaire.